l'enfer de la magie I

Bon, ce forum n'échappe pas à la règle et vous allez encore subir (pour ceux qui me connaissent ^^) ma fanfic. C'est trop casse pieds de faire un autre lien pour les commentaires donc s'il y en a, mettez les dans ce topic

Etant donné qu'elle est très longue et qu'elle est finie à 45%, je vous en mettrais un morceau tous les trois jours environ (j'essaierais au moins).

Pour chaque partie, il y aura une carte. Je vous met la première tout de suite : celle du monde où habite les héros :

http://img351.imageshack.us/my.php?image=cartelenferdelamagie1vx.jpg (il faut cliquer dessus pour l'agrandir)

Comme ce n'est pas très visible sur la carte, je met la légende ici :

H = Hitil
F = Falmor
T = Tomag
P = Porat
G = Galcya
A = Aval
GS = grotte sous-marine
S = Sanctuaire des dragons
Fe = Tour de feu
Hé = Héliand
INKA = Nom du continent
les surfaces vertes foncées = Forêts
les surfaces vertes claires = pleines
les surfaces rouges = volcans
les surfaces jaunes = désert
les surface blanches = terres glacées
les surfaces rouges foncées = terres de feu
la surface bleue foncée = le temple aquatique
les surfaces bleues = océans
les surfaces bleues claires = océans très froids
les surfaces marrons = montagnes

Exceptionnellement, je vais mettre le prologue ainsi que le premier chapitre maintenant.

L’enfer de la magie

I-Thyos, le démon de l’enfer :

Introduction :

Salut, je m'appelle Max et j'ai 15 ans. J'habite dans un petit village isolé nommé Hitil depuis ma naissance. Tous les jours excepté le dimanche, je vais au temple suivre l'apprentissage du sage : pendant ses cours, on y apprend toutes sortes de choses : ça peut être des sciences compliquées comme des mythes. Je passe la plupart de mon temps libre à la lecture : j'adore toutes ces légendes concernant la magie et les chimères même si je suis incapable de la pratiquer : seuls quelques élus le peuvent.
Il y a trois ans, une tempête a frappé le village et en a détruit une très grosse partie : il y avait des tornades composées de feu : s'il n'y avait pas eu de pluie, tout le village y serait passé. Ma maison a été détruite pendant le cataclysme : la tornade est passée dessus ; à ce moment là, j'étais au temple, mais mes parents n'y ont pas survécu. J'habite maintenant chez mes voisins : ils ne sont pratiquement jamais là quand j'y suis ; dans un sens, ça m'arrange : je préfère la solitude, c'est pour ça que je n'est aucun ami dans ce village à part le sage du temple.

Le week-end se termine et la plupart des enfants rentrent chez eux pour finir leur journée : demain ils retourneront étudier. Je serais parmi eux, mais contrairement à eux, j'ai hâte à retourner en cours : le sage nous a dit hier avant qu'on le quitte qu'il nous montrerait certains de ses pouvoirs magiques. Je voulais en voir depuis que je connaissais l'existence de la magie, et j'en aurais enfin l'occasion demain.
Je finis mon repas et je vais à l'étage pour me coucher. Ma chambre est composée principalement de poster de mages puissants et à chaque fois que je les vois, j'ai envie de devenir comme eux : c'est sur ces pensées que chaque soir je m'endors en sachant que le lendemain, j'en apprendrais un peu plus sur eux.

Chapitre 1 : La pierre d'énergie

Comme tous les matins, après m'être levé, fait ma toilette et pris quelque chose à manger, je pars pour le temple. Quand j'y suis arrivé, tout le monde était déjà présent sauf le sage qui n'était pas encore arrivé : chose qui n'était encore jamais arrivée. Après une attente d'environ une heure j'étais, je me retrouvai seul à attendre le sage : tout le monde était déjà parti. Ma curiosité me poussa à aller voir derrière la porte par laquelle il arrivait tout le temps. Quand je fus dans l'autre pièce, je vis le sage inconscient au sol, je le réanimai. Dès qu'il fut sur pieds, je lui demandai :

-Qu'est-ce qui c'est passé maître ?
-Je me suis fait battre par deux personnes qui cherchaient une pierre dans ce temple.
-Mais vous maîtrisez la magie ?!? Vous deviez nous montrer quelques uns de vos pouvoirs.
-C'est exact, mais ces deux individus possédaient aussi de la magie. Et de la magie bien plus puissante que la mienne.
-Où ils sont maintenant ?
-Ils doivent encore être dans le temple : probablement qu'ils sont partis à la recherche de cette pierre.
-Mais pourquoi ils cherchent une pierre ???
-Je n'en sais rien. Rentre chez toi Max, je ne pourrais pas assurer mes courts aujourd'hui, je dois aller me reposer.
-Vous n'allez pas les empêcher de prendre cette pierre ?
-Non, je vais me coucher.

Il partit vers l'intérieur du temple où il vivait. Quant à moi, je n'avais d'autre choix que de lui obéir, je partis. A l'extérieur, je n'avais aucune envie de rentrer, je fis alors une promenade dans la forêt autours du village. Tandis que mes pas me conduisaient sans réfléchir vers l'avant, je repensais à ce que m'avais dit le sage : quelqu'un de plus puissant que lui alors que ce qu'il l'avait rendu célèbre était justement ses pouvoirs. Soudain, je me rendis compte qu'il n'avait pas pris la porte de sa chambre : sa chambre était vers le haut du temple alors que l'escalier qui était derrière la porte qu'il a ouverte se dirigeait vers le bas. Je courus jusqu'à Hitil pour aller l'aider, il fallait que je demande de l'aide aux villageois, personne ne me crût et je fus obligé d'aller l'aider tout seul.
Je rentrai dans ma chambre : le seul souvenir que j'avais réussi à récupérer après le ravage était l'épée de mon père ; c'était ce que j'étais aller chercher. Elle était lourde mais je savais la manier : je l'avais déjà utilisée il y a longtemps avec mon père dans la forêt, je ne l'avais plus portée depuis l'accident, mes voisins me l'interdisaient. J'allai directement vers la porte que le sage avait prise tout à l'heure : je ne m'étais pas trompé : celle ci menait vers le fond de la grotte. Je m'y enfonçai sans plus attendre en courant.
Le décors changea brutalement : on passa de la partie du temple bien éclairée, propre et brillante à une partie ressemblant énormément à des égouts : il y avait des flaques d'eau lorsque ce n'était pas de la boue, les murs étaient couverts de vert dû à la moisissure. Le seul avantage que je parvint à trouver était les traces de pas dans le sol poussiéreux qui me guidèrent directement dans la bonne direction. Je courrais à moitié, tout en essayant de faire le moins de bruit possible et en évitant les flaques d'eau et de boue. Après une dizaine de minutes de course, je vis un rat géant, d'environ cinquante centimètres de haut et deux mètres de long, qui allait dans la direction que j'étais en train de suivre. Discrètement, je le suivis ; il s'arrêta devant mon maître qui lui fit face. Il fut le premier à attaquer : il lança une boule de glace sur la tête du rat. Son museau était maintenant gelé, l'animal ne parvenait plus à sentir son adversaire et ratait tous ses coups. Cette fois, mon maître lui lança une boule de feu qui désintégra le rat. J'entendis du bruit derrière moi, je me retournai et évitai de justesse un loup qui m'avait sauté dessus. Il atterrit dans une flaque d'eau : mon maître ayant entendu le loup se retourna et envoya une nouvelle fois une boule de glace qui gela l'eau : le loup était pris au piège dans la glace, il ne pouvait plus bouger.

-Je ne suis pas surpris de te voir ici Max, je me doutais que tu me suivrais.
-Je veux vous aider, maître.
-Je vois que tu as l'épée de ton père. Tu sais t'en servir ?
-Oui, bien sûr.
-Très bien, suis-moi alors mais fait attention, certains ennemis maîtrisent la magie ici.

Je repartis donc aux côtés du sage. Tous les ennemis rencontrés étaient aussi faibles que le loup et le rat, en une ou deux attaques magiques, ils mourraient ou fuyaient. Je n'eu même pas besoin d'utiliser mon épée.
Le chemin que nous suivions changea : il y avait maintenant que de l'eau, on ne voyait plus les traces des deux autres donc lorsqu'on arriva à une intersection on ne sût pas quel chemin prendre.

_On prend celui du milieu.
-Pourquoi ?
-Il va vers les profondeurs et quelque chose me dit que c'est ici que la pierre d'énergie se trouve.
-Vous savez donc ce que c'est ?
-Bien sûr, je t'ai dit tout à l'heure que je ne le savais pas parce que je ne voulais pas que tu me suives mais j'étais sûr que ta curiosité t'emmènerait à me suivre.
-Et qu'est-ce que c'est ?
-D'après les légendes, il existerait quatre pierres d'énergie : une de feu, une de glace, une de foudre, et une d'eau. Chaque pierre que tu possèdes, même si tu ne maîtrises pas la magie, tu obtiens son pouvoir. Mais dès que les quatre pierres sont en possession d'une même personne, elle acquiert un nouveau pouvoir plus destructeur que les quatre élémentaires réunis. Je me souviens que l'on m'avait dit qu'une de ces pierres était dans le temple mais je n'ai jamais pris la peine de le vérifier par moi même, tant qu'elle y restait était le principal.
-C'est pour ça que vous voulez la trouver avant eux ? Vous ne voulez pas qu'ils la prennent.
-C'est exact. Même si je ne l'ai jamais vu, même si elle n'existe pas, je ne voudrais pas qu'elle atterrisse dans les mains de ces gredins. Dépêchons nous de trouver la pierre avant eux !

Et sur ces mots nous repartîmes. Cet endroit était un véritable labyrinthe : on mit plus de deux heures à trouver nôtre chemin. On arriva devant un mur, un cul de sac, alors que ça faisait plus de quinze minutes qu'on marchait dans cette direction sans avoir d'intersections. Sur le mur qui nous avait arrêté, était inscrit quelque chose de pratiquement illisible par l'humidité de cette pièce. Lorsqu'on parvint à le déchiffrer, le message était "utilise la lumière pour atteindre les profondeurs". Si l'énigme n'était pas résolue, ça signifiait qu'une seule chose : que nous étions les premiers à être arrivés : les deux autres étaient encore dans le labyrinthe.

-C'est quoi la lumière ?
-Ce n'est pas celle du jour en tout cas : nous sommes trop en profondeur. Mais je pense qu'il s'agit du pouvoir du foudre : regarde le sol : il y a un éclair. Place toi en dehors de l'eau, elle conduit la foudre.

Je me mis à l'entrée qui était surélevée par rapport à la stèle. Le sage lança un éclair sur la stèle qui devint jaune. On monta dessus : elle nous emmena dans les profondeur. Ici, il faisait tout noir : on ne voyait plus rien. On pris un flambeau qui était accroché sur le mur et le sage lui lança du feu pour qu'elle nous éclaire. On avança encore pendant une heure environ jusqu'à ce que de la lumière apparaisse d'une salle. La lumière venait d'un socle sur lequel était placée une pierre jaune.

-C'est la pierre d'énergie de foudre. Va la chercher et on repart.

Au moment où je touchai, une onde de choc en sortit et m'éjecta en arrière jusqu'à ce que je touche le mur. Je me relevai et retentai l'expérience. Je réussi à prendre la pierre. Au moment que je la saisis, les deux autres arrivèrent. Ils avaient couru pour nous rejoindre. Il y en avait un qui était très grand tout habillé de noir et l'autre était une fille habillée tout en blanc.

-Donnez nous la pierre ou nous serons obliger de vous la prendre de force.
-Venez donc la chercher !
-Max, donne leur la pierre. Ils sont beaucoup plus forts que moi, c'est inutile d'engager un combat.
-Mais je...
-Ne discute pas et donne leur !

Il était inutile d'insister et cette pierre ne m'était pas utile mais je sentais comme un trouble, je ne voulais pas leur donner. La pierre m'échappa alors des mains et se dirigea directement dans la main de l'homme en noir.

-Merci beaucoup. Dit-il.
-Que voulez vous faire avec cette pierre. Dit le sage.
-Je ne peux pas vous le dire mais vu que vous allez mourir je peux vous le dire. On veux regrouper les trois pierres pour acquérir suffisamment de pouvoir pour régner sur le monde.
-Et vous croyez pouvoir y arriver : il y a des tas de mages qui vous en empêcherons.
-Sauf s'ils ne savent pas ce que nous comptons faire. Dit la fille. Bon, ça suffit maintenant, on n'a pas de temps à perdre ; Ethos, tue les !
-D'accord Elis. Ca ne prendra que quelques secondes.

Il donna un grand coup de poing sur le sol et du feu jaillit tout autours de nous. On ne pouvait même plus les voir tellement que le feu était intense. Les flammes se rapprochaient de plus en plus de nous, on ne pouvait rien faire. Mon maître tenta des attaques d'eau mais elles n'étaient pas assez puissantes.

-Notre seule chance est de courir au travers et de remonter jusqu'aux flaques de l'étage du dessus. Je vais faire un petit nuage qui nous mouillera en permanence pour qu'on puisse survivre jusque là mais je ne pourrais pas faire plus: je ne maîtrise pas encore assez bien le pouvoir d'eau.

On sauta en dehors des flammes et on courut à toute vitesse mais j'avais de plus en plus chaud, je ne parviendrais jamais à tenir jusque là. Le petit nuage nous mouillait et nous rafraîchissait suffisamment pour survivre mais pas plus. On arriva enfin à l'étage supérieur et on se jeta dans une flaque d'eau assez profonde. On était sauvé mais on avait pratiquement plus de force.

On remonta très difficilement au temple et dès qu'on en sorti, tout le village était en alerte : Ethos et Elis en s'enfuyant avait blessé quelqu'un qui essayait de les retenir. Sa vie ne tenait plus qu'à un fil : on l'emmena jusqu'à l'infirmerie du village.

-Va te coucher, me dit le sage. Tu as besoin de sommeil. Je te dispense de venir en cours demain. Repose toi.
-D'accord. Et vous maître, qu'allez vous faire ?
-Je vais aller voir le blessé et voir ce que je peux faire pour l'aider. J'irais me coucher après.

Je rentrai dans la maison où je logeais et j'allai dans ma chambre. Je me rendis compte qu'il était déjà 18h30. La journée était passée très rapidement. Aussitôt dans mon lit, je m'endormis.

A mon réveil, je fus surpris de voir qu'il était déjà 12h30, je me levai et comme à l'accoutumé, je déjeunai et fis ma toilette. Je partis ensuite à l'infirmerie pour voir comment allait le blessé ; on me dit qu'il allait s'en remettre : le sage était aller dans la forêt pour aller chercher des herbes soignantes. On m'a aussi dit qu'il voulait me voir après les cours.
Les cours se terminant à 16h, j'avais encore du temps devant moi et je partis me promener dans la forêt. Lorsque je revins au village, j'avais encore un peu de temps mais j'allai quand même au temple pour suivre la fin du cours. Il s'agissait d'un cours sur les différents éléments de la magie : je regrettai de ne pas avoir été présent. A la fin du cours, tout le monde partit et le sage vint vers moi :

-Je voulais te voir Max. Ca concerne la pierre d'énergie. Hier soir j'ai vu dans un livre que la pierre pouvait donner des pouvoirs à une personne rien qu'au touché, sans avoir à porter la pierre constamment. J'aurais aimé voir si tu étais maintenant capable d'utiliser la magie. Tu canalises de l'énergie dans ta main et tu l'envoies. Essaie !

Je fis ce qu'il me dit : je concentra toute mon énergie dans ma main, j'avais une boule jaune dedans. Je la lançai sur le sol qui devint jaune avant de redevenir gris.

-J'ai réussi ?
-Oui, tu as lancé une boule de foudre, en t'entraînant, tu pourras utiliser plus de pouvoir et améliorer ceux que tu maîtrises déjà.
-Et comment je vais faire pour m'entraîner ? Il n'y a personne à par vous qui c'est utiliser la magie dans le village.
-Je le sais mais je pensais que tu pourrais aller hors du village : suivre Ethos et Elis et les empêcher de réunir les autres pierres d'énergie.
-Moi, tout seul ?
-Non, pas seul, bien entendu. Je connais quelqu'un habitant dans Tomag, la ville la plus proche d'ici. Cette personne maîtrise très bien la magie aussi et s'appelle Yvan. Je vais t'accompagner jusqu'à cette ville et expliquer la situation à Yvan, il t'accompagnera par la suite, moi je retournerais à Hitil, les habitants ont besoin de moi.
-Cette ville est loin ?
-Elle est à une dizaine d'heure de marche, j'ai prévenu les élèves que demain je n'assurerais pas les cours : on partira demain matin vers 10h, tu te tiendras près. Va préparer tes affaires. Bonne fin de journée.
-Vous aussi maître.
-Entre nous je préférerais que tu m'appelles Joaquim
-D'accord, au revoir Joaquim.

Je sortis du temple et me dirigeai vers la maison. Ce changement de situation m'inquiétait, mais dans un sens j'étais enthousiaste à l'idée que j'allais devenir un mage moi aussi. Cette pierre avait eu un effet auquel je ne m'attendais pas : cette onde de choc que je m'était reçue était en fait le pouvoir de foudre de la pierre qui s'installait en moi.
J'arrivai chez moi, mes voisins n'étaient toujours pas là, je leur écrivis pour leur signaler ce qui se passait et je leur expliquai ce que j'allais faire. Je savais que ça ne les intéresserait pas mais je leur signalai quand même qu'il ne s'inquiète plus pour moi. Je préparai un sac à dos dans lequel je mis des changes, de l'eau et des sandwichs pour manger le lendemain sur la route. Je préparai mon épée : je la mis dans le fourreau que j'avais construit. Je finis ma journée en pensant à tous les évènements qu'il c'était passé depuis la veille.

Chapitre 2 : La forêt de Hitil :

Très tôt le matin, vers 6h, je me levai, impossible de continuer à dormir. Je pris mon petit déjeuner et après avoir fait ma toilette je me préparai à partir. Je lis pour la dernière fois, mes passages préférés dans les livres : je ne pourrais plus le faire pendant un long moment après le départ.
Peu avant 10h, je sortis de la maison et me dirigeai vers la sortie du village, Joaquim m'y attendait : il était vêtu d'un manteau blanc à la place de son manteau habituel qui était bleu et il tenait un bâton dans sa main : il paraissait beaucoup plus impressionnant comme ça, lui qui devait avoir une quarantaine d'années semblait en avoir perdu au moins cinq.

-Tu es près ? Tu n'as rien oublié ?
-On peut y aller, c'est bon.
-Fait attention, me dit-il tandis qu'on partait, la forêt est calme jusqu'à un certain niveau, après les monstres commencent à attaquer mais ils ne sont pas très fort : ils sont surtout traîtres : ils cherchent toujours à t'attaquer dans le dos.
-Je ne savais pas qu'il y avait des monstres dans la forêt. On doit y passer ?
-Bien sûr, la forêt entoure tout nôtre village, pour sortir, on doit forcément passer dedans.

On arriva devant l'entrée. On pris le chemin que j'avais pris la veille pour ma promenade. On marcha environ une heure lorsqu'on passa le dernier chemin que je connaissais, plus loin, on m'avait toujours interdit d'y aller. Je pensais que c'est parce que j'aurais pu me perdre, mais maintenant, je savais que je n'avis pas le droit d'y aller parce qu'il y a des monstres.

-Soit toujours prêt à combattre maintenant. Me dit Joaquim en serrant son bâton.

Je mis la main sur mon épée pour pouvoir m'en servir dès que j'en aurais besoin et on s'engouffra plus profondément dans la forêt. Il faisait beaucoup plus sombre qu'avant et l'air était plus humide. Malgré ça, je sentais l'odeur du bois brûlé et en effet quelques mètres plus loin il y avait un endroit noircit sur une surface d'environ 20 mètres de diamètre et un cratère au centre comme si un météore y était tombé. Sur les bords de ce petit cratère, il y avait une dizaine de monstres morts entassés.

-Qui a fait ça ? Demandai-je.
-Ca pourrait être d'autres monstres mais je ne pense pas qu'ils iront jusqu'à se tuer pour le plaisir : ça doit être autre chose.

J'entendis un animal courir vers moi, je me tournai mais il avait déjà bondit et je n'eu pas le temps de charger une boule de foudre donc je lançai mon énergie en train de se charger ; l'effet fut très différent : au lieu d'une boule, j'avais fait un rayon et tant que je chargeais mon attaque le rayon continuait de se décharger sur mon adversaire. Il s'agissait d'un tigre qui était maintenant au sol en train de se débattre violemment. Je continuais mon attaque tant qu'il bougeait et une trentaine de seconde plus tard il ne bougea plus : il était mort foudroyé.

-Je vois que tu es parvenu à lancer un rayon : c'est un progrès notable. Moi-même j'ai encore du mal avec ça, me dit Joaquim en m'adressant un sourire.
-Ce n'était pas fait exprès, lui dis-je. Je n'est pas eu le temps de charger mon énergie alors je l'envoyais comme elle venait.
-C'est quand même très bien, continuons.

Nous repartîmes vers le coeur de la forêt. Joaquim me dit pendant qu'on avançait :

-Je vais te parler d'Yvan. Il faut que tu en saches un peu plus à son sujet. Tout comme toi, il a perdu ses deux parents lors de l'explosion de l'usine de Tomag ; c'est depuis cet incident qu'il a voulu apprendre la magie, ça fait maintenant neuf ans. Il est donc plus expérimenté que toi au niveau de la puissance des sorts et pourra t'enseigner quelques trucs que je ne connais pas : je ne suis pas un vrai mage. Je m'explique, la magie que j'ai acquise, je l'ai simplement apprise par un livre : je n'ai donc pas une force grandissante comme la tienne ou celle d'Yvan. Tu maîtrises, actuellement la magie de foudre. Yvan, lui, possède les pouvoirs de type eau et vent. Il ne faut pas négliger ces deux éléments, je l'ai déjà vu à l'action et ces pouvoirs peuvent être redoutable avec une bonne maîtrise.
-Il a quel âge ?
-Je croix qu'il vient d'avoir 18 ans.
-Comment l'avez-vous connu, Joaquim ?
-Je l'ai connu il y a sept ans lorsque je suis allé dans la ville : j'avais besoin d'un livre sur la magie, je m'y intéressait déjà beaucoup à cette époque. Et je l'ai rencontré quand je partais alors qu'il revenait de la forêt. Il était parti s'exercer à la magie et était sur la route du retour mais il avait été gravement blessé. D'après lui il s'agissait d'un oiseau orangé de deux mètres de long environ et une dizaine de mètres de large lorsqu'il déploie ses ailes mais il était à moitié mort alors il ne devait plus avoir tous ses esprits : les seuls êtres aussi grands à part les géants sont les chimères. J'ai donc aidé Yvan a faire le trajet du retour et j'ai attendu son rétablissement total avant de repartir : c'est à ce moment là qu'il m'a raconté pourquoi il s'entraînait : pour devenir plus fort et pouvoir sauver le monde qu'il veut avec l'aide de sa magie.
-Vous l'avez revu depuis ?
-Oui, il essayait de venir une fois par mois au village.

On approchait d'un endroit très éclairé dépourvu d'arbre tellement grand que je cru qu'on était déjà arrivés.

-On est arrivé ?
-Non, on marche depuis quatre heures, on ne devrait être que vers la moitié de chemin. Je n'ai pas le souvenir qu'il y avait une clairière ici.

On avançait vers le centre quand je me rendis compte qu'à part les monstres morts qu'on avait rencontrés et le tigre, on en avait pas eu un seul. Je m'empressai de le dire à Joaquim.

-Ils se sont peut être donnés rendez-vous ici, dit-il en souriant.

Il était confiant contrairement à moi qui étais très stressé. On arriva au milieu de la clairière. Juste en face de nous le sol devint orangé dur un diamètre d'environ deux mètres, la seconde qui suivi, un oiseau énorme et de la même couleur que le cercle sur le sol en sorti : c'était exactement l'oiseau que Joaquim venait de faire la description, l'oiseau qui avait attaqué Yvan. Je sorti immédiatement mon épée et me mis en garde.

-C'est impossible, ça ne peut pas être vrai ??? Comment un tel oiseau peut-il habiter ici alors qu'on ne l'a jamais vu ?
-C'est ce que je te disais tout à l'heure !!! Je suis sûr que.....

Il n'eu pas le temps de finir sa phrase, l'oiseau lui avait foncé dessus. Il atterrit lourdement dur le sol et de redressa difficilement, mais l'ennemi rechargeait déjà. Je chargeai mon attaque de foudre pour détourner son attention et je l'envoyai. Il se le prit en plein dans la tête mais ne broncha pas : c'était comme s'il n'avait même pas senti l'attaque. Joaquim pris très rapidement son bâton et lui en donna un grand coup dans la tête. L'oiseau s'écrasa au sol, Joaquim en profita pour lui lancer de la glace dans la tête mais ça ne faisait pas beaucoup plus d'effet. L'oiseau recommença une charge mais cette fois c'était moi la cible. J'eu une idée pour le troubler : je me mis à courir dans sa direction avec mon épée en l'air et au moment où je passais en dessous de lui je lui enfonça l'épée dans le ventre en la maintenant bien serrée dans ma main. La victoire était assurée, l'oiseau tomba au sol. Mais quelques secondes plus tard il se redressa dans un effort colossal et s'envola très haut en faisant des tours sur lui-même jusqu'à disparaître totalement au dessus des nuages.

-Ouf, heureusement qu'il est parti, je n'aurais pas pu tenir plus longtemps, dit Joaquim.
-Je croix qu'il va revenir.
-Non, il est bien trop endommagé, il ne tient même plus sur ses pattes !

Il y eu un bruit de canon suivi d'un mouvement d'air. Il y avait énormément de lumière qui nous éblouissait, comme s'il y avait de l'orage mais c'était beaucoup plus inquiétant là. La lumière disparue mais à la place il y avait deux rayons énormes qui sortaient des ailes de l'oiseau qui nous fonçaient dessus. Les rayons allaient nous atteindre et l'oiseau allait s'écraser sur nous juste après. Il n'y avait rien à faire, je lançai des boules de foudre qui ne lui firent rien.

-Il faut fuir ! Dit Joaquim. Cours ! Vite !

Je me mis à courir le plus vite possible derrière lui. Les rayons s'écrasèrent à l'endroit où j'étais quelques secondes auparavant et l'oiseau disparu comme il était arrivé en traversant le sol qui était redevenu orange. Il y eu une nouvelle marque orange mais cette fois à la hauteur du sommet des arbres et l'oiseau réapparu. Nous ne pouvions plus rien faire : nous étions trop affaiblis. L'étrange créature fonça droit sur nous mais au moment où il y aurait dû avoir le choc il y eu simplement du vent : elle s'était arrêtée tout près de nous et nous dit :

-Vous êtes vraiment résistant pour des humains.
-Cet oiseau sait parler !!!
-Bien sûr que je sais parler : je suis une chimère et je m'appelle Virtua. Je disais que vous êtes résistants mais vous ne valez rien du tout face aux deux individus que j'ai croisé : même moi je n'ai pu les vaincre et je veux devenir plus fort pour avoir une chance de les vaincre : ils maîtrisent des pouvoirs vraiment très puissants mais ils ne les utilisent que pour faire le mal contrairement à vous. Ils ont fait tomber un météores dans la forêt et fait ainsi brûler beaucoup d'arbres : si je n'étais pas arrivé à temps pour éteindre le feu la forêt aurait pu disparaître. Je les ai retrouvé et affronté mais j'ai du prendre la fuite suite à leurs attaques trop puissantes.
-Ca signifie qu'on n'aura pas l'ombre d'une chance face à eux.
-C'est pour ça que je ne vous ai pas tuer : vous n'avez pas peur de vous battre contre plus fort que vous. Je pense que vous le savez déjà : une chimère peut intégrer l'âme d'un magicien et ainsi être invoquée en cas de besoin par ce magicien.
-Oui, bien sûr qu'on le sait, c'est ce que j'apprend à mes élèves mais vous n'êtes pas une chimère normale : je n'ai jamais vu votre nom apparaître dans les livres des chimères.
-Je ne suis pas une chimère normale, c'est exact : une chimère possède normalement un seul élément. Etant issue de la fusion de la chimère de foudre Golgotha et la chimère de feu Eval, je maîtrise à la perfection de la magie de foudre et de feu se qui provoque en les mélangeant des attaques de couleurs orangées.
-Et vous pouvez faire comme les autres chimères ?
-Oui, j'ai toutes les fonctions des autres chimères si ce n'est plus : je peux donner mon élément à une arme normale, ce qui fait qu'elle devient magique : avec mon élément, je peut donner à ton épée les éléments de feu et de foudre : ainsi, la puissance de ton épée est augmentée temporairement et ma force augmente à chaque coup au but avec cette arme : ainsi ma force grandi constamment sans même m'invoquer.
-Et comment je fais pour transmettre l'élément à l'arme ?
-Il suffit de m'invoquer à l'intérieur de l'arme choisie.
-On peut donc le faire dans n'importe quelle arme, non ?
-C'est exact. Préparez vous je vais entrer dans votre âme : il vous suffira de m'appeler quand vous aurez besoin d'aide.
-D'accord

Je devins de la même couleur que la chimère et Virtua disparut à l'intérieur de moi.

-On a encore un long chemin à faire, Max. Me dit Joaquim. On repartira après avoir mangé.

On se mit par terre pour manger et dix minutes plus tard, on était reparti.

Le léger repos qu'on avait eu pendant le repas m'avait suffit à regagner toute mon énergie. Joaquim en était étonné. On quitta la clairière et retourna dans l'ombre de la forêt, maintenant, je me sentais plus en sécurité avec une chimère mais j'avais également compris la puissance de la magie : la plupart des monstres de cette forêt en était dépourvu. On marchait depuis environ une heure et demie sans avoir rencontré d'incident, mis à part quelques monstres. La forêt redevint plus claire et un sentier apparu devant nous.

-Il nous reste environ trois heures de marche. Affirma Joaquim. On sortira de la forêt dans deux heures et demie et on verra la ville.
-Je ne pensais pas que cette forêt était aussi grande.
-Elle fait approximativement 50 kilomètres de large et entoure tout notre village.
-Vous retournerez au village après m'avoir présenté Yvan ?
-Je passerais la nuit dans la ville et je repartirais demain matin de bonne heure.

Des pas se firent entendre. Je regardais qui arrivait : il s'agissait d'homme avec des sabres, ils étaient trois.

-Qui êtes-vous, demanda Joaquim.

Pour toute réponse, un des trois hommes lança une bombes entre nous deux pour nous déstabiliser et ils coururent vers nous. Deux sur Joaquim et un sur moi. Je sorti de nouveau mon épée, cette fois j'étais confiant, je contrai un coup de mon adversaire tandis que Joaquim en avait déjà assommé un avec son bâton. Je tentai de donner des coups d'épée au but mais il se défendait toujours avec son sabre : je demandai à Virtua de venir dans mon épée. Mon épée explosa d'énergie et devint de la même couleur orangée que la chimère. Le bandit ne savait plus que faire. Je lui lançai une nouvelle attaque, il se défendit mais cette fois, le choc le fit tomber au sol et j'en profita pour lui donner le coup fatal : je lui perçai le ventre et se fut le sol qui m'arrêta. Il mourut instantanément et disparut dans un éclair. Joaquim avait déjà fini : l'un des deux qu'il avait combattu était par terre assommé et l'autre était totalement enfermé dans un grand glaçon.

-Tu t'es bien battu, Max, je suis fier de toi. Ton pouvoir a encore augmenté. Je suis pratiquement sûr que dans une ou deux semaines tu seras plus fort que moi si tu continues comme ça.
-Merci. Dit-je avec un grand sourire.

Le morceau de chemin qui nous restait à faire se passa sans aucun problème : le peu de monstres rencontrés furent tués sans difficulté : Joaquim me laissait toujours faire la partie la plus dure pour que je m'entraîne.
On arriva à la sortie de la forêt. Le soleil m'ébloui. Lorsque mes yeux furent adaptés à cette luminosité, je pu voir la ville qui se dressait au fond d'un cratère : elle était géante : elle faisait plus de vingt fois le village.

-Voici Tomag. Annonça Joaquim. Vient, on est presque arrivé.

Je couru jusqu'à la ville et mon maître me suivi avec quelques difficultés.

Chapitre 3 : Tomag :

On était arrivé au village. Tout était calme, mais pas pendant longtemps : une explosion retenti plus loin : vers la place.

-Qu'est-ce qu'il y a encore, dit-je en soupirant.
-Ce sont peut être encore Ethos et Elis, suggéra Joaquim. Je vais voir.

Il parti devant en courrant. Cette journée, m'aurais au moins appris à tenir sur mes jambes pendant longtemps sans me reposer. Je parti sur les traces de mon maître.
La ville était immense vue d'extérieur, et elle paraissait encore plus grande vue d'intérieur : il y avait plein de grandes maisons, d'immeubles et j'étais surpris de voir autant de hauteur.
Au bout de cinq minutes de course, on arriva à l'endroit de l'explosion. Il y avait un cratère : et au centre de se cratère il y avait un homme, où plutôt, un enfant. Il se releva et s'envola pour atterrir devant nous.

-ouahhh !!! Comment t'as fais m'écriai-je.
-Bonjour Joaquim, dit le jeune comme s'il ne m'avait pas entendu, tu peux venir m'aider ? Il y a deux personnes qui veulent passer par la grotte scellée.
-J'aimerais pouvoir t'aider mais je ne peux pas : je viens de traverser la forêt sans faire de pause sauf pour manger et je ne me suis toujours pas reposé. De plus, je sais qui sont ces deux personnes : il s'agit d'Ethos et Elis : ils sont trop forts pour moi, je ne peux pas les vaincre.
-Qu'est-ce que je peux faire alors ? ..... Pourquoi es-tu ici ?
-C'est pour eux deux que je suis venu : ils cherchent à s'emparer des quatre pierres d'énergie et je ne veux pas qu'ils le fassent. Ils ont volé celle du village de Hitil et je n'ai rien pu faire, ce jeune homme a reçu les pouvoirs de la pierre de foudre et sa force magique est en constante augmentation. Je pense qu'il peut arrêter Ethos et Elis. Je suis venu ici pour vous présenter et pour te demander de l'accompagner si ça ne te dérange pas.
-Ca ne me dérange pas du tout. Au contraire, j'ai envie d'aller les arrêter, t'as vu le météore qu'ils m'ont envoyé !?!
-Comment t'as fait pour y survivre ? Lui demandai-je.
-Je suis très résistant et ce météore n'était pas très puissant : j'ai l'impression qu'ils voulaient juste m'empêcher de les suivre mais pas de me tuer.
-Ils ne sont peut être pas si méchants que ça après tout, dit Joaquim. Est-ce que se serait possible d'avoir un moyen de transport pour retourner à Hitil : je suis crevé et je dois revenir avant demain matin.
-Il y a une ferme de chocobo vers la sortie du village. Les propriétaires me connaissent bien, tu auras juste à leur dire que c'est moi qui te le prête.
-Très bien, je te remercie Yvan. Reposez vous cette nuit et partez demain matin d'accord ? Passez par la grotte scellée : ça vous ferez un bon entraînement et ça vous raccourcira pour arriver au temple de feu : je suppose que c'est ici que Ethos et Elis se rendent : j'ai entendu dire que le temple s'appelait comme ça parce qu'il contenait la pierre de feu.
-D'accord, Joaquim. J'habite là bas, dit Yvan en me montrant une petite maison sur le bord de la route. Tu n'auras qu'à me rejoindre lorsque tu voudras partir.
-Au revoir Yvan, fait attention à toi pendant ce voyage. Max, viens avec moi, jusqu'à la ferme s'il te plaît.

Je lui dit oui de la tête et le rejoignit pendant qu'Yvan rentrait chez lui.

-C'est lui Yvan ??? Dit-je surpris. Il n'a pas l'air d'avoir plus de douze ans : il mesure à peine 1m40 !?!
-Oui, je l'avais remarqué mais ça n'empêche qu'il a 18 ans. Ne lui dit surtout pas qu'il à l'air d'être jeune par son physique : il déteste ça.
-Pourquoi ?
-Il n'aime pas qu'on lui rappelle sa jeunesse. Tout comme toi, il veut l'oublier.
-Oui, je comprends.
-Ce n'est pas de ça que je voulais te parler. Tu vas faire un voyage dangereux, mais il va t'augmenter ta puissance. Je pense que tu peux avoir une puissance énorme, plus grande encore que celle de Ethos et Elis. Tu vas les affronter de nouveau, et la seule chose que je peux te dire, c'est de résister au maximum. Avant de maîtriser des pouvoirs puissants, ta résistance augmentera.
-Je ferais tout mon possible pour devenir plus fort et empêcher Ethos de faire ce qu'il veut.

Un chocobo approcha de nous. Il faisait environ un mètre de haut et était d'un jaune d'or, il était magnifique.

-Je vais y aller, Max. Prend soin de toi et ne t'inquiète pas pour le village : je suis toujours là.
-Au revoir Joaquim, bon retour.
-Bonne chance à toi et Yvan. On se reverra. A la prochaine !

Il alla vers l'écurie et cinq minutes après, je le vis partir. Il était 19h30 et je commençais à avoir faim, j'allai alors chez Yvan pour manger.
Arrivé chez lui, je fut surpris : il habitait seul ; et de dehors, je voyait une maison alors qu'il ne s'agissait que d'une cabane à une pièce. Il était en train de flotter les yeux fermés lorsque j'entrai. Je ne voulais pas le déranger alors, je me mis sur le lit qu'il m'avait fait sur le sol et m'y allongeai.

-Tu dois avoir faim, me dit-il. Tu veux manger quelque chose.
-Je veux bien.
-Regarde dans le placard et prend ce que tu veux.
-Tu ne manges pas ?
-J'ai déjà mangé.

J'ouvris le placard. Je ne connaissais aucun des aliments qui étaient dedans, je pris alors quelque chose qui ressemblait à du pain. Je le mangeai en rien de temps mais il me calla : je n'avais plus faim.

-C'est bizarre, j'ai pratiquement rien manger et je ne peux plus rien avaler.
-T'as mangé du pain : ici, il y a tellement de choses à l'intérieur que ça fait un repas avec un morceau. J'irais en racheter demain avant de partir, comme je ne sais pas combien de temps ça va nous prendre pour arriver dans la prochaine ville, il faut être prêt.

Il atterrit sur le sol et me regarda fixement. Il avait les yeux verts et les cheveux blonds.

-Tu as les yeux jaunes ?
-Oui, mais normalement, ils sont bleus. Pareil que pour mes cheveux : normalement ils sont bruns très clairs, mais là ils sont blonds et pratiquement blancs.
-C'est en rapport avec la magie : lorsque j'utilise des pouvoirs puissants mais yeux deviennent bleus et en forme de tornades. Je pense que c'est parce que je maîtrise l'eau et le vent. Je suppose que tu utilises des pouvoirs de foudre, c'est ça ?
-C'est même les seuls pouvoirs que je sais faire, dis-je en baissant la tête.
-Ne t'en fait pas, je ne connais les pouvoirs de vent que depuis peu de temps : avant je ne savais utiliser que les types aquatiques.

Il se tourna et se dirigea vers son lit.

-Il se fait tard. Repose-toi. Tu as dû avoir une journée difficile.

A mon réveil, j'étais tout seul dans la maison. Yvan m'avait laissé de quoi manger et un mot sur lequel il me disait qu'il revenait vers 10h parce qu'il faisait les préparatifs. Il était 8h30 donc je mis sur le même mot que je me baladais dans la ville et que je reviendrais moi aussi vers 10h.
J'allai dans la partie que je n'avais pas visitée la veille. Il y avait tous les magasins d'alignés et l'hôtel : les magasins vendaient respectivement des aliments, des armes, des protections et des objets. Je passai devant l'alignement quand le village s'agita, une femme courrait en direction opposée à celle de la deuxième sortie de la ville en disant :

-Rentrez chez vous !!! Il y a une invasion de monstres !!!

Je vis Yvan sortir du magasin d'objet. Il vint directement vers moi.

-Je vais les aider. Ceux qui défendent la ville savent utiliser la magie, mais c'est moi qui connais les sorts les plus puissants. Tu viens avec moi ? On m'a dit que tu utilisais la foudre, tu pourras combiner ton pouvoir de foudre à mon pouvoir d'eau : ça fera des dégâts si on arrive à matérialiser un rayon.
-J'arrive, répondis-je aussitôt.

Et nous courûmes jusqu'à l'entrée. Les défenseurs étaient tous alignés et lançait des boules vertes sur les monstres, d'autres combattaient à l'épée un peu plus loin. Nous nous joignons à eux et aussitôt arrivés à leur niveau, Yvan commença à charger une attaque d'eau en me regardant et fit un compte à rebours de trois secondes. Je chargeai mon attaque de foudre et me souvint que pour faire un rayon il fallait que j'envoie mon énergie telle qu'elle m'arrivait : j'attendis donc qu'il arrive à "1" et je lança de toutes mes forces mon pouvoir de foudre au niveau de ses mains. De l'eau s'en échappait en grande quantité et très violemment. Elle frappait les monstres un à un qui, à chaque fois, se faisaient électrocuter par mon attaque.
Une fois que tous les monstres étaient morts, un homme s'approcha de nous.

-Merci Yvan. Je croix que la grotte scellée a été ouverte. Tu pourras aller la refermer en partant ?
-Bien sûr, je comptais passer par ce chemin pour aller au temple du feu. Et surtout pour suivre les deux mages qui sont passés par la ville.
-Merci beaucoup, j'avais peur que d'autres monstres en sortent de la grotte pour venir jusqu'ici.
-Tient, voilà le chef de la troupe qu'on vient de battre.

En effet, après avoir battu tous les ogres sortis de la grotte, un nouvel ogre était venus pour venger son clan : il était beaucoup plus grand que tous ceux qu'on avait tués : il faisait environ trois mètres de haut et commençait déjà à nous charger. Yvan prépara alors une nouvelle attaque, je sortis mon épée et l'imprégna du pouvoir de Virtua. J'attendis qu'il lance son attaque pour le charger, ses yeux étaient devenus bleu et formaient une spirale qui tournait ; je compris qu'il allait lancer une tornade. Dès qu'il la lança je chargeai. Le monstres se la pris par le dessus et s'envola je me mis en dessous en rangeant mon épée.

-Virtua ! Lance lui un rayon !

Il y eu le cercle orangé qui apparu juste au dessus de ma tête et un rayon aussi grand que le cercle en sortit suivi par la chimère qui suivait son rayon. L'ogre se le prit et avait disparu dans la tornade de Yvan qui était à présent de couleur orangée. Virtua explosa en entrant au contact de la tornade. La tornade disparu ainsi que l'ogre : on ne retrouva pas un seul morceau. La chimère atterri juste à côté de moi et me dit :

-C'était une bonne idée de m'invoquer de cette manière, je ne m'attendais pas, moi même, à ce que mon rayon donne l'élément de foudre et de feu à la tornade. A plus tard, Max.

Il disparut en retournant dans mon corps. Yvan n'en revenait pas.

-Cet oiseau ... c'est celui qui m'a attaqué dans la forêt il y a sept ans ... comment ça se fait que tu puisses l'invoquer ? ... c'est une chimère ?
-Oui, c'est une chimère de type feu et foudre qui s'appelle Virtua. Elle nous a rejoint pour nous aider à battre Ethos et Elis.
-Mais une chimère ne rejoint quelqu'un que si elle est vaincue.
-Selon le principe oui. Dit Virtua même si personne ne pouvait le voir. Mais une chimère peut choisir de rejoindre qui elle veut tant qu'elle est invaincue. Et même si elle est vaincue, elle peut refuser de fusionner avec les personnes de son choix.
-D'accord, répondit Yvan d'une petite voix.
-On part dans combien de temps? Lui demandai-je.
-Il me reste encore à acheter les armes et j'arrive. Attend-moi dans ma cabane, je t'y rejoindrais avant de partir.

Je parti donc chez Yvan et l'attendis. Environ un quart d'heure après il arriva et mis tout ce qu'il avait dans deux sacs à dos. Il en pris un me donna l'autre et on partit.

Chapitre 4 : la grotte scellée :

On sortit de la ville de Tomag et alla en direction des falaises. On remonta le cratère dans lequel la ville était construite et arrivés en haut, on pouvait voir une ligne de falaise.

-Il faut les longer pour trouver l'entrée. Dit Yvan

On avança dans la direction de la falaise la plus proche pour pouvoir ensuite la longer sur la droite. On marchait depuis environ quinze minutes lorsqu'on trouva l'entrée : c'était un passage assez grand mais étroit. On entra et Yvan se retourna pour lancer un sort sur la surface du dessus. Il lança un jet d'eau très puissant et il y eu un éboulis qui boucha l'entrée.

-La grotte scellée est à nouveau fermée. Trouvons la sortie de l'autre côté maintenant.

On partit par le seul chemin qui nous était disponible. La plupart des monstres étaient facilement battable mais on ne pourrait pas utiliser notre magie de cette manière pendant tout le passage de la grotte, on décida donc de ne plus utiliser nos pouvoirs et de combattre les monstres avec nos armes. Yvan se battait avec deux épées courtes qu'il maniait avec une rapidité étonnante mais ses coups étaient plus faibles que les miens.
La lumière se faisait de plus en plus rare jusqu'à ce qu'on ne puisse plus avancer : on n'y voyait plus rien.

-Qu'est-ce qu'on peut faire pour produire de la lumière ? Demanda Yvan.
-Je peux utiliser mon pouvoir de foudre.
-Tu pourras l'utiliser combien de temps comme ça, aussi ?
-Je ne sait pas : je ne l'ai jamais fait.
-Essaye pour voir.

Je chargea mon pouvoir dans ma main sans l'utiliser et des éclair en apparu. Ils faisaient suffisamment de lumière pour pouvoir avancer. On continua comme ça pendant plus d'une heure quand de la lumière apparu par le plafond.

-Il faudrait qu'on remonte, dit Yvan qui commençait à flotter comme la première fois que je l'ai vu. Tu viens ?
-Je ne sait pas voler, lui répondis-je.
-Vraiment ? Dit-il en atterrissant. C'est assez simple quand on sait utiliser la magie : il faut que tu sentes toute ta force et celle qui t'entoure. Une fois que tu y arrives, tu utilises ta force sur celle qui t'entoure pour pouvoir monter ou descendre. Une fois que tu arriveras à monter ou descendre, tu pourras te déplacer latéralement.
-Ce n'est pas un pouvoir de vent ?
-Oui mais ce genre de pouvoir tout le monde peut l'apprendre : c'est comme apprendre à manier l'épée : je n'en ai pas mais je pense que j'y arriverais. Vas-y, essaye.

Je ressentais toute ma force, quelque chose d'étrange se passa : c'était la première fois que je ressentait toute ma force dans tout mon corps et il devint jaune comme la couleur de la foudre. Je cherchais à sentir la force qui m'entourait maintenant mais je n'y arrivais pas, j'utilisai ma force pour faire une pression sur l'air et je compris alors que Yvan parlait de l'air en disant "la force qui nous entoure" : c'est parce que c'était son pouvoir.

-Ca y est, tu as réussi à décoller : regarde !

J'ouvris les yeux et je pus voir que je lévitais à environ un mètre au dessus du sol.

-Super ! J'ai réussi !
-Vient on peut aller à l'étage supérieur maintenant.

C'était bizarre : je décollais et maîtrisais parfaitement mon corps : je pouvais aller là où je le souhaite. Le seul inconvénient, c'était que lorsque je vole : j'étais toujours entièrement entouré de foudre et que tous les ennemis pouvaient me voir. Mais je pouvais beaucoup plus facilement utiliser ma magie lorsque je ressentais tout mon pouvoir dans l'intégralité de mon corps.
On arriva à l'étage supérieur : une étrange odeur flottait dans l'air. On aurait dit que l'odeur venait d'hommes morts. Il y eu un bruit de craquement qui retentit pas très loin de moi. Je lançai une boule de foudre pour pouvoir voir jusqu'au bout de cette allée mais il n'y avait rien. On continua d'avancer en restant sur nos gardes. On passa à côté d'un mort en décomposition : c'était répugnant, on voyait à moitié son squelette, à moitié sa chair. On eu pas à le contempler trop longtemps : on entendit un mouvement d'air qui arrivait sur nous. Je vis une hache qui arrivait sur moi, je l'esquivai en une fraction de seconde. Une autre arriva sur Yvan, il n'eu pas le temps de l'esquiver : il la bloqua avec la force du vent alors qu'elle était à quelques centimètres de son visage.

-Qui nous attaque ? Me demanda-t-il.
-Je n'en sais rien.

On eu la réponse aussitôt : on vit une douzaine de soldats arriver sur nous en courant épées en l'air. Yvan se mit devant moi et envoya une immense tornade horizontale sur toute la longueur du tunnel. Les soldats se firent souffler mais ils se redressent aussitôt et nous rechargèrent sans attendre. Cette fois, c'est moi qui me mis en position d'attaque : je leur lançai un éclair chacun. Mais il n'y avait rien à faire : aussitôt qu'ils étaient tombés, ils nous rechargeaient.

-Ils ne sont pas humains, m'écriais-je en sortant mon épée.
-J'ai bien peur que ce soit la vérité, répondit Yvan.

En effet, un soldat avait baissé son bouclier : il s'agissait d'un squelette : un mort vivant.

-Comment on fait pour tuer quelqu'un qui est déjà mort ?
-Il faut lui lancer un sort de soin mais je n'en ai aucun.
-Il n'y a pas d'autres moyens ?
-Oui, peut être que si on les désintègre, ça marchera.
-Je ne peux pas invoquer Virtua : il n'y a pas assez de place ici.
-On va essayer de les démolir, me dit-il en sortant ses armes.

On leur fonça dessus. Je tenais fermement mon épée dans la main et de l'autre je chargeais des boules de foudre pour éjecter quelques ennemis pour n'en avoir qu'un à la fois sur moi. Je donnai un coup d'épée sur le premier mort vivant : je lui coupai la jambe et il tomba, je ne lui laissai pas de temps de répit : je le décapitai et dans un bruit d'explosion, il se désintégra. Yvan en avait déjà tué deux et était en combat avec un troisième. Il y en avait un qui allait attaquer Yvan dans le dos, je lui fonçai dessus et lui donnai un coup dans le crâne qui explosa. Il en restait encore sept et ils couraient tous vers nous : Yvan alla à leur rencontre et je le suivis. On en tua encore deux sur le passage, mais les autres ne s'étaient pas arrêtés et avaient continué à courir dans la direction par laquelle on était arrivés.

-Qu'est-ce qu'il leur prend ? Dis-je surpris.
-Je ne sais pas. Ils ont peut être eu peur.

On repartit. Le chemin qu'on suivait nous mena dans une salle énorme avec une cuve au milieu. De la lumière arrivait d'une salle tout au fond : environ 50 mètres plus loin. On passa par la cuvette au centre de la pièce et lorsqu'on arriva vers le milieu, le sol se mit à trembler.

-Quoi encore ?!?

Il y eu un autre mort vivant qui arrivait mais celui était quatre fois plus grand et possédait de la peau à quelques endroits de son corps.

-C'est quoi ça ?
-C'est un zombie géant. Me dit Yvan qui commençait à reculer. Appelle ta chimère !
-Virtua, aide-nous !

Rien ne se passa. Virtua ne venait pas.

-Pourquoi tu ne viens pas ?
-Je ne peux pas le combattre : le feu et la foudre ne l'affecte pas donc je ne suis d'aucune utilité contre lui. Il faut utiliser des sorts sacrés.
-Mais on n'en a pas !
-Oui, justement. Tu en as Max, mais tu ne sais pas encore les utiliser. C'est le moment de les apprendre maintenant.
-Je fais comment ?
-c'est à toi de le trouver. Je ne peux pas t'aider pour ça.
-Comment tu peux savoir que j'ai des pouvoirs sacrés de toutes façon ?
-Je suis dans ton âme : je vois toutes tes capacités. Malheureusement, je ne peux t'enseigner que celles qui sont de mon élément : le feu et la foudre.
-IL ARRIVE !!! Hurla Yvan.
-Tient bon Max, je sais que tu peux le faire.

Je pris mon épée et me prépara à me défendre mais avant qu'il ne m'ait donné un coup de son épée, il s'envola dans les airs et retomba lourdement sur la tête : Yvan lui avait lancé un sort de vent. Je n'attendis pas qu'il se relève : je lui donnai un coup d'épée dans le bras mais rien ne se produit. Juste après s'être redressé, il me donna un coup d'épée que je contrai mais il me fit quand même tomber au sol. Il allait m'en redonner un que je ne pourrais pas éviter mais, une fois de plus, il s'envola et retomba grâce à Yvan. Cette fois, il se redressa très rapidement et fonça sur Yvan pour se venger. Mon ami s'envola par dessus le zombie et retomba derrière lui en enfonçant ses deux épées dans le dos. L'ennemi poussa un hurlement et donna un coup de poing sur Yvan qui vola à l'autre extrémité de la cuve. Je lui fonçai dessus et lui donnai un coup d'épée qu'il contra et contre-attaqua. Je pris son épée dans l'épaule et un coup de poing dans le ventre d'affilée. Je ne parvenais plus à me le lever, Yvan ne s'était toujours pas redressé, lui aussi ne pouvait plus se lever. Je tentai de me lever mais n'y arrivai pas. Le zombie me donna un coup de pieds et je me retrouvai au fond de la cuve juste à côté de Yvan. Le zombie jouait avec nous. Je parvins à me mettre à genoux mais la douleur à mon épaule était en train de se propager dans tout mon corps. L'ennemi approchait en prenant son temps, je voulu flotter comme me l'avait appris Yvan mais au moment où je commençais à décoller, tout devint blanc autours de moi. Je compris alors que la lumière blanche venait de moi. Le zombie fut ébloui tandis que moi, j'avais récupéré toute mon énergie sans savoir pourquoi. Je volais à environ un mètre du sol et le zombie continuait d'approcher. Je mis ma main en avant en m'avançant vers l'ennemi, un rayon blanc en sorti et le transperça. Il hurla à nouveau et, à son tour, il mit la main en avant tandis que tout s'assombrissait. Il cria :

-ATOMNIUM !!!

Le sol devint rouge en dessous de moi, je mis mes mains dans cette direction et une protection rouge apparut juste au moment où une énorme explosion m'arrivait dessus. Je fus propulsé au sol mais me relevai instantanément, la lumière qui émanait de mon corps s'intensifia.

-SIDERAL !!!

Je ne compris pas pourquoi j'avais hurler ce mot : il n'avait aucun sens pour moi. Mais Yvan paru très surpris, il avait l'air de connaître ce mot. Dix boules blanches apparurent autours du monstre, elles tournaient très rapidement. Quelques instants plus tard, il y eu une détonation et chaque boule lança un rayon blanc sur l'ennemi qui tomba a genoux. Les rayons persistèrent pendant que les boules se rapprochaient du zombie jusqu'à le toucher. Au moment de l'impact, il y eu une explosion énorme qui éclaira toute la pièce avec de la lumière blanche. Lorsque la fumée se dissipa, le zombie était allongé sur le ventre, il était en train de se désintégrer : il y avait de la fumée grise qui s'échappait de son corps. Une vingtaines de secondes plut tard, le zombie avait disparu. Je sentis toute ma force disparaître aussi, tout le blanc qui m'entourait devint noir.
J'ouvris les yeux, Yvan était penché vers moi. Je me redressai, toute la lumière blanche avait disparue et la grotte était à nouveau sombre.

-Qu'est-ce qu'il c'est passé ? Demandai-je.
-Tu es devenu blanc et tu as envoyé des sorts sacrés très puissants sur ce monstre. Mais tu as dû dépasser tes limites parce que tu t'es évanoui juste après l'avoir tuer. Je n'arrive pas à croire que tu as réussi à contrer un atomnium et que tu es lancé un sidéral entier ; même certains mages très puissants n'y arrivent pas.
-Ca veut dire quoi sidéral et atomnium ?
-Sidéral est un sort sacré très puissant, je ne connais pas sa signification, mais atomnium c'est l'explosion atomique : un sort de magie noire très avancé : je suis étonné que tu y ais résisté.
-J'ai lancé un sort pour me protéger aussi.
-Tu as utilisé le blindage ? Une protection rouge ?
-Oui, c'est ça.
-C'est aussi un sort très puissant, mais de magie blanche cette fois.
-Comment ça se fait que j'ai pu utiliser des sorts si puissants et regagner toute ma force alors que je ne pouvais pratiquement plus me lever.
-Je ne sais pas. Peut être as-tu des ressources cachées.
-On repart ? On est presque arrivés.
-Mange d'abord ça. Me dit-il en me donnant un bout de pain. Tu as besoin de reprendre des forces.
-Je suis resté évanouit pendant combien de temps ?
-Je ne sais pas. Peut être deux heures. J'ai cassé ma montre pendant le combat.

Après avoir manger, je me sentais mieux. On sorti de la cuve et on alla dans la salle suivante où il y avait de la lumière qui arrivait par le plafond. On utilisa le pouvoir de lévitation pour arriver à l'étage supérieur. On arriva, en fait, sur la grotte : on était dehors. D'ici, on pouvait voir une ville en contrebas pas très loin et beaucoup plus loin, il y avait un volcan qui crachait de la fumée noire.

-C'est le temple de feu. Me dit Yvan.
-Le volcan ?
-Oui, c'est là où on va.
-Il y a une ville à côté?
-Je ne sais pas. Je ne suis jamais allé plus loin que cette grotte. On ferait mieux d'aller se reposer dans celle qui est juste en dessous. Ce doit être Falmor.
-Comment tu le sais ?
-On m'en a déjà parlé à Tomag : certaines personnes voyagent beaucoup et parlent de leur voyage dans les auberges. J'y descendais de temps en temps pour aller écouter ces histoires. Maintenant, c'est moi qui en vie une.

On descendit jusqu'au pied de la grotte scellée et on continua à marcher pendant environ dix minutes avant d'arriver.

Chapitre 5 : 1-La légende d'Aval :

On arriva dans la ville et la première chose que je demandai fut "Où est l'auberge ?", Yvan éclata de rire. Yvan donna les 50 gils que coûtait la nuit dans l'auberge et on alla se coucher.
Le lendemain, vers 10h, je fus réveiller par des frappement à la porte : c'était la personne qui nous avait accueilli dans l'auberge.

-Le maire voudrait vous voir, nous dit-elle.
-Pourquoi ? Demandai-je d'une voix pâteuse.
-Je ne sais pas, je transmets simplement le message qu'on m'a donné.
-Où habite-t-il ? Demanda Yvan qui paraissait beaucoup plus réveillé que moi.
-Vous ne pouvez pas rater sa maison : dès que vous quittez l'auberge vous allez vers la droite et à la première intersection vous prenez à gauche, c'est la seule maison de la ville à être rouge.
-D'accord, on y va tout de suite.

On sorti de l'auberge et on passa vers la droite. Arriver à l'intersection, on vira vers la gauche et on marcha jusqu'à ce qu'on trouve une maison rouge. C'était, pour l'instant, la plus grande de la ville. On appuya sur la sonnette. Une dame nous ouvrit la porte.

-Qui êtes vous ?
-Le maire nous a demandé de venir le voir et on nous a dit que c'était ici.

Elle nous regarda attentivement et nous fit entrer.

-Il est au deuxième étage, nous dit-elle.

On y alla. Un homme d'une cinquantaine d'années nous attendait à cet étage. Il nous fit entrer dans une pièce ronde avec une table au milieu. On se mit autours de la table sur une chaise.

-Bienvenue, dit le maire dès qu'on fut assis. J'ai entendu dire que vous êtes arrivés par la grotte scellée. J'aurais aimé savoir si c'est vrai.
-Oui, répondit simplement Yvan. Pourquoi voulez vous le savoir ?
-Dans cette grotte, il y a un roi. Un roi démoniaque, tellement méchant qu'il a fini par se transformer en zombie. C'est pour ça qu'on a fait fermer la grotte. Avez-vous rencontré ce roi ?
-Oui, on l'a même battu.
-Vous l'avez battu ?!? Il y a longtemps, il vivait dans ce village et était très connu parce qu'il maîtrisait des sorts très puissant tel que Ultima. Il ne vous l'a pas lancé, je le sais parce que vous n'y aurez pas résisté. Comment vous avez fait pour le battre ?
-Pendant tout le combat, c'est lui qui a dominé mais à un moment, Max est devenu tout blanc et c'est mis à lancer des sorts sacré de magie blanche très puissante : il l'a achevé par un sidéral et a résisté à un atomium.
-Très intéressant, je demanderai à un savant d'étudier se phénomène. Que comptez-vous faire ? Vous n'avez pas traversé la grotte pour simplement venir ici?
-On est à la recherche des pierres d'énergie : on veut les réunir avant que d'autres ne s'en emparent pour acquérir une puissance énorme. Ils ont déjà une pierre et la seconde se trouve dans le temple de feu. C'est là que nous nous rendons.
-Le temple de feu…. Voulez savoir comment il est apparu ?
-Pourquoi pas ?
-Il y a environ un millier d'années, il y avait un village et, non, un volcan. Un jour un trou est apparu au centre du village et le lendemain il y a eu une irruption énorme : la lave est monté à environ 100 mètres au dessus du sol et en retombant, elle c'est solidifiée au contact avec le sol. La ville a disparue sous le volcan. D'après les légendes, elle s'appelait Aval. Il est possible qu'il y est encore des survivants mais ils n'ont jamais pu sortir du volcan : le seul moyen d'y entrer et d'en sortir c'est de passer par le sommet et pour cela il faut maîtriser la capacité de flotter dans les airs.
-Personne n'a jamais réussi à partir ? Comment auront-ils fait pour survivre ? Il n'y a aucune ressource dans un volcan !
-C'est ce que les voyageurs qui y sont allés m'ont raconté, je ne peux pas dire que c'est vrai mais je n'ai rien pour le nier. Certains disent qu'ils entendent des voix à travers les murs du volcan. Sinon, je ne peux vous empêcher de faire ce que vous compter faire mais je tiens tout de même à vous dire que tout ceux qui sont entrer dans ce volcans n'en sont pas ressorti. Préparez vous bien avant de partir : il y a un magasin d'armes à l'entrée de la ville, vous pourrez vous en acheter avec cet argent. Il y a 1000 gils, c'est pour vous remercier d'avoir battu le roi zombie.

Il nous donna un sac rempli de pièces.

-Merci.
-Non, c'est à moi de vous remercier. Je vous souhaite bonne chance pour votre voyage. Revenez ici, une fois que vous aurez cette pierre, je vais faire des recherches sur les autres pour savoir où elles se trouvent et pour que vous sachiez où vous devez aller.
-Très bien, merci de votre aide. Au revoir.

On parti vers le magasin à l'entrée du village. Il y avait exactement la même épée que j'avais à 250 gils.

-Tu sais combattre avec deux épées ? Me demanda Yvan.
-Un peu mais c'est limité : je ne l'ai fait qu'une seule fois.
-C'est la même épée que tu as, je pensais te l'acheter pour que tu puisses combattre avec deux épées de forces égales. Qu'est-ce que t'en dit ?
-Ouais, je veux bien !

On acheta alors cette arme. Yvan acheta plein de potions différentes et je me demandais à quoi elles pourraient servir. Après avoir dépensé la moitié de ce que le maire nous avait donné on sorti du magasin et on parti vers le temple du feu.
Il y avait une route qui y menait directement : un sentier, plutôt. Des deux côtés de ce chemin, il y avait une forêt. Sur le sentier, il y avait quelques monstres qui se manifestaient mais ils ne duraient jamais très longtemps. Pendant le trajet, comme les monstres étaient faibles, je m'exerçais au nouveaux sorts que j'avais appris : la magie blanche. Je ne savais utiliser que le soin mais à chaque fois que je le faisais, je l'améliorais, je sentais que le soin faisait de l'effet mais je sentais aussi mon énergie diminuer.

-Tu ne peux pas faire de la magie éternellement, me dit Yvan. Au bout d'un moment, tu ne peux plus en faire par manque d'énergie. Je pense qu'il faudrait mieux arrêter maintenant : pour que tu sois en forme pour le temple de feu. On va peut être revoir Ethos et Elis là bas.
-Oui, t'as raison.

On était arrivé aux pieds du volcan, il ne restait plus qu'à trouver un moyen d'y entrer. Pendant longtemps, on ne fit que de l'escalade : on était pas près d'arriver au sommet, on avait à peine fait le quart qu'on était déjà fatiguer de monter. On s'était assis un instant pour récupérer, lorsqu'on se releva pour repartir, il y eu un tremblement pendant deux ou trois secondes.

-Qu'est-ce que c'était ? Demandai-je affolé.
-On est sur un volcan : c'est un peu plus turbulent que sur le sol. Enfin, j'espère que c'est ça.

On trouva un chemin qui s'enroulait autours du temple de feu. On le pris et continua à monter. Un nouveau tremblement me fit perdre l'équilibre et je tombai au sol. Il y eu un éboulis qui bloqua le chemin. Yvan dégagea les rochers avec une tornade.

-J'espère qu'il n'y a personne en dessous, dit-il dans un sourire.

Je me relevai et on continua. On approchait du sommet, il nous restait encore une dizaine de mètres à monter. Ca faisait déjà plus de quatre heures qu'on était parti de la ville.
On arriva au sommet, on pouvait voir à l'intérieur du volcan : il y avait au moins cinquante mètres avant d'atterrir au sol.

-Il va falloir flotter pour y arriver sans bobos.
-Oui. Pourquoi on n'est pas venu jusqu'ici en flottant aussi ?
-C'était trop haut, on aurait pas pu durer jusque là : on peut décoller mais selon la force de celui qui utilise le pouvoir, on ne peut voler qu'à une certaine distance. Moi, j'arrive à voler jusqu'à environ dix mètres sans trop de difficultés.

Au moment où on allait descendre, des boules de feu nous foncèrent dessus et s'arrêtèrent à bonne distance de nos épées : il y avait trois monstres de feu.

-Ce sont des succubes, me dit Yvan. Fait gaffes, elles peuvent t'exploser dessus si tu ne les tues pas assez rapidement.

Je lançais un sort de foudre sur la première mais ça ne lui fit rien. Yvan lança une tornade d'eau qui fit désintégrer la première boule. La deuxième et la troisième doublèrent de volume et une des deux m'envoya un jet de flammes que j'esquivai

-Il fait chaud ! Dis-je en me redressant.

Yvan envoya un jet d'eau sur celle qui n'avait pas fait d'attaque et elle n'aima pas : elle tomba jusqu'en bas du gouffre tandis que l'autre grossissait encore. Elle faisait maintenant près d'un mètre de diamètre maintenant alors qu'elle faisait à peine 20 centimètres au départ. Je voulu aller lui donner un coup d'épée : je m'envola vers elle mais Yvan m'en empêcha.

-Elle va exploser, il faut descendre, vite !

On était déjà descendu de dix mètres lorsqu'on l'entendit exploser. Pendant un moment, il n'y eu plus de lumière : la grotte était obstruée par l'explosion.
On toucha le sol au moment où la lumière réapparu. On était arrivé à l'intérieur du volcan.

Chapitre 5 : 2-Le guerrier mystérieux :

L'intérieur du volcan était sinistre : le sol était noir et brûlant, les parois étaient également noires mais on distinguait tout de même un chemin étroit qu'on emprunta. On arriva dans une salle énorme mais très basse, il s'agissait d'un village : le village qui s'était fait engloutir par le volcan. Il n'y avait pas l'air d'y avoir quelqu'un de vivant, on alla vérifier. On entra dans la première maison, on arracha la porte en voulant l'ouvrir.

-Ce village est en ruine, on ne trouvera personne ici. Dit Yvan en regardant dans la maison.

On traversait le village pour aller chercher la pierre mais on s'arrêta brusquement : il venait d'y avoir du bruit dans la maison qu'on venait de passer.

-Il y a encore quelqu'un de vivant ???
-Ca m'étonnerais : le volcan a engloutit le village il y a 1000 ans, c'est peut être un monstre. On va voir ?
-D'accord, dis-je en sortant mon épée.

On s'approcha de la porte et on l'ouvrit sans faire de bruit. La maison était redevenu très calme; elle était éclairée par un feu dans une cheminée se qui nous prouvait bien que quelqu'un était là. On entendit un bruit d'air derrière nous, je me tournai pour voir ce qui l'avait provoqué et je fis un bond en arrière pour éviter de me prendre un bâton dans la tête.

-Qu'est-ce que vous faites ici ? Demanda la fille qui avait tenté de me frapper.
-On cherche une pierre, répondit aussi Yvan.
-Il n'y en a pas ici. Pourquoi vous voulez une pierre ?
-Ces pierres donnent de la force à ceux qui la possède, il en existe quatre, si les quatre sont réunis, elles donnent des pouvoirs surpuissants à tous ceux qui sont autours. On essaie de s'emparer des pierres avant deux autres personnes qui veulent les utiliser pour faire le mal.
-Ton histoire est bizarre. Vous pouvez me montrer une de ses pierres ?
-Non, la seule que j'ai pu toucher est entre les mains de ces deux individus.
-Et vous croyez qu'il y a une pierre dans mon village ?
-Non, pas dans ce village, dans le volcan…. Tu habites ici ?
-Bien sûr, vous êtes dans ma maison là.
-Pourtant, on n'a vu personne, tout semble être à l'abandon ici.
-Je sais, je suis la seule à être encore en vie : depuis que je suis née, j'ai vécu ici avec tout le village mais il y a 2 ans, quelqu'un est venu et a tué tout le monde sans rien dire et est reparti. J'étais en train de me promener dans le volcan quand ça c'est passé, c'est un villageois qui m'a raconté ça avant de mourir.
-Et comment vous avez fait pour survivre pendant 1000 ans ???
-On chasse les monstres et on les mange.
-BERKKKK !!! M'exclamai-je en me mettant la main devant la bouche.
-Tu connais bien cet endroit alors. Tu peux nous aider à trouver cette pierre ? Demanda Yvan en ignorant mon comportement.
-Je ne pense pas que ça pose un problème que je vous aide, dit-elle en souriant. Vous vous appelez comment ? Moi c'est Carla.
-Moi c'est Yvan et lui c'est Max. Tu sais utiliser la magie ?
-Les sorts de feu seulement.
-C'est déjà mieux que rien, tu as quel âge ?
-17 ans dans quelques jours.
-J'ai 19 ans et Max en a 15. Tu sais où on peut aller ?
-Je crois le savoir : j'ai vu une énigme sur le mur pendant une de mes balades, c'est sûrement là, non ?
-Oui c'est là, dis-je plus attentif, il y en avait une dans le temple de Hitil avant d'atteindre la pierre de foudre. Tu nous y amènes ?
-Allez, venez !

On sorti de la maison, Carla mis plus de temps pour arriver : elle était aller chercher un sac. On sorti du village par là où on était arrivé et on retourna à la lumière du jour au centre du volcan. On passa par un chemin qu'on avait pas vu à notre arrivée : il était entièrement dans l'ombre. Il n'y avait plus du tout de lumière et on avançait pratiquement à l'aveuglette, je fis donc comme dans la grotte scellée : je produit de la lumière avec mon pouvoir de foudre. On descendait de plus en plus profondément et la chaleur était de plus en plus importante : Yvan fit du vent autours de nous pour rafraîchir. On arriva devant un pont.

-Qui a pu construire un pont ici ? Demandai-je surpris
-Sûrement mes ancêtres. Répondis Carla. Il a toujours été présent pour moi.
-C'est de la lave en dessous ? Demanda Yvan.
-Oui.

Je lançai un éclair dedans : c'était du liquide rouge qui déferlait.

-C'est pas étonnant qu'il fasse si chaud !

En réponse à mon éclair il y eu 4 nouvelles succubes qui arrivèrent par-dessous le pont. On alla rapidement sur le sol au cas où le pont venait à s'effondrer.

-Encore elles !!! Cria Carla. Ca fait au moins dix fois qu'elles attaquent le village !
-Tu as l'air de bien les connaître. Dis-je en prenant mon épée. Cette fois, elles sont à ma portée, je vais pouvoir voir ce que mes attaques physiques donnent sur elles.
-Pas grand-chose : j'ai déjà essayé.

La première succube avait déjà commencé à gonfler et la deuxième nous lança un jet de flamme. J'envoyai un rayon de foudre pour contrer l'attaque et j'en profitai pour donner une taillade sur un ennemi qui passait à côté de moi en essayant de nous encercler. Le coup d'épée fit tomber la succube au sol mais rien de plus.

-Tu vois. Il faut utiliser de la magie. Je crois que celles là elles n'aiment pas l'eau.

Yvan lança une tornade bleue : elle était constituée d'eau, je lançai un rayon de foudre dedans qui donna une couleur jaune à la tornade. Les deux succubes qui étaient dedans disparurent lorsque la tornade se dissipa. Il ne restait plus que les deux premières. Il y en avait une qui était encore sur le point d'exploser : elle était énorme. Elle était au dessus du pont : si je lui tapais dedans elle tomberait dans la lave. A la grande surprise de tous je retournai sur le pont et donnai un coup sur la succube qui tomba comme je l'avais prévu mais, chose à quoi je n'avais pas pensée, la succube explosa dans la lave et il y eu une vague énorme qui remonta droit sur nous. Il n'y avait pas d'issue possible à part la fuite mais le dernier monstre nous barrait la route. Carla tapa au sol avec son bâton et une lumière rouge monta jusqu'au dessus de nos têtes. Au contact de la paroi qui venait d'arriver, la lave se fit éjecter dans tous les sens et on ne fut pas touché. La dernière boule rouge nous fonça dessus mais se pris un coup de bâton avant de nous atteindre, Carla l'avait assommé. Yvan en profita pour lui envoyer une tornade qui clôtura le combat.

-C'était quoi le voile rouge que tu as fait apparaître tout à l'heure ? Demanda Yvan.
-C'était une protection à base de feu : elle repousse toute attaque de feu même si elle est très puissante. Même si c'est du liquide. Il faut continuer le long du fleuve.

Nous repartîmes vers le bas du volcan en longeant la lave. Je n'avais presque plus d'énergie et la foudre que j'utilisais pour faire de la lumière commençait à faiblir.

-J'ai pris se qu'il faut pour ça, dit Yvan en fouillant dans son sac. Boit ça.

Il me donna une fiole sur laquelle il y avait marqué "éther". Ce n'était pas mauvais, juste pâteux. J'en pris une gorgée et je sentis comme une décharge électrique déferler dans mon corps et la foudre refit autant de lumière qu'au départ.

-L'éther permet de redonner de l'énergie magique. Tu ne pouvais plus faire de foudre parce que tu n'avais plus suffisamment de cette énergie : maintenant tu dois en avoir récupérer pas mal.
-Oui, ça marche.

Ca faisait environ une heure qu'on avait passé le pont et on arriva à une intersection : la lave prenait le chemin de droite. Carla nous dit qu'il fallait prendre l'autre et on continua d'avancer dans cette direction. Ce chemin déboucha dans une salle circulaire à peu près aussi grande que le trou par lequel on était entré dans le volcan.

-L'énigme est dans le chemin qui est en face. Affirma Carla.
-On y est presque !

Le sol trembla pendant une dizaine de secondes.

-Rassure-moi, c'est normal ça, hein ?
-Euh…. Normalement ça ne devrait pas trembler. Mon père me disait que si ça tremble de trop il faudrait partir.
-Pourquoi ?
-Peut être que c'est dangereux, je sais pas.

Le sol trembla de nouveau et une partie du plafond explosa. On était, maintenant éclairés par la lumière du jour. J'arrêtai donc d'utiliser mon pouvoir. Celui qui avait provoqué l'explosion était un homme très grand et habillé tout en noir. Il paraissait surpris.

-Qui êtes vous ? dit-il. Vous ne devriez être que deux. Vous devriez être aussi plus âgés. Ce ne peut être vous mais maintenant que vous êtes ici, je vais devoir vous tuer. Montrez moi ce que vous valez.

On eu même pas le temps de dire quoi que ce soit que des épées apparurent dans tous les sens et nous foncèrent dessus. Elles faisaient au moins deux mètres de long chacune. Je pris mes deux épées et me défendis du mieux que je pouvais, Yvan envoyait des mini tornades un peu partout et Carla se défendait tant bien que mal avec son bâton. La lutte contre les épées dura cinq minutes à peu près et le mage les stoppa. Il refit le même geste que la fois précédente mais cette fois les épées sortirent du sol et y retournèrent, on eu juste le temps de les éviter.

-Il faut flotter ! Dit Yvan.

On s'envola à environ trois mètres pour être sûrs que les épées ne nous toucheraient pas mais Carla semblait ne pas savoir le faire : elle courait un peu partout pour esquiver toutes les lames qui s'en prenait à elle. Je pensais foncer sur le mage pour le déconcentrer mais c'était trop dangereux, Yvan avait la même idée que moi et me fis signe d'aller dernière lui pendant qu'il attirerait son attention. Il se mit juste devant lui et envoya une tornade autours de lui, j'en profitai pour le contourner et me mettre derrière lui. Dès que la tornade disparus, je lui fonçai dessus et lui donnai un coup d'épée mais il pris une de ses épées qui était apparue instantanément dans sa main et en donna un coup très puissant sur mon épée qui me fis tomber à pas moins de deux mètres à côté de lui. Il n'y avait plus d'épée dans la salle et Carla allait bien.

-Vous êtes vraiment surprenants, vous savez ? Pour des enfants, vous vous défendez très bien. Mais que feriez vous si je regroupais ces deux attaques ?

Comme il venait de le dire, les épées recommencèrent à nous charger et apparaissaient au sol : les deux attaques étaient combinées. Cette fois c'était plus dur : on volait tout en attaquant les épées qui nous fonçaient dessus; Carla avait mis une protection autour d'elle : elle était argentée et empêchait aux épées de la frapper : elle devait cependant beaucoup bouger pour ne pas se faire empaler par une épée qui viendrait du sol.
Quelques instants plus tard il n'y eu plus rien à nouveau. Yvan et moi retournâmes au sol : on avait plus la force de voler.

-Pourquoi, il c'est encore arrêter ? Il a pire que les épées ? Dis-je en essayant de reprendre mon souffle.
-J'espère pas : on va avoir du mal sinon.

On entendit des pas derrière nous. C'était Ethos et Elis qui arrivaient. Le mage les regardait et cette fois il sourit.

-Enfin, je me demandais si vous arriverez un jour.
-Tu nous attendais ? Demanda Elis qui paraissait aussi surprise que Ethos.
-Pourquoi ? Demanda Ethos.
-Réfléchissez un peu. Pourquoi prendrais-je la peine de vous attendre si ce n'est pour vous tuer. Vous ne prendrez pas les cristaux ! Cette planète est pour moi !

Il chargea un météore énorme en un rien de temps et l'envoya sur Ethos et Elis. Il y eu une explosion énorme alors qu'ils étaient arrivés juste à côté du mage et utilisaient des petites épées contre celle géante.

-C'est notre chance, on s'en va rapidement et silencieusement. Va à la porte, je vais chercher Carla.

Je lui fis "oui" par un signe de tête et je commençai à courir en direction de la pièce où on devait aller en évitant toutes les attaques qui se perdaient. J'arrivai dans le passage et regardai ce qui se passait en attendant Yvan et Carla : les combattants se battaient à l'épée et en l'air en s'envoyant des boules de feu quand il s'agissait d'Ethos, des pics de glace quand il s'agissait d'Elis et des ondes vertes pour l'inconnu.

-Ca y est, on peut y aller. Me dit Carla qui reprenait son souffle.
-Tu connaissais cet homme ? Demandai-je à Carla.
-Oui : c'est celui qui a tué tout le monde de mon village il y a deux ans.
-Ethos et Elis semblent bien le connaître en tout cas. Allons y.

On parti dans le chemin en courant accompagnés des explosions du combat. On arriva très rapidement au mur sur lequel il y avait l'énigme.

Allume la lumière et chauffe la stèle pour qu'elle bouge

Dans la petite pièce circulaire, il y avait quatre emplacements qu'on pouvait allumer autours de la marche au milieu.

-Utilise ton pouvoir de feu pour allumer les torches, dit Yvan.
-Je l'avais déjà fait mais ça ne marchait pas, répondit Carla en le faisant.
-Après, tu lanceras un rayon de feu sur la stèle, d'accord ?
-Oui, on lance comment un rayon ?
-Au lieu de charger ton attaque et la lancer tu la lances au fur et à mesure qu'elle vient.

Elle essaya deux fois avant s'y arriver. Elle lança un rayon et au bout de trois secondes la stèle devint rouge. On monta dessus et elle nous emmena encore plus profondément. On descendit pendant environ cinq minutes, on était à nouveau dans un couloir sombre. On avançait lorsqu'il y eu un autre tremblement suivi d'un grondement.

-S'ils continuent comme ça il vont finir par faire exploser le volcan !!! S'exclama Yvan.

On arriva dans une pièce semblable circulaire semblable à celle du combat : je pense même qu'on étais en dessous de cette pièce car le plafond était tellement haut qu'on ne pouvait même pas le voir. Il y eu un nouveau tremblement et on entendit une explosion venir du haut.

-Oui, on est bien en dessous d'eux. J'espère qu'ils ne vont pas exploser le plafond, Dit Carla.
-Il y a la pierre, là-bas ! Dis-je en courant vers elle.

La pierre était au centre de la pièce. Lorsque je tentai de la prendre le pilier sur lequel elle était disparut et un cercle rouge apparu sous mes pieds. J'eu le bon sens de partir rapidement car un nouveau monstre en était sorti.

-Bienvenue dans le temple de feu jeunes hommes, dit-elle. Je m'appelle Ifrit, je suis une chimère de feu. Je vais tester si vous mériter de prendre la pierre de feu. Si vous parvenez à me battre, je vous laisserez la pierre et me joindra à vous.

Il me sauta directement dessus et m'écrasa, je ne pouvais plus rien faire. La chimère s'envola et se fit éjecter un peu plus loin par une tornade.

-M'oblige pas à le refaire, c'était lourd, me dit Yvan dans une grimace. Invoque Virtua : tu as le temps là.

Je n'y avais même pas pensé contre le mage. Je m'en voulais vraiment pour ça là.

-Virtua, aide nous s'il te plait !

Un cercle orangé apparut juste devant moi et ma chimère se dressa face à Ifrit. Virtua s'envola tandis qu'Ifrit frappa au sol pour provoquer un séisme, il chargea une boule de feu énorme et l'envoya sur Virtua qui se la prit de plein fouet. Il riposta avec un rayon jaune énorme mais il échoua. Ifrit sauta puis essaya de frapper l'oiseau mais Virtua pris de l'altitude et s'écrasa sur lui : la chimère de feu s'écrasa au sol tandis que Virtua envoyait des boules oranges. Ifrit les esquiva et sauta très haut, il se stabilisa et chargea une boule au niveau de sa bouche. Il l'envoya : elle était tellement rapide qu'on ne la vit même pas partir. Elle était maintenant autours de Virtua, la chimère de feu retourna au sol et donna de grands coups au sol avant d'attraper un débris d'au moins trois mètres de long sur deux mètres de large et il l'envoya de toutes ces forces sur Virtua. Il y eu une explosion énorme, Ifrit pensait avoir gagner mais la chimère de foudre avait déjà préparé son attaque ultime aussi : elle fonça sur Ifrit en tirant deux rayons oranges et il y eu une deuxième explosion aussi grosse que la première. Lorsque la fumée disparut, il n'y avait plus personne. Virtua apparu en premier.

-C'est bon, il est vaincu, dit-il. Il arrive.

Quelques secondes plus tard, Ifrit arriva de la même façon que la première fois.

-Je dois avouer que vous êtes très forts. C'est un honneur de me joindre à vous. Prenez la pierre.

Le socle réapparu avec la pierre dessus.

-Qui maîtrise le mieux les pouvoirs de feu ?
-C'est moi, dit Carla. Enfin je pense.
-Oui c'est vrai, affirma Yvan.
-Prépare toi je vais entrer dans ton âme.

Ifrit disparut et Carla devint rouge pendant un moment avant de redevenir normale. Je toucha la pierre et me fis éjecter comme la première fois. La deuxième fois je la pris et la mis dans le sac d'Yvan. Il y eu aussitôt une autre explosion : le plafond était très haut et on ne pouvait pas le voir mais là, on le voyait nettement : il était devenu rouge et s'était de la lave qui nous tombait dessus. On voyait le jour par la nouvelle ouverture qui s'était formée. Carla refit une protection comme tout à l'heure autours de nous.

-Montez sur moi, dit Virtua. Je vais vous amener dehors : le volcan va exploser. Un des trois hommes qui combattait tout à l'heure a produit une explosion trop puissante avant de partir.

On monta sur Virtua et on vola très rapidement vers le haut. On passa là où il y avait eu le combat : il n'y avait maintenant plus que du vide. On montai encore plus haut et on sorti du volcan. Virtua nous posa dans la forêt et disparu.

-Viens Carla : il faut se dépêcher ça va exploser.
-Je ne peux pas laisser ma maison comme ça !!!
-Si tu restes là, tu vas mourir ! Allez viens.
-D'accord mais …..
-On parlera au village on n'a pas le temps.

On couru le plus vite possible vers le village : cinq minutes plus tard le volcan explosa et des déflagrations arrivaient jusqu'à nous. On continua à courir et on sorti de la forêt, ici on s'arrêta et on regarda les dégâts : le volcan n'était plus là et la forêt était en feu. Un nuage noir très épais était apparu dans le ciel et provoquait la nuit alors qu'il devait faire encore jour.
On continua à courir jusqu'au village pour expliquer ce qui s'était passé au maire.

Chapitre 6 : la traversée de l'océan :

Première partie : l'entraînement :

On arriva au village essoufflés et fatigués, il n'y avait personne. La première chose que je fis, c'est aller voir le maire. Je frappai à sa porte, il nous l'ouvris et eu du mal à nous reconnaître tellement on était sales. Il nous fit entrer et on s'installa dans la même pièce que la dernière fois.

-J'ai cru que vous étiez morts. Nous dit-il sans détours. Ca me soulage de voir que j'avais tort. Qui êtes-vous ? Demanda-t-il directement à la nouvelle.
-Je m'appelle Carla.
-On l'a rencontré dans le volcan : c'est la seule survivante du village qui a été englouti.
-Donc les rumeurs qui circulaient étaient exactes : les voix qu'on entendaient derrière les parois du volcan étaient celles des villageois.
-A propos : où ils sont les habitants de ce village ?
-Ils sont aller éteindre le feu qui était dans la forêt. Vous savez ce qui a provoqué l'explosion du volcan ?
-C'est un guerrier habillé en noir qui a lancer des attaques surpuissantes sur Ethos et Elis : c'est ce qui a provoqué le réveil du volcan. Affirma Yvan.
-Très bien … Où comptez-vous aller maintenant ? Si vous voulez aller chercher les autres pierres, il vous faudra traversez l'océan à l'est de la ville. Il y a un bateau qui part demain matin pour Porat. Vous pourrez l'emprunter, j'irais les prévenir ce soir.
-Merci pour votre aide monsieur.
-Mais il n'y a pas de quoi ! Allez vous reposer maintenant, vous avez l'air éreintés.

On était sur le point de partir lorsque le maire m'appela.

-Max ! J'ai quelque chose à te dire.
-Partez devant je vous rejoindrez.
-Tu te souviens de ce que tu m'avais dit à propos de ta transformation dans la grotte scellée ?
-Oui, bien sûr !
-J'ai demander à un scientifique de faire des recherches dessus et il n'a trouvé que ce livre.

Il me tendit un livre intitulé "l'enfer de la magie".

-C'est un livre de magie noire très avancée. Dedans, il y a une page qui explique un phénomène qui se rapproche à ce qui c'est passé : lorsqu'un mage a des pouvoirs cachés, il se peut qu'il change d'apparence et qu'il utilise toute la puissance de l'élément qui lui est caché : ce jour là tu étais entouré de lumière blanche. Le pouvoir que tu te servais était le sacré, non ?
-Oui, c'est vrai. Et ma chimère m'avait dit juste avant que j'étais capable d'utiliser les pouvoirs de soin. Et le pouvoir de soin est un pouvoir sacré.
-Je croix que tu peux changer d'apparence pour utiliser des sorts de magie noire très puissants : tu en es capable selon moi. Je te laisse le livre, va te reposer maintenant.

A l'auberge, j'expliquai ce que le maire m'avait dit avant de me coucher. Je m'endormi presque aussitôt.
Le lendemain quand je me réveillai, Yvan et Carla dormaient encore. J'en profitai pour lire la page du livre que le maire m'avait montrée. Il y avait des choses très impressionnantes dedans : il y avait des illustrations qui montraient les différentes formes qu'on pouvait prendre mais il y avait d'indiquer qu'elle n'y était pas toutes : qu'il y en avait encore beaucoup d'inconnues. Les transformations sont très utiles mais lorsqu'on n'est pas assez fort, il est impossible de contrôler la puissance de ses attaques et parfois même de contrôler son corps. Pour pouvoir se transformer, il faut s'entraîner et à un moment le magicien saura qu'il est prêt à se transformer : il y a cependant des cas plus rares lorsque le mage libère son potentiel caché : ses attaques sont dévastatrices et le contrôle est total. En résumé, si je voulais avoir une chance de me transformer à nouveau, il faudrait que je m'entraîne dur à moins de devoir utiliser mon potentiel sacré sur un ennemi trop puissant. Je pensais que je pourrais m'entraîner dans le bateau avec Carla et Yvan.

Il était bientôt 10 heures, le bateau partait à 11 heures. Il fallait que je les réveille pour qu'on ne le rate pas.

-C'est déjà l'heure de partir ? Dit Carla d'une voix pâteuse.
-Oui.

Yvan se réveilla avant même que je l'approche. Dix minutes plus tard on était prêts à partir.
On passa dire au revoir au maire qui nous dit où il fallait aller pour arriver au bateau. On sorti de la ville en direction du port.

La route était dégagée : il n'y avait pas de monstres dans les parages ce qui était mieux car il y avait beaucoup de marchand non qualifiés pour le combat qui circulaient entre le port et la ville. La route n'était pas très longue et je profitai de l'absence de monstre pour parler de ce que j'avais lu hier dans le livre. Yvan m'expliqua comment on pourrait s'entraîner : il faudrait utiliser de la magie sur les membres du groupe : ça entraînera l'attaquant au niveau d'attaque et celui qui se prend l'attaque dans la résistance. Il ajouta que ça ne le dérangeait pas de servir de cobaye à condition que je lui lance un soin après la foudre. Carla, quant à elle n'avait aucune envie de participer.
On arriva au port, un marin nous approcha :

-Salut mes gaillards !!! Le maire m'a parlé de vous. Je vais vous amener à Porat, je vous demanderais simplement de rester dans votre cabine pour ne pas déranger l'équipage : elle est suffisamment grande pour vous entraîner, ne vous inquiétez pas. Si vous voulez bien monter, maintenant : on n'est pas en avance et on a 45 heures de route.
-Quoi ??? Autant ??? S'écria Carla.
-Qu'est-ce que vous croyez ? C'est l'océan qu'on traverse !!! Dit-il en montant sur le bateau.
-C'est quoi ce livre que vous tenez ? Demandai-je surpris de voir un livre bleu dans la main de cet homme et en le suivant.
-Ah, ça ? C'est un livre démoniaque. Je comptais le faire examiner en arrivant dans la ville: ils ont des experts en magie noire. Je vous déconseille de l'ouvrir : je l'ai découvert dans un endroit où il y avait une vingtaine de morts : un homme a ouvert le livre et ça les a tous tué. Un homme a réussi à murmurer dans un dernier souffle qui s'agissait de la légendaire attaque ultima : elle est capable de dévaster n'importe quoi en une explosion. Personnellement, je pense que cet homme avait perdu la raison : il était sur le point de mourir, c'est tout à fait normal. Voilà votre cabine.

On était arrivé devant une porte blanche que le marin nous ouvrit. La salle sur laquelle elle s'ouvrait était énorme : il y avait trois lits alignés au fond de la pièce et suffisamment de place pour pouvoir en mettre environ trente.

-Je vous souhaite bon voyage : les repas vous seront directement amener ici.

Il sorti de la pièce en refermant la porte. On entendait des bruit de pas au dessus de nos têtes : on devait être juste en dessous du pont.

-C'est pas si mal que ça finalement, je pensais qu'on aller toujours être dérangé par tous ces matelots. On va pouvoir s'entraîner tranquillement comme ça.
-Ouais. On commence ?
-Ce livre m'inquiète. Dit Carla.
-Pourquoi ? Demanda Yvan en se tournant vers elle.
-Je sais que je n'ai jamais eu de contact avec d'autres gens en dehors du volcan mais une magie capable de détruire n'importe quoi, c'est inquiétant vous ne trouvez pas ?
-Il nous a bien dit que l'homme qui lui en avait parlé était mourrant : il délirait certainement.
-Peut être que tu as raison. Je m'inquiète pour rien. Tu me prêtes le livre sur la magie noire que le maire t'a passé ?
-Tient, lui dis-je en lui donnant le gros livre en question.

On commença l'entraînement. On se lançait chacun son tour des sorts pas très puissants pour booster la puissance de l'attaque et la résistance de celui qui se la prend. Je lançais après chaque attaque un soin qui nous rendait notre force.
On s'entraîna de cette manière pendant environ deux heures. Carla se joignit à nous pour s'entraîner elle aussi. Elle nous prouva qu'elle était plus forte que nous au niveau de la puissance de l'attaque et de la vitesse mais qu'elle ne savait pas très bien se défendre. On lui apprit à léviter. Dès qu'elle parvint à le faire, j'eu envie de voir ce que ça faisait si j'utilisais toute ma puissance ; le seul problème s'était que je ne savais pas où tirer : la salle n'était certainement pas assez solide pour résister au choc et se serait dangereux pour mes compagnons. Yvan fit apparaître une tornade et me dit qu'elle canaliserait l'énergie et que je ne toucherais personne d'autre si je visais dedans. Je chargeai alors toute ma puissance. J'étais à quinze centimètres au dessus du sol et j'étais devenu tout jaune, de la foudre se matérialisait au bout de mes mains. Dès que je senti que la boule ne pouvais plus prendre d'énergie je la tirai de toute ma force vers la tornade. Au moment où je la tirai, il se produit quelque chose d'étrange : il y avait eu un flash comme s'il y avait de l'orage. Et lorsque la boule toucha la tornade, il y eu une explosion qui la désintégra. Rien d'autre que la tornade ne fut affectée par l'attaque.

-Comment t'a fait ça ?
-Je sais pas : ma boule ne devait pas être aussi puissante à l'origine : elle n'aurait pas du exploser comme ça ou provoquer un flash.
-Peut être que tu as réussi a te transformé. Tu étais tout jaune. Dit Carla.
-Non, il n'était pas transformé. Affirma Yvan. La fois où il c'est transformé, c'était beaucoup plus puissant et il était blanc.

La conversation s'acheva sur ces paroles d'Yvan par un coup de feu qui retenti juste au dessus de nous. Il y en eu d'autre qui suivirent. Il y avait un combat juste au dessus.

-Qu'est-ce qu'on fait ? On va les aider ? Demandai-je timidement.
-Je pense que se serait une bonne idée mais on risque encore de se faire jeter, non ?
-Oui, t'as sûrement raison mais si ils se font tuer ?
-S'ils se font tuer, comment pourrait-on résister ?
-On est des magiciens, et ils n'en sont pas. De toutes façons, moi j'y vais.

Je m'approchai de la porte et l'ouvrit. Yvan me suivit et Carla aussi mais avec plus de mal. On monta sur le pont où il y avait pleins de pirates de tous les côtés et leur bateau qui était collé au notre. Sur le sol, il y avait des marins qui étaient mort en les combattants. Je sortis mes épées, un pirates me tira dessus avec une carabine. J'aurais dû en mourir mais il y eu un champs de force qui apparu devant moi, qui arrêta la balle et qui reparti aussi vite qu'il était venu, tout ça c'était passé en même pas une seconde. Je n'en revenais pas. Je fonçai sur le pirate le plus proche et lui donna un coup d'épée qui le trancha en deux, au moment de l'impact il y eu un nouveau flash. Je fus à nouveau surpris, j'étais persuadé que quelqu'un m'aidait mais je ne savais pas qui et je ne le voyais pas. Un pirate me donna un coup de marteau que je contrai et il fut projeté sur le bord du bateau. Je rangeai une de mes épées et mis ma main en avant pour lui lancer un sort, Yvan m'en empêcha.

-Se serait trop dangereux d'essayer : tu fais des attaques bizarres depuis tout à l'heure.

J'acquiesçai d'un signe de tête et laissai Yvan le "souffler" par-dessus bord. Les pirates arrivaient encore de leur navire et faisaient du carnage sur le notre, Carla me demanda si je pouvais envoyer un éclair sur leur bateau. Je rangeai ma deuxième épée et me concentra pour tirer. Je n'avais jamais fait apparaître la foudre comme ça, mais comme on dit il y a une première fois à tout. Pendant que je concentrai ma puissance, des nuages noirs apparaissaient au dessus de nous.

-N'en fait pas trop quand même Max, me dit Carla.
-Je ne fais plus rien, dis-je pris de panique. Il y a quelqu'un d'autre ici, c'est sûr !
-Qui ?
-Comment veux tu que je le sache ?

Des boules jaunes apparurent entre les nuages et leur bateau mais ne fit rien d'autre. Il y eu à nouveau un flash mais cette fois il était d'une intensité tellement forte qu'on ne voyait plus rien du tout. On entendit le bruit d'un craquement suivi d'une explosion et on parvint juste à voir le résultat de ce qui s'était passé : le bateau pirate était en train de couler et avait un trou qui faisait toute la largeur du navire.

-Cette personne est très forte en tout cas : elle a coulé le bateau juste avec une attaque de foudre. Dis-je impressionné.

Il y avait toujours des pirates sur le pont mais il ne pouvait plus y en avoir plus. Je reconnu l'homme qui nous avait fait monter à bord, il était au sol, mort. A côté de lui, il y avait un pirate qui observait le livre bleu qu'il nous avait dit de ne pas ouvrir, ce que ce pirate s'apprêtait à faire. Je voulus l'empêcher de le faire en lui lançant une attaque mais il était trop tard : j'avais à peine mis mon bras en avant qu'il l'avait ouvert. Rien ne se produisit. J'étais rassuré et je commençais à m'approcher de lui pour le tuer mais Carla me retint.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Demandai-je sans comprendre.
-Tu te souviens de ce qu'il nous a dit ?
-Bien sûr ! Et maintenant je sais que c'est faux.
-Attend encore un peu : c'est un livre de magie noire quand même.

Elle avait à peine fini sa phrase que tout devint noir autour de nous. Le pirate qui tenait le livre paraissait terrifié. Il y eu plein de rayon violet qui sortir du livre et qui s'envolèrent très haut. Ils tournaient en l'air en se multipliant : ils se dédoublaient tous et devenaient de plus en plus nombreux. Une voix lugubre se fit entendre à partir du livre :
"La powora ed es gamik ov rito tor. ULTIMA !!!"
Les rayons qui étaient maintenant plus d'une centaine s'arrêtèrent tous et nous foncèrent dessus. On fonça vers ce qui semblait être la porte qui nous menait en bas du bateau : comme on ne voyait plus rien se n'était pas évident. Trois rayons arrivèrent en même temps sur moi, il y eu un rayon de foudre énorme qui balaya les trois rayons : le rayon était apparu juste devant moi et j'avais pu nettement voir un homme qui le lançait. Carla me tira pour continuer à descendre. En bas des marches on attendit que ça passe. Dix minutes plus tard, l'attaque se dissipa et la lumière du jour réapparu. On remonta pour voir l'étendu des dégâts et on constata qu'il n'y avait plus rien à part les cadavres de tous ceux qui étaient présents quelques instants plus tôt. Le pirate qui avait ouvert le livre était encore vivant et dit :

-La puissance de cette attaque n'a pas d'égal……C'est la légende qui se réalise……. Vous êtes très forts……. Prenez le livre…….. Apprenez à utiliser……..l'attaque…….La légende……est dons …….réelle.

Il mourut, le livre était à côté de lui refermé. Je le pris et le regarda attentivement.

-De quelle légende parlait-il ? Demandai-je.
-Je ne sais pas du tout ? Me répondit Yvan.
-Moi non plus. Vous avez comprit ce que cette phrase voulait dire ?
-Non.
-Je pense que ce langage est celui d'un autre monde, dit Yvan. Une langue qui était couramment utilisée ici aussi il y a de milliards d'années mais il est maintenant inconnu de tous : il est appelé le langage oublié. C'est possible que ce soit celui là.
-L'homme qui a tuer tout mon village dans le volcan. Je crois qu'il parlait cette langue.
-Et ce serait tout à fait normal qu'il vienne d'un autre monde vu la force qu'il a.
-Tout à l'heure, vous avez vu le rayon jaune qui a détruit les trois autres ? Demandai-je.
-Oui. Pourquoi ?
-J'ai vu l'homme qui l'avait fait.
-Vraiment ? J'ai cru que c'était toi. Il y avait un autre magicien dans le bateau alors ?
-Oui et je crois que c'est celui qui a détruit le bateau des pirates, celui qui m'a protégé du coup de feu d'un pirate et il nous a sauvé des trois rayons de cette attaque. Il est très fort, je crois qu'il peu se rendre invisible parce qu'il est apparu en même temps que le rayon qu'il a tiré. Et à part cette fois là, je ne l'ai jamais vu.
-C'est bizarre quand même. Dit Yvan. Je ne pense pas qu'un mage puisse avoir la puissance de se rendre invisible. Et cette attaque m'a l'air d'être Ultima. Les effets sont identiques et la voix qu'on a entendue a prononcé le mot Ultima.
-Maintenant, c'est passé. On va continuer et on fera étudier se livre dans Porat. Dit Carla. J'espère simplement que le capitaine n'est pas mort.

On alla voir le capitaine et il allait très bien. Il nous demanda ce qu'il s'était passé et on lui expliqua. Il nous dit que maintenant que l'équipage était décimé il faudrait qu'on le remplace en faisant ce qu'il faisait à leur place. On accepta et il nous dit d'aller nous reposer, pour l'instant c'était calme et il n'avait pas besoin de nous.
On retourna dans notre cabine et on constata qu'il était déjà 13 heures, on mangea et on se coucha pour se reposer.
A 20 heures, quelqu'un vint nous chercher pour le repas du soir et pour, ensuite, commencer à travailler.

Chapitre 6 : la traversée de l'océan :

Deuxième partie : Léviathan :

La première chose qu'on eut à faire fut de mettre tous les morts dans la partie la plus basse du bateau. Sitôt qu'on eu finit, on dû mettre les voiles pour que le bateau avance plus rapidement ; grâce à Yvan, on gagna beaucoup de temps car il utilisait ses pouvoirs de vents sur la voile ce qui nous faisait avancer plus vite. Je lançais régulièrement des sorts de soins pour lui rétablir son énergie qui partait rapidement. Carla, quant à elle, continuait la lecture du livre et venait donner un coup de main quand il y avait besoin. La nuit était déjà bien avancée quand un marin nous dit qu'on pouvait aller se coucher. Arrivés dans la cabine, on n'attendit pas plus longtemps pour se mettre au lit.

-C'est pas évident la vie sur un bateau quand même. Je suis exténué. Dit-je en me jetant dans mon lit.
-Oui, ça ne doit pas être facile tous les jours. Et pense au capitaine qui reste toute la journée enfermé dans sa cabine.

La conversation s'arrêta là : tout le monde dormait.
Lorsque je me réveillai, tout bougeait dans tous les sens, le capitaine était dans la cabine : c'est lui qui venait de me réveiller.

-Levez-vous. J'ai besoin d'un coup de main tout de suite : il y a une tempête terrible et je ne pourrais pas la franchir seul.

Je sorti immédiatement pour l'aider, et au moment où j'ouvrit la porte pour me retrouver dehors, je fis un bond en arrière et retombai en bas des marches. Le vent soufflait tellement fort qu'il m'avait projeté avant même que je sois à l'extérieur. Lorsque je parvint enfin à sortir, il faisait encore noir mais ce n'était plus la nuit : il était aux alentours de 10 heures.

-Ce n'est pas une tempête normale, dit Yvan. Elle est provoquée par un monstre : regardez là-bas, on dirais qu'il y a quelque chose.

Il désignait un point noir sur l'eau. Effectivement, il bougeait, et c'était même inquiétant : plus il se rapprochait, plus il paraissait gros. Lorsqu'il fut juste à côté du bateau, on parvint à le voir : c'était un serpent de mer géant.

-C'est le Léviathan, dit le capitaine très pâle. Il va nous réduire en miette et couler le navire. Il faut que vous le détruisiez ! Sinon, on est tous morts.
-Comment on s'y prend pour battre un truc aussi gros ? Hurla Carla.
-Lancez lui des éclairs : il aime pas ça : c'est un monstre aquatique.

Je ne me le fis pas répéter deux fois, je lançai un éclair juste en dessous de lui sur l'eau. Au moment de l'impact il y eu un nouveau flash beaucoup moins important que ceux de la veille : il nous aveugla pas et on parvint à distinguer clairement à quoi ressemblait notre ennemi. C'était un serpent géant d'au moins dix mètres de long et il était d'une couleur bleue très foncée. Il n'avait pas du tout l'air amical et s'apprêtait à faire une attaque. Yvan lança une rafale de vent qui annula les effets de la vague qu'on aurait pu se recevoir.

-Lance une attaque de foudre au dessus de lui, Max ! Je vais faire apparaître une tornade et je vais la faire durer. Ca devrait lui faire pas mal de dégâts si elle est foudroyante.

Je répondis par l'affirmative en me préparant. Pendant que je me concentrais sur la préparation de mon attaque Yvan rassemblait des masses d'air au dessus du Léviathan. Mon attaque était prête et je le fis savoir à mon équipier avec un signe de tête et je lançai mon attaque juste au dessus du monstre. Une tornade apparut au même moment et emporta mon attaque sur le serpent. On entendit un hurlement et on vit une vague énorme s'abattre sur le navire, on était trempé et gelé.

-Il peut attaquer sans pouvoir nous voir, gémit Carla qui semblait être la plus affectée par l'attaque.
-Je vais essayer d'invoquer Virtua, ça devrait pouvoir aller contre lui.

Je rassemblais mon énergie et demanda à ma chimère d'apparaître. La seconde qui suivi, il y eu un rayon qui parti du ciel et qui s'écrasa sur notre ennemi, Virtua apparut à son tour à la fin du rayon. Le combat qui s'ensuivit était d'une violence extrême : les coup donnés était la plupart du temps physiques et non magiques, ce qui provoquait d'énormes remous et on luttait pour que le bateau ne se retourne pas. Léviathan maîtrisait des attaques qui lui permettaient de prendre l'avantage lorsqu'il se trouve dans l'eau comme plonger : Virtua ne pouvait pas le suivre étant une chimère de type feu.
Les minutes qui suivirent furent très difficiles et je dus utiliser mes pouvoirs de foudre sur Virtua pour lui redonner de l'énergie car c'était le monstre marin qui avait l'avantage. Il pleuvait à verse et Virtua lançait des éclair qui n'atteignait pratiquement jamais la cible mais tout le monde car l'eau de la pluie filtrait l'attaque et la foudre se répandait dans tous les sens où les gouttes se dirigeaient : on se faisait même atteindre.
Léviathan commençait à faiblir, il se fatiguait : il avait utilisé trop d'énergie à vouloir se protéger. La pluie se s'arrêta et le soleil réapparu. Le monstre paraissait beaucoup plus beau avec la lumière du jour. Il plongea.

-On a gagné ? Il bat en retraite ? Demanda timidement Carla.
-Non, il prépare une attaque. Répondit Virtua. Je ne sais pas ce qu'il compte faire mais il n'a plus d'énergie, il doit préparer son attaque la plus dévastatrice. Je sen qu'il revient, j'y retourne.

La chimère retourna au dessus de l'eau qui commençait à ré avoir des vagues. Et en un rien de temps, il y eu une colonne d'eau qui apparut : elle était géante. Léviathan montait par cette colonne. Virtua en profita pour le bombarder d'attaques de foudre mais ça ne faisait rien : le serpent continuait de monter à une vitesse étonnante. Quelques instants plus tard, il était arrivé bien au dessus de Virtua. Il s'éjecta de la colonne et plongea sur Virtua, la colonne d'eau, se courba et suivi la trajectoire de Léviathan. Le tout allait s'écraser sur ma chimère.

-Il ne peut plus rien faire. Rappelle-le, Max !
-D'accord. Abandonne Virtua ! Tu risques de te faire tuer !
-Je ne peux pas partir : il a bloqué ma magie : je ne peux plus du tout bouger, dès que je le peux je reviens, mais pour l'instant c'est impossible.

Le serpent géant heurta Virtua qui resta exactement au même endroit et se fit emporté par le torrent qui suivait. Il fini sa descente dans l'eau. Au moment où Virtua toucha l'océan Max devint orange ce qui montrait que sa chimère avait réussi à revenir.
Mais le combat n'était toujours pas fini : Léviathan était toujours là et cherchait encore à tous les tuer. Il replongea et ne revint pas.

-Qu'est-ce qu'il fait ? Demandai-je. Il abandonne ?
-Non, je pense que cette fois, il va vraiment faire son attaque spéciale, répondit le capitaine d'un air sombre.
-C'était pas ce qu'il vient de faire ?
-Non, ça c'était une ruse pour avoir l'oiseau. Maintenant il se prépare vraiment à la faire : c'est le tsunami ! On est fichu !!! La vague déferlante va nous avaler ! On ne pourra rien faire !
-Yvan ? Tu peux geler l'eau ?
-Non, c'est le pouvoir de glace et je ne l'est pas encore : il faut combiner le vent froid et l'eau. Même si je l'avais, je ne pense vraiment pas que je pourrais faire quoi que ce soit contre une vague déferlante.
-On est fichu, répéta le capitaine, on va tous couler, tous ! Moi, mon navire et mon équipage.
-Et puis nous, aussi ! Cria Carla. Et en plus j'aime pas l'eau !!!
-Regardez ! Dis-je. Il arrive je crois.

En effet, on pouvait voir au loin, le serpent qui revenait et derrière lui, il y avait des trombes d'eau mesurant au moins dix mètres et s'étalant sur tout l'horizon : en gros, il n'y avait aucune chance de fuite.

Léviathan fonçait sur nous. J'essayai de le repousser avec de la foudre mais il semblait invulnérable à mes attaques. Il nous heurta. Le bateau se troua directement à l'impact et le tsunami nous englouti. On était en train de couler : on voyait le bleu infini de l'océan avec des débris du navire. Au loin Léviathan partait, vainqueur.
Carla s'était déjà évanouie, je n'allais pas tarder, moi aussi, je manquais d'air. Au moment où je le pensai, une bulle d'air apparu autour de moi et je parvint à respirer de nouveau. Carla avait aussi une bulle d'air et Yvan était avec elle pour qu'elle ne parte pas trop loin. Il me fit signe de continuer à aller vers les profondeurs. Quelques minutes plus tard, on touchait le fond, il me montra une caverne et me fit signe d'y aller. Aussitôt entrés dedans, elle se referma et Yvan enleva les bulles d'air.

-Comment t'as fait ça ? Lui demandai-je.
-J'ai utiliser mon pouvoir de vent pour repousser l'eau et créer une souche d'air.
-C'était super ! Et …. On est où là ?
-Je crois qu'on est dans la grotte sous marine, elle permet de passer d'un continent à l'autre sans prendre de bateau, mais comme on est obligé de la faire à pieds, c'est beaucoup plus long et fatigant. Je pense qu'on peut atteindre une île aussi par cette grotte mais comme c'est un vrai labyrinthe, je préfère qu'on ne s'en tienne qu'au chemin qu'on doit prendre.
-Ouais, ce sera mieux.

Carla était en train de reprendre connaissance. Et la première question qu'elle posa fut de savoir où on était et comment on y était arrivé. Je lui expliquai ce qu'Yvan venait de me dire. On se reposa quelques heures et on parti pour traverser la grotte et pour atteindre Porat, la prochaine ville où on devait se rendre.

Chapitre 6 : La traversée de l’océan :

Troisième partie : La grotte sous marine :

-C’est vraiment humide par ici !
-C’est normal, on est sous l’eau.
-Je n’aime pas du tout l’eau !
-Il faudra que tu fasses avec pendant la traversée de cette grotte. On essaiera de le faire le plus rapidement possible. Alors s’il te plait, arrête de traîner Carla.

On avançait depuis une heure dans la grotte et Carla n’avait pas cessé de se plaindre de cet endroit qui, de toute évidence, ne lui plaisait pas. On avançait sans même savoir où on allait : on prenait toujours les passages qui nous menaient vers l’est ; d’après Yvan, Porat était dans cette direction. On entendit un bruit qui venait de plus loin, mon premier réflexe fut de sortir mon arme : il s’agissait d’un monstre qui rampait sur le sol. On aurait dit un pot de yaourt bleu.

-C’est quoi ce truc ? Demanda Carla en reculant.
-C’est un Flambos, lui répondit Yvan. Et vu dans l’endroit où on se trouve, il doit être élémentaire d’eau.
-Oh non ! Pourquoi de l’eau ?
-Tu détestes l’eau à ce point ?
-Oui ! Ca ne se voit pas ?

Une inondation nous mit au sol : cette eau glaciale provenait du flambos : il venait de lancer l’attaque. Je me releva et lui donna un coup d’épée si puissant que mon élément de foudre avait imprégné l’épée : elle était devenu jaune. Mais le flambos ne ressenti pratiquement rien : il ne fit qu’un mouvement de recul sans montrer aucune douleur : j’avais même l’impression que ça l’amusait. Il relança une attaque d’eau, cette fois plus violente et seulement sur moi. Une fois de plus je me retrouva au sol et encore plus mouillé que je ne l’était quelques secondes auparavant.

-Il faut lui faire de la magie, dit Yvan. Les attaques physiques sont inefficaces contre lui : il a un corps gélatineux c’est pour ça. Je pense que la foudre et le feu sont efficaces contre lui. Je ne pense que les miens soient très utiles par contre.

Je me relevai une nouvelle fois et lança une charge électrique tandis que Carla avait lancé une boule de feu au même moment. Lors de l’impact il y eu une explosion qui masqua le flambos et lorsqu’elle se dissipa, il n’y avait plus qu’un tas de poussière : il s’était complètement fait désintégrer.

-Finalement, il n’était pas si dur que ça, dis-je en grelottant. On repart ? J’ai besoin de sécher.

On continua donc à avancer, les murs bleus à l’origine devenaient de plus en plus sombres jusqu’à être totalement noirs. Plus loin, il n’y avait plus rien : on était face à un mur. Sur le sol, il y avait une marque bleue qui formait un rectangle.

-Qu’est-ce que c’est à votre avis ? Demandai-je.
-Une marque, répondit Yvan.
-Un cul de sac. Grogna Carla.

Je marchai au milieu du rectangle. Quand je fus les deux pieds dedans, tout l’intérieur de la marque devint blanche et ce blanc remonta jusqu’à mes yeux.

-Max, sort de là !

Je n’entendis plus rien. Le blanc se dissipa et je me rendis compte que je n’était plus du tout dans le même couloir : celui-ci était plus étroit et plus clair. Je pouvais voir de la lumière au fond, je pensai tout de suite que c’était une sortie. Je voulu aller chercher Yvan et Carla mais il n’y avait plus de marque : elle avait disparue. Je ne pouvais plus retourner en arrière. Je commençais à m’angoisser : comment allais-je faire pour continuer tout seul ? Je regardai une nouvelle fois la lumière que je voyais au bout de ce couloir et je me résolu à y aller. Après quelques pas, une lumière blanche apparue derrière moi, je me retournai et vis Yvan qui était apparu par le même endroit que moi.

-Tu partais tout seul ?
-Oui, je croyais que vous ne pourriez plus venir.
-Pourquoi ?
-Il n’y a pas de marque de ce côté.

Il se retourna et le vit de lui-même. Il me fit remarquer qu’il y avait de la lumière au fond et ajouta :

-On ne peut pas déjà être arrivé. Il nous restait environ six heures de bateau : il aurais fallu au moins une demi journée pour y arriver à pieds.
-Carla arrive ?
-Oui, je lui ai dit de me suivre mais, la marque ne revient pas tout de suite : il faut attendre un petit peu.

Lorsque Carla arriva, on se dirigea vers la lumière. Il s’agissait en fait d’un feu qui était sur les murs : ils montraient une image : on voyait dessus une chimère qui ressemblait à Léviathan mais qui était plein de rubis et plus blanc que bleu. Il était représenté au centre d’une salle semblable à celle du volcan d’Aval où on avait affronté Ifrit.

-Celui qui a fait ça devait vraiment aimer Léviathan pour le décorer autant, dit Carla.
-Certainement. Confirma Yvan.

On longea le mur qui avait repris ça couleur normale et on arriva dans un petit espace qui nous donnait le choix d’aller vers la droite, vers la gauche, vers la gauche du passage de gauche il y avait un autre chemin et il y en avait un qui continuait tout droit. Comme d’habitude, on pris celui qui allait en face. On entendit des bruits de pas provenant du bout du couloir qui s’élargissait, suivit de voix qui me semblait familière.

-On est déjà passés par là ! Tu vas voir : on va revenir à l’intersection de tout à l’heure pour la quatrième fois. C’était bien de prendre le chemin sous marin, plus rapide et mieux pour s’entraîner : il n’y a même pas de monstres intéressants : tout ceux qu’on a tués étaient minables.
-Calme toi Elis.

Je vis Ethos qui arrivait vers nous et il nous vit aussi.

-Oh, c’est vous. Vous tombez bien, on a été obligé de partir rapidement la dernière fois qu’on c’est vu et on a pas réussi à vous prendre la pierre de feu. Se serait gentil de votre part de nous la donner sans combattre : ça nous ferait de la peine de devoir vous tuer pour si peu.
-On ne vous la donnera jamais ! Vous allez détruire le monde si je vous la laisse.
-Non, au contraire, nous voulons le sauver, alors ne faites pas d’histoire et donner la moi.
-C’est bon Ethos, ils ne comprendront pas ce que nous voulons, on va leur prendre de force. De plus, j’ai besoin de me défouler : ce labyrinthe commence à me taper sur les nerfs.
-Très bien, je te les laisse mais fait attention à ne pas les tuer, ils pourront encore nous être utile dans le prochain sanctuaire si le soldat légendaire revenait.
-Je vais essayer.

Ethos se recula et laissa la place à Elis. C’était la première fois qu’on se retrouvait face à elle et je ne savais pas ce qu’elle pourrait nous lancer. J’eu très rapidement la réponse : elle nous lança une avalanche de pics de glace et Carla étant la plus rapide a réagir nous sauva en envoyant une boule de feu énorme qu’elle fit exploser à quelques centimètres au dessus de nos tête.

-C’est vrai que vous vous défendez bien. Dit Elis. Voyons voir ce que vous valez réellement.

Elle devint blanche comme la neige et une femme ravissante sortit de son corps.

-Attaque-les Shiva.

Shiva était une chimère mais par rapport à toutes celles que j’avais déjà vues, elle était vraiment petite : elle était de la taille d’Elis : environ un mètre 70 centimètres. Elle nous lança une attaque gelée : c’était tout simplement du vent. Carla ne le supporta pas très longtemps et se lança une attaque de feu sur elle pour se réchauffer. Je lançai l’attaque de foudre la plus puissante que je pouvais et je réussi à faire tomber la chimère avec le choc, Yvan en profita pour lui lancer un cyclone mais elle se releva comme si le vent ne lui faisait rien et nous renvoya la bourrasque avec l’effet de gel identique à tout à l’heure. Carla envoya une boule de feu énorme qui explosa sur Shiva : elle n’avait pas l’air d’aimer ça et pendant que l’expérience se répétait, je pris l’initiative d’aller l’attaquer à l’épée. Je lui chargeai dessus, elle ne me voyait pas, je lui donnai un coup tranchant horizontal mais il n’y eu pas d’effet, elle avait tout de même ressenti l’impact et me regarda, ce moment d’inattention lui valu une boule de feu dans la tête et elle tomba au sol. Elis la régénéra en lui lançant un rayon de glace et la chimère se remis debout et mis les deux bras en avant pour lancer une attaque : de la glace volait dans tous les sens à un tel point qu’on ne pouvait plus bouger par le gel. Quelques secondes plus tard, on était dans une couche de gel d’une vingtaine de centimètres, tous les murs étaient blancs de neige eux aussi. Shiva claqua des doigts et toute la couche de neige explosa : des morceaux volait en tout sens : ils étaient très coupants et malgré mes efforts pour les éviter, je m’en pris un dans le bras qui me transperça. Je ne ressentais aucune douleur, c’était étrange, tout le décors autours de moi devenait blanc, je sentais ma force s’accroître et ma peur disparaître : de la lumière blanche sorti de mon corps, et, sans savoir ce que je faisais, je mis mon bras en avant et un rayon blanc parti en un rien de temps. Shiva l’esquiva de justesse mais Elis se le pris malgré la protection qu’elle s’était mise. Elle semblait très inquiète et se tourna vers Ethos qui semblait pas rassuré lui non plus.

-Mettez vous au sol ! Hurla Yvan. Il ne se contrôle plus !

Tout le monde s’allongea au sol, sauf la chimère qui me lança une bourrasque de vent avec de la glace pour me congeler. Je sentais ma haine monter sans aucune raison et je laissai exploser toute ma puissance une explosion retenti juste sous mes pieds et repoussa les rafales de vents. Je mis mes deux mains en avant pendant que je décollais et une nouvelle fois, sans le vouloir je criai :

-SIDERAL !

Cette fois les effets furent différents : les boules sacré ne se formèrent pas autours de mon ennemi mais c’est une dizaine de rayons qui sortirent de mes bras et qui se dirigèrent droit sur la chimère. Elle ne pouvait rein faire et se les pris tous : tous les rayons la transpercèrent et elle disparu lorsque le dernier lui était rentré dedans. La chimère n’était plus là mais les rayons, eux, y étaient encore et il ne fallait pas les laisser sans cible : je les dirigeai tous vers Ethos et Elis. Ethos se redressa et lança une tornade de feu sur les rayons qui disparurent. Au même moment, je sentis mon pouvoir se dissiper, la lumière blanche qui m’entourait se dissipa et je tombai à genoux sur le sol. Ethos se dirigea vers moi pour me prendre la pierre, Carla et Yvan s’était relevés pour m’aider mais se ne fut pas nécessaire : une lumière jaune se dressa entre moi et Ethos, on fut tous les deux aussi surpris l’un que l’autre, on se regardait en ce demandant qui avait fait ça. Les autres ne semblaient pas comprendre eux non plus.

-Vas-y Ethos, la pierre est à quelques centimètres devant toi. Prend là !
-Je ne peux pas : je n’ai plus le contrôle de mon corps.
-Comment ?
-Je ne peux plus avancer.

Il recula et un nouveau flash surgis et lorsqu’il se dissipa, il y avait le guerrier qui nous avait aidé sur le bateau. Il se montrait enfin réellement. Ethos et Elis paraissaient terrifiés.

-Je pense qu’on ferait mieux de laisser tomber la pierre pour le moment. Dit Ethos qui reculait de plus en plus.
-Non, je ne la laisserais pas entre leurs mains !

Le guerrier mis la main en avant et Elis recula à son tour.

-En fin de compte, je pense que tu as raison. Fichons le camp. De toutes façons, on aura d’autres occasions de leur prendre la pierre.

Ils partirent en courant, je voulais en savoir plus sur ce soldat et lorsque j’ouvris la bouche pour lui demander qui il était. Il y eu un nouveau flash et il disparut.

-Il n’a pas l’air d’être très bavard, fit remarquer Carla.
-Oui, j’espère qu’on aura l’occasion de savoir qui c’est. Il a fait très peur à Ethos et Elis et vu leur force, si eux, ils avaient peur de lui, je pense qu’il doit être vraiment très fort.
-On continue ? Demandai-je. Je commence à être fatigué.
-On prend quel chemin ? Le même qu’eux ? Ils ont déjà fait plusieurs tours, non ?
-Oui, je sais mais ils ont peut être loupés un chemin.
-En route, allez !

On pris alors le chemin que nos ennemis avaient pris pour s’enfuir. Il n’y avait pas de croisements et il nous ramena, au bout de une heure environ, au croisement qu’on avait passé plus tôt.

-Je viens de comprendre pourquoi il n’y avait plus de monstre. Dit Carla. Ethos et Elis, ayant fait trois tours, ils ont certainement tués tous ceux du coin.
-Possible. On prend quel chemin, maintenant alors ?
-On prend celui-là. Dis-je en montrant le chemin qui était sur la droite lorsqu’on était arrivé ici, la première fois.

Pendant une heure on marcha tout droit sans jamais tourner. On arriva à un virage sur la droite : c’était un cul de sac une nouvelle fois, mais il y avait encore une marque bleue sur le sol. Je n’hésitai pas cette fois, et je marchai dessus. Il y eu une nouvelle lumière blanche qui m’envahi et je me retrouvai sur terre : plus précisément sur une île. J’étais revenu à la surface. Quelques instants plus tard Carla suivie d’Yvan me rejoignirent.

-On va se reposer un peu ici avant de continuer. Dis-je. Je ne tiens plus sur mes jambes.
-Oui, je comprends, bien sûr.
-Super !!! On est sorti ! Hurla Carla de joie.
-Il reste plus qu’à trouver un moyen d’atteindre Porat maintenant. A la nage ?
-Certainement pas !

Yvan éclata de rire et on se reposa avant de continuer. Le soleil était en train de disparaître à l’horizon. On était déjà parti depuis deux jours de Falmor.

Chapitre 6 : La traversée de l’océan :

Quatrième partie : la fin de la traversée :

Quand on s’éveilla, on avait repris des forces, on mangea du pain de Yvan qui nous rassasia. Le soleil avait disparu à l’horizon et il faisait nuit maintenant, on ignorait tous qu’elle heure il était car l’eau avait détruit nos montres.

-On devrait peut être trouver un moyen d’aller à Porat maintenant, dit Yvan.
-Oui, mais lequel ? On ne sait même pas où on est, dis-je. Il va falloir qu’on trouve un moyen de passer sur l’eau.
-Pourquoi pas à la nage ?
-SURTOUT PAS !!! Hurla Carla.
-Oui, oui d’accord, on n’y ira pas à la nage. Dit Yvan en reculant.
-On devrait d’abord visiter cette île pour voir s’il n’y a personne qui sait où on doit aller pour y arriver.
-Je suis d’accord avec Carla, dis-je. On y va Yvan ?
-Oui, c’est d’accord.

On parti en direction de la forêt afin de faire le tour de l’île. Les monstres étaient assez nombreux et avaient l’air de n’avoir jamais vu un seul humain : ils passaient à côté de nous sans manifester la moindre méchanceté envers nous, certains montres avaient peur de nous : ils fuyaient à chaque fois en nous voyant.

-C’est bizarre que les monstres réagissent comme ça, d’habitude ils sont plutôt hostiles et nous attaquent sans la moindre raison. J’ai l’impression qu’ils ont peurs de nous, qu’ils ne veulent pas nous attaquer parce qu’ils sont sûr de perdre.
-C’est vrai que c’est bizarre, dit Carla. Mais dans un sens, ça m’arrange.

On s’enfonçait dans la forêt en allant toujours tout droit, elle n’était pas très épaisse et ça paraissait étrange de ne pas se faire attaquer par les monstres, certains faisaient même des morceaux de route avec nous. A un moment, les deux monstres qui avançaient à nos côtés se retournèrent et détalèrent à toute vitesse.

-Qu’est-ce qu’il leur prend ?
-Je ne sais pas. Ils ont eu peur de quelque chose. Mais de quoi ?

On eu la réponse aussitôt : un énorme monstre sur quatre pattes et possédant deux cornes énormes arrivait devant nous, il chargea. Je me mis en garde et me préparai à lui donner un coup d’épée. Je vis une tornade me doubler et lui foncer dessus, il s’envola et je me retournai : Yvan avait les mains en direction de l’ennemi et me fit signe de l’attaquer maintenant. Je me mis en dessous de lui et préparai mes épées, je mis de la puissance dedans et elles devinrent jaunes. Je sentais mon énergie magique diminuer rapidement mais je sentais la force de mes armes augmenter. Yvan compris se que je voulait faire et en voyant que j’étais prêt, il dissipa sa tornade, le monstre me tombait dessus. Je fis un pas de côté pour l’esquiver et lui donnai une double taillade : il était pratiquement coupé en deux, il ne se releva pas : il était mort. Mais épées reprirent leur couleur argentée normale et je les remis dans leur étui.

-En voilà enfin un qui nous a attaqué, dit Yvan l’air rassuré.
-Je trouve quand même que c’est bizarre, pourquoi tous les monstres qui nous accompagnaient ont fuit ?
-Ils devaient être plus faibles que celui qu’on a battu et ils ont préférés partir.
-Peut être. Continuons.

On sorti de la forêt, la nuit semblait presque finie : je regardai sur le côté droit, le soleil commençait à apparaître à l’horizon et prenait la place de la nuit. Je tournai ma tête vers la gauche et je vis la terre au loin. Yvan croisa mon regard.

-On est déjà arrivé ? On aurait dû mettre plus longtemps normalement. Il faut croire que les téléporteurs nous ont bien raccourcis.
-On va y arriver comment ? Demanda Carla. Il y a plein d’eau entre ici et là bas.
-Tu ne veux pas nager, je suppose, lui répondit Yvan. Je vais aller là bas pour aller prendre un bateau.
-Tu ne pourras pas planer aussi longtemps, lui dis-je. Même si ton pouvoir est très puissant je ne pense pas que tu puisses y arriver.
-Je vais y aller à l’intérieur d’une tornade et je la dirigerais vers Porat. De là, je prendrais un bateau de la ville et je viendrais vous chercher.
-D’accord, on t’attend.

Yvan commençait à planer et créa une tornade et passa au dessus de l’eau. Il en était à la moitié, mais quelque chose d’étrange se passa : il y avait des remous sur l’eau mais à contre vent. Il y eu une vague énorme qui passa au dessus de Yvan et qui fit disparaître la tornade.

-REVIENS YVAN ! Hurla Carla.
-C’est encore Léviathan, dis-je. Je vais invoquer Virtua.
-Je vais invoquer Ifrit aussi alors. Il lui enverra des attaques à partir d’ici.
-D’accord, Virtua aide-nous. Ramène Yvan ici avant de l’attaquer.

Un rond orangé se forma à la surface de l’eau, Virtua sorti du rond et accrocha Yvan, il le ramena jusqu’ici. Ifrit sorti à son tour de la terre par une explosion. Léviathan paru surpris de voir Ifrit et dit dans une sorte de sifflements :

-Vous utilisez une chimère de feu contre moi ? Vous avez peut être gagner de l’expérience depuis notre dernière rencontre mais de là à invoquer un montre faible à l’eau, c’est de la folie.

Il plongea et se dirigeait vers nous, je dit à Virtua de lancer une attaque de foudre à l’endroit où il était sensé être et je commençai à tirer dessus. A chaque fois que nos rayons se croisaient à la surface de l’eau il y avait un cercle jaune d’une dizaine de centimètres qui se formait à la surface de l’eau. Il en sorti d’un bond et lança une attaque de glace sur Ifrit qui la contra avec un rayon de feu. Lorsque les rayons se dissipèrent, Ifrit envoya aussitôt une boule de feu sur Léviathan qui retomba dans l’eau. Virtua continua à l’enchaîner avec des attaques de foudre tandis que moi, je chargeais toute la puissance de mon attaque de foudre. Léviathan me fonçait dessus, j’étais prêt à lui envoyer mon attaque mais aussi à recevoir le choc. Il sorti de l’eau et me chargea, je tirai. Il devint jaune lors de l’impact et s’effondra sur moi ; lors de l’impact, je m’effondrai sous la chimère. Mes compagnons n’avaient pas suivi l’action et n’avait pas compris ce qu’il se passait. Très peu de temps après, Léviathan reparti vers l’arrière : Ifrit venait de le charger. Il reprit conscience de se qui se passait et plongea dans la terre.

-Il prépare son attaque, dis-je en me redressant avec difficultés.
-Disparaît Ifrit dit Carla à sa chimère.
-Non, dit Yvan. J’ai une idée. Venez tous vers moi : je vais faire comme pour passer dans l’eau : je vais créer de l’air et ça nous protégera contre l’eau.
-Bonne idée. Affirmai-je.

On se rapprocha tous d’Yvan ; la présence d’Ifrit nous provoquait tellement de chaleur que je suffoquait mais Carla et Yvan ne ressentait rien : Carla parce que c’était son élément et Yvan, sans doute parce qu’il possède la faiblesse de la chimère.

-Je lancerais l’attaque qu’au dernier moment parce que je ne pourrais pas tenir longtemps si je reste à maintenir la protection.

Virtua avait disparu de notre vision, je lui avais transmis mais pensées : de s’éloigner et de préparer son attaque ultime avec toute sa puissance. C’était le calme avant la tempête : il n’y avait aucun bruit, on attendait que Léviathan arrive. On était tous concentré : Ifrit allait préparer son attaque ultime aussitôt après celle de Léviathan, Yvan attendait que l’attaque arrive pour lancer la protection, moi j’avais sorti mes épées et je comptais y mettre toute ma puissance électrique pour frapper la chimère et Carla semblait préoccupée par quelque chose, j’allais lui demander se qui la tracassait lorsqu’une vague énorme apparu juste au dessus de nous : Léviathan savait ce qu’on voulait faire et nous avait eu par surprise mais Yvan était prêt et avait l’air de s’y attendre : la protection apparu autours de nous aussitôt que la vague était arrivée. L’attaque dura une dizaine de secondes et lorsqu’il n’y eu plus d’eau qui nous tombait dessus, Léviathan n’était plus là non plus. Virtua se posa à côté de nous et nous dit :

-Max et Carla : lancez une protection de feu et de foudre autours de vous trois. Léviathan est invisible et est très faible, même moi je n’arrive pas à savoir où il est. Je vais lancer une attaque de foudre énorme : elle va couvrir toute la surface de l’île à peu près et Ifrit va faire la même chose avec le feu. On est tous les deux résistants à nos éléments donc pour nous ça devrait aller.

Virtua s’accrocha au sol et devint tout blanc, Ifrit avait fait la même chose et était devenu blanc aussi.

-Après notre attaque on disparaîtra : elle nous affaibli trop pour que l’on continue à se battre après.

Je lançai une décharge électrique en cercle tout autours de nous et englobai tout le groupe : c’était la première fois que je faisais un sort de protection et ça me semblait assez facile de le faire. Carla avait fait la même chose avec le feu. Il y avait maintenant une protection orangée qui nous entourait, le ciel s’obscurcissait tandis que le sol devenait rouge vif, les attaques des chimères étaient prêtes et elles vérifièrent si on était prêt de notre côté. Ils eurent confirmation et attaquèrent : des éclairs commencèrent à tomber et des tourbillons de flammes à s’envoler. D’un seul coup les deux chimères explosa et une lumière rouge sorti d’Ifrit et une jaune de Virtua, lorsqu’elles se cognèrent sur la paroi de protection, je sentis une force énorme appuyer dessus, ma protection se rapprochait de nous et s’éloignait ensuite. J’avais mal jaugée la difficulté de cette tâche, Carla semblait ne pas avoir de mal du tout à contrôler son bouclier. L’attaque dura environ cinq minutes qui me parurent interminables : je tremblais de tout mon corps et dès que l’attaque s’arrêta ma protection disparu et je tombai à genoux au sol, j’étais exténué. Léviathan était tombé au sol et était tout noir, Virtua et Ifrit était revenus. Léviathan bougeait encore, il se releva.

-Vous êtes extrêmement forts et votre force a encore augmentée au cours de votre voyage dans la grotte sous-marine. Je serais heureux de me joindre à vous pour se voyage. J’ai cru comprendre que vous voulez aller à Porat, montez sur mon dos, je vous y amène.

On monta sur Léviathan, Carla hésita et fini par venir en disant :

-On passe pas dans l’eau, hein ? On passe par-dessus ?
-C’est comme vous voulez.

Il décolla et on vola vers Porat, on allait très rapidement et Carla était crispé sur lui de peur de tomber. Il nous déposa sur la berge et devint blanc.

-J’entre dans ton âme Yvan.

Yvan devint blanc à son tour et Léviathan lui fonça dedans, Yvan redevint normal. La chimère aquatique nous avait rejoint. On avança jusqu’à la ville, il y avait la foule dehors qui nous attendait, ils avaient dû voir les attaques des chimères et étaient venus pour nous accueillir. On approcha et le chef de la ville nous aborda.

-Bienvenue à Porat ! J’ai cru comprendre que vous viendrez en bateau, me serais-je trompé ?
-Euh… Non, mais une chimère nous a attaqué et a fait couler le bateau. Dis-je.
-Est-ce que vous avez trouvé un livre de magie ?
-Oui, un pirate l’a ouvert et le sort Ultima a été lancé. Il a ravagé tout l’équipage qui était à l’extérieur.
-Impressionnant que vous y ayez survécu. Je veux vous confier une mission, mais on serait mieux dans ma maison. Venez.

La foule se poussa pour faire apparaître un chemin qui nous menait dans la ville. Je me demandait ce que pouvait être cette mission.

Chapitre 7 : Quelques complications :

Première partie : Une bataille dévastatrice :

Le chef du village nous conduisit jusqu’à sa maison qui était au centre de la ville, il nous fit rentrer et nous invita à prendre place autours d’une table. Il nous dit :

-Est-ce que ça vous ennuie d’aller à Meltdown pour porter ce livre au centre de recherche ? Meltdown est la capital de ce monde, ajouta-t-il en voyant la grimace qu’on avait fait.
-Où est cette ville ? Demandai-je.

Il sorti une carte et nous expliqua comment y arriver. Le trajet était vraiment long, si on y allait directement, il nous faudrait au moins une semaine de route.

-Vous pourrez vous reposer ici, à Galcya. Dit-il en nous montrant une ville qui se trouvait au nord est d’ici sur une pointe du continent.
-Vous savez ce qu’est ce livre ? Demanda Yvan avide d’en savoir un peu plus.
-Je sais que Ultima est une des magies la plus puissante de ce monde mais je ne sais pas pourquoi elle est enfermée dans ce livre mais tant qu’elle y sera, je pense qu’il ne vaudrait mieux pas que vous l’ouvrez. A Meltdown, vous ferez analyser ce livre pour savoir ce que c’est. Et dès que vous en aurez l’occasion, vous me donnerez les résultats.

La femme du chef nous apporta de quoi manger et tout en mangeant on discutait de notre voyage. Le chef nous dit que Galcya était une ville gelée : le climat de cette ville est dû au courant d’air froid qui viennent des terres du nord.

-Vous connaissez ce monde comme votre poche ? Demanda Carla abasourdie.
-Non, bien sûr que non, dit le chef en souriant. Je connais juste le coin et les continents : je serais incapable de vous citer la moindre ville du continent au sud par exemple. Mais je croix qu’il existe des cartes du monde à Meltdown, vous pourrez visiter la bibliothèque, elle est superbe.
-Il y a des monstres sur le chemin, je suppose, dit Yvan.
-Oui, et pas des moindre : ils sont pour la plupart très coriaces et agressifs, faites très attention, aux ennemis que vous affronterez. Il faudrait que vous appreniez à camoufler votre puissance : personne ne pourra vous repérer comme ça.
-On peut repérer des personnes avec leur puissance ? Demandai-je.
-Bien sûr, mais il faut savoir contrôler son esprit pour le faire et il faut que les personnes qui sont proches ne savent pas cacher leur puissance. Les gens incapable de faire de la magie ne peuvent pas cacher leur puissance parce que c’est un art magique. Mais vous, vous pouvez le faire : je crois qu’il faut que vous enfermez votre puissance à l’intérieur de vous et que vous l’empêchez d’aller sur votre peau. Essayez pour voir.

Je me concentrai et je sentis ma force magique faiblir, quelques secondes après je vomis.

-Ca va Max ? Me demanda aussitôt Yvan.
-Oui, enfin, je me sens faible mais je crois avoir réussi à camoufler ma puissance.

Le maire paru surpris et dit :

-Tu as réussi à camoufler ta puissance ? J’ai ressentis quelque chose comme si tu n’étais plus là alors que je te voyais : ça fait vraiment bizarre.
-Ouais, moi aussi je l’ai ressentis mais tu as un peu forcé sur la dose : logiquement ça ne doit pas te faire vomir. Dit Yvan qui était devenu aussi pâle que moi.
-Non mais ça va, je vous assure. Je vais réessayer pour voir.

Je me vidai à nouveau de toute mon énergie et Yvan me fit signe que c’était bon là.

-Ca y est : on ne te sens plus.
-C’est facile en fin de compte et ça peut être utile pour prendre des monstres par surprise.
-Je vous suggère d’aller vous coucher : vous êtes tout pâle et vous devez être exténuer de votre dernier combat contre Léviathan.
-Oui, vous avez raison. Dis-je. Où est l’auberge ?
-L’auberge est trop chère : se sont des voleurs : je vous invite chez moi, suivez moi.

On suivi le chef jusqu’à une chambre à l’étage avec deux lits et fit signe à Yvan et moi de rentrer et il referma la porte et conduisit Carla jusqu’à la chambre d’à côté. Je dormis beaucoup plus longtemps que mes deux autres compagnons et quand je me réveillai, il était cinq heure du matin : j’avais dormi 19 heures et moi-même je n’en revenais pas. Je descendis, le chef était en train de lire des journaux et dès qu’il me vit il le replia et vint vers moi.

-Je croyais que tu ne te réveilleras jamais, me dit-il en souriant. Tu veux quelque chose à manger ?
-Oui, je veux bien.

Il partit dans la cuisine et revint avec des biscuits qu’il me donna. Yvan et Carla n’étaient pas là et je lui demandai où ils étaient allés.

-Ils sont partis visiter la ville aussitôt qu’ils se sont réveillés, ils m’ont dit qu’ils reviendront à 7 heure, dans deux heures quoi.
-Je vais les attendre ici alors.

On reparla de notre itinéraire pour être sûr de la direction qu’on allait prendre et je m’exerçai à la nouvelle capacité que j’avais acquise. J’y arrivais très bien maintenant et je pouvais même utiliser ma force pendant que j’utilisais le camouflage.

Vers 6 heure, Yvan revint et me demanda de venir avec lui dehors : il avait vu le magicien qu’on avait rencontré à Aval. Je le suivi et le chef venait aussi derrière nous : on lui en avait parlé la veille et il voulait voir à quoi il ressemblait sûrement. Yvan nous conduisit jusqu’à une maison assez grande, pas très loin de la maison du chef et il nous dit de faire doucement pour ne pas qu’il nous voit. Je regardai discrètement de derrière la maison : c’était bien lui. Il était adossé contre un poteau et attendait.

-Qu’est-ce qu’il attend comme ça ? Demandai-je.
-Je ne sais pas, répondit Yvan, mais une chose est sûre, c’est qu’il attend ici depuis au mois une demi heure.

Je regardai à nouveau : il était toujours pareil, il ne bougeait pas du tout. J’eu le souffle coupé : je venait de voir Carla qui venait par là. Elle nous vit et couru vers nous, je lui fis signe de ne pas approcher mais elle ne comprenait pas et continua à venir vers nous. Elle passa juste à côté du mage sans le voir et nous rejoignit. J’y croyait pas : le mage ne l’avait même pas vu passer.

-Tu as vu où tu es passée ? Demandai-je discrètement.
-Non, pourquoi ?
-Regarde, lui dit Yvan en lui montrant le mage.
-Oh, dit-elle en devenant toute blanche. Mais pourquoi il n’a pas bougé : il aurait pu me tuer comme il voulait : je ne l’avais même pas vu.
-Il attend quelque chose et ne bougera pas tant qu’il ne sera pas là : il est fixé sur ce but.
-C’est moi qu’il attend, dit une voix grave et douce derrière nous.

Tout le monde sursauta, personne ne l’avait vu venir. Je me retournai et tomba à la renverse : c’était le guerrier qui nous avait déjà aidé avant : cette fois, il était bien net : ce n’était pas une illusion ou quelque chose de flou. Il était de taille moyenne et avait des yeux noirs très profond, ses cheveux étaient très longs et lui cachaient une bonne partie du visage. A sa taille, il y avait deux épées dans leurs étuis qui semblaient être très grandes. Il dit :

-J’ai camouflé ma puissance, dit-il. Mais malgré cela, il sait que je suis ici. On est lié, je dois le raisonner et lui parler. Je vous conseille de ne pas vous mêler de ça : c’est trop dangereux. Prévenez tout le monde qu’il risque d’y avoir des explosions dans la ville partez. S’il attaque, je ne pourrais pas l’arrêter et il détruira toute la ville : il est ici pour se battre : c’est ce qu’il veut.
-Qui êtes vous ? Risqua Yvan.
-Tu le sauras bien assez tôt : allez vous abriter maintenant.

Il parti en marchant vers l’autre guerrier. On lui obéit et on parti dans toutes les maisons pour réveiller les villageois et les faire sortir du village. La plupart d’entre eux ralaient parce qu’il faisait encore nuit et qu’ils n’avaient pas l’habitude de se réveiller aussi tôt le matin. Dix minutes après, je ne tenais plus : je voulais voir qui ils étaient et ce qu’ils faisaient ici. J’en parlai alors à Yvan et il me dit d’être prudent et de camoufler ma puissance car ils savent sans doute la repérer. Je reparti alors vers le centre de la ville. Quand j’arrivai, les deux combattants étaient face à face et se parlaient ; je m’approchai encore pour entendre ce qu’ils disaient.

-Pourquoi tu ne te montres que maintenant ? Tu as peur du maître ? Il est enfin revenu et tu te caches pour aider des enfants !
-Tu es toujours du côté de ce tyran ? Je t’avais dit que je t’éliminerais si tu restais de son côté.
-Mais tu ne l’as pas encore fait parce que tu n’en as pas eu le courage.
-Je ne l’ai pas encore fait car j’estime que notre ancienne amitié peut encore être sauvée.
-Tu n’auras pas le cran de me tuer : tu es trop faible Alamand !
-Tu sais mieux que moi que je suis plus fort que toi. Mais tant que je peux éviter de tuer inutilement, tu sais que je suis partant pour une solution pacifique.
-Cette solution est inutile avec moi et tu le sais. Pourquoi aurais-je changé de clan sinon ?
-Parce que tu avais peur de la colère de Thyos. Tu étais trop faible pour l’affronter de mon côté et tu as préféré être contre moi et à ses côtés. Je t’ai déjà battu une fois Ultech, crois-moi : je n’aurais pas de mal à le refaire une fois.
-Tais-toi !

Ultech lança une boule de feu sur Alamand qui la renvoya avec un coup de poing. Ultech pris une de ses nombreuses épées et couru en direction de son ennemi et lorsqu’il donna un coup, Alamand la contra avec une protection de foudre qui déséquilibra Ultech.

-Tu ne peux pas me battre Ultech. Abandonne et rejoins moi, comme avant. Même si nous ne sommes pas capable de tuer Thyos à nouveau, je sais que le jeune garçon que tu as rencontré à Aval est capable de le détruire.
-Cet individu n’est qu’une larve : il se défend bien mais n’a aucune puissance.
-Elle a bien augmentée, au contraire, depuis que tu l’as affronté.

Alamand sorti ses épées et elles devinrent jaunes éclatantes aussitôt qu’il les prit et il dit :

-Très bien. Si tu n’abandonnes pas, c’est que tu as enfin décidé que tu devais mourir. Je vais te tuer ! La powora ed la foltra et rito, ELECTRA !!!
-Tu ne m’auras pas comme ça !

Le ciel devint sombre très rapidement : en moins de dix secondes il faisait nuit noire ; la seule source de lumière venait de la foudre qui volait dans tous les sens. Le sol devint jaune sur toute la surface que je pouvais voir, Alamand était entièrement jaune et Ultech était transparent.

-Ton attaque ne me fera rien. Je suis protégé par le feu de l’enfer, Thyos me donne sa force. INFERNO ! Orta ad la sulfer !

Des éclairs partaient du sol percutaient tout ce qui était au dessus de la surface jaune, des flammes surgirent de nulle part et tapaient dans tout. Je me pris une flamme dans le corps qui me fit très mal. Je ne parvins plus à me camoufler et je m’écroulai. Des éclairs continuaient de voler dans tous les sens et certains me percutaient encore. Alamand et Ultech semblaient insensibles à ces attaques et restaient sur place à s’envoyer des magies destructrices. La ville était en feu et je ne pouvais plus bouger : tout semblait perdu d’avance.

-Cette fois tu n’y résisteras pas Ultech. La puissance des ténèbres est avec moi et contre toi ! Explose et voit la mort en face ! ULTIMA !

Comme la dernière fois que j’ai entendu ce mot, tout devint noir, je ne voyais plus le sol, plus le ciel, ni les attaques de foudres où de feu : seulement du noir. Une lumière violette émana de Alamand et des rayons partirent de lui et montèrent très haut dans le ciel. Je connaissais la suite : ils vont tomber sur nous et tout ravager. Ultech s’enflamma : il était tout rouge.

-Je détruirais tout ce qui existe et tu ne m’en empêcheras pas ! Je vais exploser et j’emporterais tout avec moi.

Les rayons de l’ultima retombaient sur nous et Ultech devenaient de plus en plus brûlant, près à exploser. Une lumière rouge l’entoura et un bruit de détonation suivit la lumière. Un serpent très long et très fin d’une couleur rouge me percuta et m’emporta, je pouvais voir le champs de bataille de là où j’étais et je voyais les deux guerriers toujours face à face. L’explosion retentit et s’étendit tout le centre de la ville. Alamand était encore debout et Ultech à genoux puis il disparut, Alamand disparu très peu de temps après. Le serpent me lâcha et je tombai en dehors de la ville, et après une chute d’une dizaine de mètres, j’atterris aux côtés de mes compagnons. Le serpent se transforma en boule de feu et alla s’écraser dans la main de …

-Ethos !?!... Qu’est-ce que tu fais là ?
-Même si nous sommes ennemis, tu dois rester en vie. Elis en est malade mais je devais te sauver. A plus !
-Attend !

Il partit. Mes amis avaient dû avoir très peur : ils étaient tous blancs et Carla avaient encore des larmes aux yeux.

-Qu’est-ce qu’il faisaient ? Demandai-je directement à mes amis. Pourquoi est-il venu me sauver ?
-Je ne sais pas, dit Yvan, mais une chose est sûre, c’est qu’il n’est pas mauvais, il a ses idées mais il ne veut pas te faire de mal ; il veut même te garder en vie.
-Comment à-t-il su que j’étais là bas ?
-Il est venu ici et nous a demandé où tu étais, je lui ai dis que tu regardais leur combat et il a aussitôt tiré une boule de feu.
-Je crois que c’est une chimère. C’est un serpent rouge qui m’a sauvé.
-Peut être. Le principal, c’est que tu sois en vie. Tu as vu l’explosion ? Ce sont vraiment des barbares ces deux là. Tu as appris des trucs sur eux ?

Je me redressai et tentai de me lever mes je n’y arrivai pas. Je leur expliquai alors tout ce que j’avais entendu : leur nom, leur ancienne amitié, le démon Thyos qui serait le chef de Ultech.

-J’ai déjà entendu parlé de Thyos, dit Yvan. Mais c’est impossible que se soit leur chef, sauf s’il a ressuscité : il vivait il y a plus de cent mille ans et c’est fait tuer par une épée démoniaque, il ne peux pas être en vie maintenant.
-Ce qui m’intrigue le plus, c’est comment Alamand et Ultech sont encore en vie : c’est Alamand qui a tuer Thyos, il l’a dit lui-même. Mais Ultech était dans le camp de Thyos et c’est fait battre par Alamand. Ils doivent avoir un truc pour ne pas mourir.
-On s’en occupera plus tard. Pour l’instant, on doit aller à Meltdown. Enfin, si tu arrives à te lever.
-Non, je n’y arrive pas.
-Il vaut mieux que tu viennes te reposer encore un peu, Max. Dit le chef qui venait d’arriver. J’ai calculer l’ampleur des dégâts : il y a eu aucun mort, mais la moitié du village est rasé. De plus, il y a maintenant un cratère d’environ 800 mètres de diamètre dans la ville. L’auberge n’a pas été touchée donc tous les habitants sans foyers, comme moi, allons à l’auberge pour dormir. Restez encore un peu et partez demain. Se sera mieux pour vous tous étant donné que vous êtes un peu secoués voire beaucoup pour certains, ajouta-t-il en m’adressant un sourire.

Je fini ma journée à leur raconter le combat dans les moindres détails et à la nuit tout le monde se coucha dans le but d’être en forme pour le lendemain. Le chef nous avait dit qu’il faut compter deux ou trois jours de route pour aller à Galcya et qu’il en faut un ou deux de plus pour aller à Meltdown si on fait des pauses de 10 heures pendant la nuit et à pieds. On était au quatrième étage de l’auberge qui était quasiment pleine.

Chapitre 7 : Quelques complications :

Deuxième partie : La traversée d’Angkoll nord, première journée :

Il était neuf heure quand on partit, le maire nous avait donné quelques provisions pour qu’on tienne jusqu’à Galcya. Le début du voyage ne semblait pas très difficile mais on s’aperçu très rapidement qu’on pouvait très facilement se perdre dans la plaine. Yvan avait acheté une boussole la veille et il avait bien fait : sans ça, on aurait mis beaucoup plus de temps à arriver. Il n’y avait que du vert de tous les côtés et si on perdait de vue la ligne droite qu’on avait emprunté, on ne pourrait pas se retrouver sans ; il fallait aller vers l’est et dès qu’on verra la mer, il faudrait aller vers le nord jusqu’à la ville de Galcya situé dans un endroit enneigé.

Pour moi, la journée d’hier, malgré que je ne me sois pas battu, m’avait donné du fil à retordre : j’étais encore tout courbaturé et je n’arrêtais pas de penser à ce que m’avait dit Ethos, pourquoi devait-il me sauver ? En quoi serais-je aussi important que ça ? Je me demandais quand je pourrais avoir les réponses.

-Eh ! Max ! Tu penses à quoi ? Me demanda Yvan.
-Euh… A rien, dis-je surpris.
-Je suis sûr qu’il pense encore à hier, dit Carla qui s’était remise de la frayeur que je leur avais faite hier.
-Regardez ! M’exclamai-je. Il y a un monstre là bas.

J’avais vu une sorte de Flambos au loin mais lui n’avait pas l’air de nous avoir vu. Contrairement à celui qu’on avait vu dans la caverne sous-marine, celui là était rouge : j’en déduis qu’il devait être élémentaire de feu.

-Vous croyez qu’on peut l’avoir par surprise ? Demandai-je.
-Ce ne serait pas gentil, répondit Carla.
-Qu’est-ce que tu croix qu’il aurais fait lui, dit Yvan. Moi je suis partant : c’est un type feu je lui lance une tornade d’eau et le tour est joué.
-Je ne pense pas que ce soit une bonne idée Yvan, affirma Carla.
-Ce n’est pas parce que tu n’aimes pas l’eau que je ne dois pas faire d’attaque eau ! J’y vais.

Yvan partit seul en courant.

-Pourquoi tu ne voulais pas qu’il fasse s’attaque eau ? Demandai-je à Carla.
-Ce n’est pas son attaque eau qui m’inquiète mais sa tornade. Imagine que tu es un monstre, qu’est-ce que tu fais si tu vois une tornade bleue au loin ?
-Je fonce voir ce que c’est, répondis-je bêtement.
-Oui, et avec la visibilité qu’il y a, il doit certainement y avoir un monstre qui va voir la tornade et qui va « foncer voir ce que c’est ».
-Ah oui, tu as raison. Arrête Yvan !!!

C’était trop tard, Yvan avait déjà lancé la tornade et elle avait déjà atteint les nuages. Je le rejoignit suivi par Carla et elle lui expliqua ce qu’elle venait de me faire comprendre.

-Tu aurais pu me le dire plus tôt ! S’exclama-t-il.
-Tu es parti trop vite !
-Maintenant, il faut partir au plus vite, dis-je. Vous savez vous camoufler ?
-Oui, on c’est exercé hier pendant que tu dormais encore.
-Utilisez la technique, les monstres auront plus de mal à nous repérer comme ça.

Je sentis leur présence s’effacer ainsi que la mienne. On avança de cette manière pendant environ cinq minutes.

-C’est bon, dit enfin Carla. Je pense qu’il n’y en avait pas.

On enleva le camouflage et on continua à avancer pendant quelques secondes jusqu’à ce qu’on entende derrière nous un bruit de sussions suivi d’un bruit de frottements. On se retourna et on vit un monstre de deux mètres de haut tout vert avec un très grand nombre de tentacules. Il était abominable et il puait énormément.

-Ah, qu’est-ce que ça pue ! Qu’est-ce que c’est que cette horreur ? Dit Carla avec dégoût.
-Ca m’a l’air d’être un Xylomid. Dis Yvan qui se bouchait le nez lui aussi. Il faut faire attention, il est très fort même s’il n’en a pas l’air.

Il cracha un liquide visqueux tout vert qui m’aurait atterri dessus si je n’avais pas fait un saut sur le côté.

-Comment on bat un truc aussi gros ?
-Appelle Virtua, Max. Il devrait pouvoir s’en charger.

J’invoquai ma chimère sans plus attendre. Virtua tira deux rayons qui passèrent tous les deux au travers de la bestiole.

-Il est insensible à la magie ?!? Dis-je surpris.
-Non, mais celle de Virtua ne fait pas beaucoup d’effet.

Virtua se mis à ras du sol et fonça sur le Xylomid. Il rentra dedans mais on ne le vit pas ressortir de l’autre côté. Je le ressentis, cependant, à l’intérieur de moi et il me dit « Attention : ne le touchez pas : au moindre contact, vous êtes empoisonné et paralysé et peut être pire. En tout cas, je ne suis plus en état de combattre et c’est même pas la peine que j’essaie : aucune de mes attaques ne semble l’affecter. »

-Virtua ne peut plus se battre, dis-je aux autres, et faites attention de ne pas le toucher si vous ne voulez pas être KO.

Le Xylomid laissa échapper de la fumée verte par le dessous. Yvan réagit aussitôt et lança une tornade, il en profita pour toucher le monstre : il décolla à environ dix mètres avant de retomber lourdement au sol. Il roula sur lui-même et se redressa instantanément, il cracha encore un liquide visqueux sur Yvan mais rata une fois de plus. Carla lança très rapidement une boule de feu, le monstre se la pris dans la bouche, qui était le milieu de son corps, mais il ne broncha pas et constitua encore le même liquide visqueux mais cette fois il ne l’envoya pas : il le faisait voler au dessus de sa tête et il le concentrait de plus en plus. Il devenait de plus en plus gros. Je chargeai une attaque de foudre et je lui lançai mais l’attaque lui passa au travers. Je ne savais pas quoi faire, il allait lancer son attaque et cette fois on ne pourrait pas l’esquiver. Je formai une boule de foudre qui m’engloba et je la tirai sur l’ennemi. Cette fois, il se pris le choc et perdit l’équilibre ; son attaque se volatilisa en tombant sur lui. Une fois de plus on avait échappé de justesse de se la prendre. Mais il ne se découragea pas et en refis une, je refis exactement la même chose aussi et je relançai mon attaque de foudre. Il retomba mais cette fois son attaque ne le suivit pas : elle n’était même plus au dessus de sa tête et j’eu juste le temps de voir qu’elle était au dessus de la mienne avant qu’elle ne me tombe dessus. C’était tout collant et dégoûtant : j’était entièrement submergé et je n’arrivais plus à voir la lumière du jour, je n’arrivais plus à respirer. J’entendais les voix de Yvan et de Carla qui criaient mon nom à côté puis plus rien. Le noir total, j’entendis une voix dans ma tête : « pense à la lumière et tu retourneras dans la lumière. Utilise tes pouvoirs pour t’en sortir : je ne serais pas toujours ici pour t’aider alors essaie de te débrouiller tout seul. Concentre toute ton énergie dans ton mental : laisse là s’emparer de toi et explose ! Courage, tient bon ! » Je fis ce qu’il me dit : je lançai de la foudre dans tous les sens, mon pouvoir semblait s’être éveillé après un long sommeil, je le concentra de toutes mes forces en essayant de ne pas le laisser s’échapper mais à chaque fois il partait. J’avais besoin de prendre de l’air : je ne tenais plus, je laissai toute ma force partir d’un coup et je vis le ciel bleu au dessus de moi, je pouvais respirer à nouveau.

« C’est bien, maintenant utilise le pouvoir qui est en toi pour éliminer ton adversaire : fais le exploser et si c’est nécessaire, n’hésite pas à utiliser ta puissance cachée »

Autours de moi, je ne voyais rien à part mon ennemi, des éclairs partaient de moi puis volaient dans toutes les directions ensuite. Le Xylomid était juste à côté de Yvan et s’apprêtait à lui donner le coup de grâce. Je mis ma main en avant et, avant d’avoir décidé de tirer, ma puissance de foudre m’échappa et s’écrasa sur les tentacules du Xylomid. Plus loin Carla était en train de se relever mais elle était très mal en point, elle avait la main en sang. La vision du sang associée à celle de mon ami inconscient au sol augmenta ma fureur encore plus et des éclairs tombaient du ciel sans que je ne les commande.

« Fini-le maintenant ! Envoie-le en enfer : telle est sa place ! »

Je chargeai une attaque, le Xylomid me fonçait dessus pour m’aplatir mais avant de m’avoir atteint je tirai. Cette fois encore il fut transpercé par le rayon mais il se figea en plein vol : je faisais persister mon rayon, toute la puissance de ma colère que je sentais en moi se déchargeais dans le corps de mon ennemi. Il y eu un flash blanc très puissant et persistant mais je parvenais toujours à voir le monstre : il y eu une explosion constituée de foudre qui eu lieu sur mon rayon et au niveau du Xylomid. Je fus éjecté en arrière, mon rayon se dissipa et le Xylomid était désintégré. Toute ma force se dissipa mais je parvins tout de même à me relever.

« C’est bien Max, tu vois la puissance de tes pouvoirs, en t’entraînant tu deviendras très fort : on se reverra dans la capitale. Bonne route ! »

Je me dirigeai vers Yvan toujours inconscient au sol. Je m’agenouillais à côté de lui, Carla m’avait rejoint. Je lançai un soin sur Yvan mais il ne bougea pas, je répétai l’opération deux autres fois et il reprit connaissance.

-Ca va ? Dit aussitôt Carla.
-Quoi ?.... On n’est pas morts ? Max était dans la bulle verte et Carla s’était fait éjecter par un tentacule du Xylomid lorsqu’elle voulait m’aider à me relever après qu’il m’ait chargé. C’est ça, non ?
-Tout va bien, Yvan, réussis-je à articuler à peu près convenablement.
-Max a fait exploser le Xylomid mais je ne sais pas comment, dit Carla qui n’avait pas l’air d’y croire elle non plus. Il … a fait exploser la bulle où il était enfermé puis… il c’est relevé et … c’était incroyable !... Il y avait pleins d’éclairs qui partaient de son corps et qui volaient dans tous les sens… Il y en a un qui a touché le monstre lorsqu’il c’est penché sur toi puis … après … Il c’est fait transpercer et … immobiliser puis… Il a explosé… Co… Comment tu as fait Max ?
-Je ne sais pas. J’ai sentis une force en moi très grande lorsque j’étais dans la bulle. Il y avait la voix de Alamand qui me disait que je pouvais y arriver… et c’est là que j’ai sentis toute cette puissance. Il m’a dit aussi que si je voulais, je pouvais utiliser mes pouvoirs cachés ; comment il peut le savoir ? Et il m’a dit qu’on se reverra dans la capitale, comment il sait tout ça ?
-C’est un mage très puissant, il sait sûrement plus de choses que nous. Affirma Yvan qui s’était redressé.
-Oui, certainement. On fait une pause ici ? On est parti depuis environ cinq heures. Il va être l’heure de manger. On repartira après s’être reposer de toutes façons.
-C’est d’accord, dit Carla.

On pris des sandwiches que le chef de ville nous avait donné le matin et après les avoir manger on resta sans rien faire pendant environ une heure jusqu’à ce que Yvan se lève et dise :

-C’est bon, on peut y aller.
-Tu as suffisamment récupéré ? Lui demandai-je.
-Oui, ça va aller, ne t’inquiète pas.

On ramassa nos affaires et on repartit. Je remarquai à nouveau la main de Carla qui avait du sang séché, maintenant. Je lui demandai :

-Comment tu t’es blessée ?
-Le Xylomid m’a tapée avec un tentacule et m’a éjectée, j’ai amorti le choc avec ma main lorsque je suis retombée.
-Et ça va ?
-Oui, oui ça va très bien, je ne sens plus rien, maintenant.

On allait à nouveau vers l’est et cette fois on évitait de lancer des attaques trop visibles de loin pour ne pas se rebattre contre des monstres trop difficiles. La plupart d’entre eux étaient des monstres au sol donc, le plus souvent, je les tuais avec mes épées et Yvan avec ses dagues, Carla se contentait de regarder et de temps en temps elle envoyait du feu. Au fur et à mesure qu’on avançait, j’avais l’impression que ces monstres devenaient de plus en plus nombreux : il y avait de plus en plus de loups et de lézards surtout. On se fit encercler par une dizaine d’entre eux, j’attendais qu’ils fassent le premier mouvement vers moi mais ils ne bougeaient pas : ils attendaient. Des monstres continuaient d’arriver et je ne pouvais plus charger : ils étaient devenu trop nombreux. Ils vinrent tous en même temps sur moi : j’en rejeta deux mais il y en avait encore, Yvan tentait de m’aider mais ça ne faisait pas beaucoup d’effet : on parvint tout de même à en tuer la dizaine de loups qui nous avaient sautés dessus. Cependant il en restait encore au moins le double qui nous tournait autours.

-Là une tornade aurait été efficace, dit Yvan résigné.
-Je vais utiliser mon arme, dit Carla. Protégez vous.
-Ton bâton peut les tuer ?!? Dit Yvan surpris.
-Bien sûr mais ça peut aussi vous affecter si vous êtes proche et vu que vous êtes plus proche de moi que ces loups, c’est vous qui vous feraient toucher en premier.

Une flamme sortit de sa main et s’allongea jusqu’à ce qu’il est la forme de son bâton puis se matérialisa et devint solide : il faisait environ deux mètre et était d’une couleur rouge vif. On aurait dit que son arme était en incandescence mais que ça ne la brûlait pas. Elle tapa au sol avec et une onde se forma. Les monstres reculèrent puis voyant que rien ne se passait, ils nous ressautèrent dessus. J’en tuai encore deux et Yvan un.

-Je ne sais pas ce que tu veux faire mais dépêche toi ! Dit Yvan. Eux, ils n’attendent pas.
-Je sais mais il faut que j’attende qu’il soit assez chaud pour qu’il puisse s’enfoncer dans le sol.

Un loup me sauta dessus par derrière et me projeta au sol. Carla lui donna un grand coup de bâton : je vis passer une ligne de feu juste au dessus de moi.

-Ca y est, dit-elle. Je pense qu’il est assez chaud, je vais réessayer.

Elle retapa sur le sol, une nouvelle onde se forma et le bâton se planta dans le sol. Au fur et à mesure qu’elle l’enfonçait des ondes de plus en plus puissantes se formaient. Il était, maintenant, enfoncé de moitié environ.

-Protégez vous maintenant.

Une onde se forma et donna une couleur rouge au sol sur lequel elle passait. Une flamme se forma autours d’elle, je m’allongeai : je venais de comprendre ce qui allait se passer. La flamme partit à toute vitesse de tous les côtés et percutait tous les monstres aux alentours. Certains ne mourraient pas sur le coup mais d’autres flammes partaient et les percutaient à nouveau jusqu’à ce que ça forme une flamme en continu. Une fois que tous les monstres étaient morts, elle enleva son bâton du sol et toutes les flammes disparurent en même temps.

-Eh bien !!! Je ne savais pas que tu pouvais faire ça, dit Yvan en se relevant.
-Je n’aime pas le faire : c’est pour ça que je ne l’ai encore jamais fait. Je préfère envoyer des attaques magiques plutôt que de me battre avec mon bâton.
-Le principal, c’est qu’ils soient morts, dis-je. On va peut être moins en avoir maintenant.

On continua à avancer : on rencontra beaucoup moins de monstres : le peu qu’on rencontrait était surtout des oiseaux et ils ne nous attaquaient que très rarement.

La nuit commençait à tomber, et nous on traînait des pieds depuis environ une heure.

-On monte la tente ici ? Demanda Yvan.
-Oui, je n’en peux plus dis-je.
-Moi aussi, ajouta Carla.

On monta la tente en environ vingt minutes et on mangea puis on se coucha. Je m’endormis pratiquement aussitôt après m’être couché.

Dans ce chapitre tous les dialogues sont en langue ancienne. Par conséquent la traduction sera juste en dessous de la réplique correspondante et entre parenthèses.

Chapitre 7 : Quelques complications :

Troisième partie : Le voyage dans le passé :

Tout était sombre autours de moi mais je voyais tout ce qu’il se passait jusqu’aux grains de poussière que je remuais en marchant, je me sentais très fort et très confiant et malgré que je connaisse pas le lieu où j’étais, je savais très bien où je devais aller et ce que je devais faire. Je devais retrouver le traître et son maître et les tuer tous les deux. Ma force était très grande mais je doutais de pouvoir y arriver seul : il faudrait que je trouve un moyen de convaincre mon ancien ami de revenir de mon côté, mais ce ne sera pas une tâche aisée étant donné qu’il a peur de son nouveau maître : c’est ce qui l’a poussé à nous trahir. Il faudrait que j’utilise ma force pour lui faire peur et pour qu’il me craigne et qu’il s’associe à moi. Ensemble nous aurons une chance de vaincre le démon : Thyos, l’empereur de l’enfer.

Plus je m’enfonçais dans les profondeurs, plus il faisait noir, mais je voyais comme en plein jour par ma puissance. Les murs devinrent rouges et le sol se fissura sous mes pieds puis s’effondra, mais je ne tombai pas, je volais au dessus du vide et je pris une des deux épées qui étaient à ma ceinture. J’envoyai de l’énergie dedans et elle devint jaune, tout ce qui était autours de moi s’illumina par la lueur de mon arme. Une chauve souris géante me fonça dessus. Une taillade et elle disparu dans un éclair. Je me demandai pourquoi des monstres aussi faibles venaient dans un endroit aussi dangereux que celui là : on était quand même aux portes de l’enfer. Je regardai en contrebas et je vis que c’était par là que je devais passer, « mais pourquoi par là ? ». Je venais d’entendre quelque chose, c’était certainement mon imagination qui me jouait des tours : ces mots ne voulaient rien dire. Je descendis jusqu’à la surface rouge de lave et je tournai sur moi-même, un passage se forma et j’y pénétrai. J’étais à nouveau sur le sol et j’avais ranger mon épée, je sentais que j’étais presque au but : les monstres se faisaient de plus en plus rares et l’air était de plus en plus irrespirable. Il y eu un bruit d’éboulis derrière moi et je constatai que le tunnel était bouché. Je n’avais pas l’intention de m’enfuir et je ne pensais pas que ça pouvait m’en empêcher. Ce tunnel débouchait sur une salle énorme semblable à la salle de conférence du roi Euyevair. « Qui est ce roi et qu’est-ce que ce palais ? ». Encore ces mots sans aucun sens, mais qu’est-ce que cela pouvait-il être, je ne pouvais pas devenir fou, je n’en avais pas le droit, surtout si près du but. Au centre de la pièce, se tenait mon ancien ami ; il m’attendait, pour me tuer sous ordre de son chef sûrement.

-Ut et fanil mastros Alamand ! Na hui draio cé ut ni bonios tajis : os fict zota ed on maso dajàs cé uos atalt at bona. Cé ast ec ci ut go hotirio ?

(Tu te montres enfin Alamand ! J’ai cru que tu ne viendrais jamais : ça fait plus d’un mois déjà que nous attendons ta venue. Qu’est-ce qui t’a retardé ?)

-Nu acculto vect mi mosec rast, na waca.

(Un affrontement avec mon meilleur ami, je pense.)

-Os tot ? Ut asts ne dare ed gor par, ec ni ast sap onu heano ut kaïs. Na astare o at puzo, iom na gorare par.

(C’est tout ? Tu es en droit d’avoir peur, ce n’est pas une honte tu sais. Je serais à ta place, moi j’aurais peur.)

-Na ni go sap par, na ast tras confida : et accultar ni mu pramira sape ed plobrez siam ec ast not moc ci sirce ed mi ne sopar, na et propungare hert ed et mijoin roup accultar el, o uos sod, no go onu cada, siam sulo, na ni waca sap dopar hi roriar.

(Je n’ai pas peur, je suis très confiant : te battre ne me posera pas de problèmes mais c’est ton chef qui risque de m’en poser, je te demanderais alors de te joindre à moi pour l’affronter, à nous deux, on a une chance, mais seul, je ne pense pas pouvoir y arriver.)

-Ut ni mi acculteras sap : Thyos mi go danio assio ed powa roup et destrar et…

(Tu ne me battras pas : Thyos m’a donné suffisamment de pouvoir pour te détruire et…)

-Li es ast rifero rur els danias cé ut uil gos daniosas. Siam na astio datu on lit zota ed on maso rap on trina tret diffoc roup mi goarpar te rajiar o as tomag dimniac. Ut ni dopa sap mi accultar Ultech te sy na mast et ritar, na gorare niyi ramo o el dar !!!

(Il s’est basé sur les données que tu lui as données. Mais j’ai été retardé pendant un peu plus d’un mois par un entraînement très dur pour m’endurcir et résister à sa magie démoniaque. Tu ne peux pas me vaincre Ultech et si je dois t’éliminer, je n’aurais aucun remord à le faire !!!)

-Nod ast el plobrez hert ? Ec ast ec ce na voldrare dar sed el daper. Mastra mi at nav powora mi rast.

(Où est le problème alors ? C’est ce que je comptais faire dès le début. Montre moi ta nouvelle puissance mon ami.)

-Sy ec ast ec ut voldras, tret vine. Na oga et ring al rita cé ut gorare mastio gor cande Thyos et go propungario ed el rejoin.

(Si c’est ce que tu veux, très bien. Je vais t’apporter la mort que tu aurais dû avoir lorsque Thyos t’a demandé de le rejoindre.)

« Je ne comprend rien, qu’est-ce qu’ils disent ? » Encore cette voix, je ne devais pas me faire déconcentrer, il fallait que je l’ignore. Une onde de choc me fonça dessus, je lançai une décharge de foudre qui dissipa l’attaque adverse. Je sortis mes deux épées et je transférai mon pouvoir de foudre dedans : elles devinrent jaune. Mon ennemi fit la même chose, on avait la même technique de combat et exactement les mêmes armes, les siennes étaient rouge vif. Il couru dans ma direction, je l’attendis. Il donna une taillade que je bloquai avec une de mes épées, je donnai aussitôt un coup qu’il bloqua. Il fit une attaque verticale que j’esquivai avec facilité et au lieu de faire une attaque horizontale que nous avions appris à l’entraînement, je planta mon épée au sol et une épée géante, d’au moins 20 mètres de long apparu juste au dessus de Ultech et s’abattit sur lui. Il était mort, mais ça me paressait trop facile ; je sentis du vent derrière moi, je m’abaissai et vis passer une épée de feu juste au dessus de moi, il s’était téléporté, il connaissait la technique.

-Na bea ce ut go lirna el teleport Ultech.

(Je vois que tu as appris la téleportation Ultech.)

-La powora ed el infierno mi dana onu farco inpecabla.

(La puissance de l’enfer me donne une force implacable.)

Il me redonna un coup d’épée horizontal si puissant que mon épée m’échappa des mains, il enchaîna avec une autre attaque qui m’éjecta mon autre épée. Il fit une troisième attaque que j’esquivai et je lui envoyai une décharge électrique qui le fit tomber et je l’enchaînai avec une attaque dévastatrice de foudre qui aurait désintégré n’importe quel monstre. Je vis nettement son mouvement : il disparut, sa puissance se dissipa et réapparut derrière moi, je me retournai et il me donna un coup d’épée : je mis mes mains en avant pour le contrer et je tirai un rayon très rapide sur son épée, dans un flash il se fit éjecter par le choc qu’il reçu et je lançai le même rayon lorsqu’il était en plein vol et le transperça au niveau du cœur. Il tomba et ne se releva pas, il était mort et je n’avais pas utilisé la totalité de mes pouvoirs. Il y eu des bourrasques de vent très violentes qui me déséquilibra à plusieurs reprises, des ultrasons me brisèrent les tympans, j’entendais un souffle, où plutôt, un râle : Thyos venait à moi, il apparaissait. Je ne tenais plus, j’étais à genoux au sol.

-Sulfas Alamand, ut ni dopa sap mi accultar. Na ast els infiernos. Ortas !!!

(Souffre Alamand tu ne peux pas me battre. Je suis les enfers. Meurt !!!)

Les ultrasons cessèrent et une explosion retentit juste sous mes pieds, il n’y avait que du rouge, puis du noir, puis j’ouvris les yeux et je vis Yvan.

-Ca va Max ?

J’étais dans la tente, trempé de sueur. J’avais dû bouger beaucoup pendant la nuit et j’avais réveillé Yvan.

-Ca va ? Me redemanda-t-il.
-Oui, enfin je crois. J’ai fait un rêve bizarre. J’étais Alamand, j’allais ma battre contre Thyos. A chaque fois qu’ils parlaient, je ne comprenais rien à ce qu’ils disaient. Je crois que c’est la même langue que l’incantation du livre qui lance Ultima.
-Tu nous raconteras demain, je vais faire un tour. Rendors toi.

Il sortit de la tente. Comment aurais-je pu me rendormir après ce que je venais de voir. Je venais d’apprendre comment Ultech s’était fait battre par Alamand la première fois. Mais comment pouvais-il être toujours en vie ?
Toute la nuit je pensai à ce rêve et je ne parvins pas à me rendormir. Lorsque je vis le jour se lever je sortis de la tente. Yvan était assis à l’extérieur et regardait les dernières étoiles qui disparaissaient.

-Tu penses à quoi ? Lui demandai-je.
-A rien, je contemple l’espace, me répondit-il. Tu n’as pas réussi à te rendormir.
-Comment tu le sais ?
-Comme ça, je le sentais.

Carla sortit de la tente à son tour.

-Qui a dépouillé la tente pendant la nuit ? Demanda-t-elle aussitôt.
-C’est moi, répondis-je.

Je racontais alors mon rêve dans tous les détails et ils eurent alors la même question que moi : à quoi ressemblait Thyos.

-J’espère que Alamand voudrait bien nous en parler lorsqu’on le verra à la capitale. Dis-je avec espoir.

Après avoir manger, on remballa nos affaires ainsi que la tente et on se prépara à notre deuxième journée de marche.

-J’espère qu’on arrivera avant la nuit. Dit Carla.
-Il faudrait avancer très rapidement alors, dit Yvan. Il faut encore environ quinze heures de marche et si on ne rencontre aucun incident, comme des monstres.
-Bon, d’accord, on n’arrivera pas avant demain. Dit-elle résignée.

On reparti alors en direction de Galcya et malgré que je n’avais pas beaucoup dormi, je me sentais quand même en pleine forme et près pour une journée de marche.

Chapitre 7 : Quelques complications :

Quatrième partie : La traversée d’Angkoll nord, l’arrivée à Galcya :

L’avancée était rapide et efficace : les monstres que l’on trouvaient étaient pas très forts et souvent seuls, ce qui nous facilitait la tâche. La pleine était bien éclairée : le soleil était brûlant, on avait presque l’impression d’être dans un désert, mais ces conditions climatiques ne semblaient pas perturber Carla. Je pressentis la présence d’un ennemi plus puissant que les autres, j’en fis part à mes compagnons : ils se préparèrent. Un oiseau géant arrivait à l’horizon.

-On se fiche de se faire repérer, s’il y a besoin on utiliserait toutes nos chimères en même temps, alors utilisez vos pouvoirs ! Dis-je aux autres.

Yvan me sourit et prépara son attaque de vent, Carla attendait que l’ennemi soit suffisamment près pour lui tirer une boule de feu ; quant à moi, j’attendais que Yvan lance sa tornade pour tirer dedans. Notre ennemi étant un oiseau, je supposais qu’il n’aimait pas la foudre. Il nous vit et chargea aussitôt, Yvan lui lança sa tornade : il y avait mis l’élément d’eau dedans, je tirai mon rayon sur la tornade qui devint jaune. L’oiseau était dedans et ne pouvais rien faire d’autre que de tourner, il était en train de griller. La tornade se dissipa et Carla lança sa boule feu qui explosa au contact du monstre. Il prit de l’altitude et s’en alla le plus vite possible.

-Il n’était pas si fort que ça finalement, dit Yvan.
-Mais malgré tout ce qu’il s’est prix, il n’est pas mort, ajoutai-je.

On repartit vers l’est, plus la journée avançait plus la température baissait. Je me souvins que l’endroit où on allait était dans la neige et j’en déduis donc que la température n’était pas en rapport avec la journée.
On marchait depuis environ quatre heures et je commençais à avoir un creux. Je proposai donc aux autres s’ils voulaient faire une pause pour manger, ils acceptèrent tous les deux volontiers. Après que l’on se soit rassasiés, nous repartîmes.
Quelques heures plus tard, l’herbe de la pleine avait disparu et avait laissé place à de la terre dure et poussiéreuse. Le type d’ennemi était différent aussi : au lieu de trouver des loup et des lézard on trouvait maintenant, des scorpions et des fourmis géantes appelées fourmillions : ils étaient beaucoup plus difficiles à tuer que les loups et à chaque fois qu’on en voyait un, on ne lui laissait pas de temps de répit : on l’enchaînait jusqu’à ce que l’on soit sûr qu’il soit mort. Certaines de leurs attaques nous donnaient des sensations désagréables de tournis qui ne prenaient fin que lorsque le monstre était mort. On trouva rapidement leur point faible : le feu, on eu donc moins de mal à les battre par la suite.
Une fois de plus je détectai une puissance plus importante que d’habitude mais cette fois, il y avait plusieurs de ces puissance : il y avait plusieurs monstres puissants qui étaient dans les parages.

-On camoufle notre puissance et on essaie de passer inaperçu ? Proposai-je.
-Oui, je pense que c’est mieux, affirma Yvan.

On camoufla notre puissance et on continua d’avancer. Il faudrait faire un détour pour que les monstres ne nous voient pas car la visibilité sur la pleine était très grande. On parvint à voir de quels monstres il s’agissait : il y en avait quatre qui se battait entre eux. Il y avait l’oiseau que l’on avait battu tout à l’heure, un Xylomid, un ver géant et un drôle de monstre : il avait deux tête et une queue en forme de serpent. Une de ses têtes était bleue, l’autre rouge et sa queue était jaune. Le ver était en position de faiblesse à cause de l’oiseau mais l’oiseau était attaqué par le Xylomid et le monstre bizarre.

-Pas de bruit, murmura Yvan. Je n’aimerais pas devoir me battre contre eux.
-Entièrement d’accord, confirma Carla.

On avança le plus rapidement possible et le plus discrète que l’on pouvait. Le ver géant venait d’avaler le Xylomid.

-Berkkk !!! Dit Carla lorsqu’elle vit cela.
-Chut !!! Dit aussitôt Yvan.

Les monstres ne nous avaient pas vu et avec l’exclamation de Carla, c’était plutôt une chance. Le ver recracha son ennemi aussitôt après l’avoir avalé : il venait de comprendre que c’était pire que du poison. Le Xilomid n’était pas très content de s’être fait avalé par le ver et lui donna un coup de tentacule qui ne le fit pas bouger du tout. De rage il donna un autre coup mais cette fois sur le montre aux deux têtes qui fit un bond de vingt mètres. Il atterrit dos au combat mais il pouvait nous voir. C’était trop tard, on ne pouvait pas se cacher, et il nous vit. Il nous fonça aussitôt dessus, les autres monstres le virent qu’il avait changer de cible et vinrent sur nous aussi.

-Mais pourquoi ils nous visent tous ??? Dit Carla qui en avait marre.
-Invoquez tous votre chimère, dis-je. Et dites leur bien de ne pas attaquer le Xylomid, je m’en charge. Aidez les chimères à battre les autres monstres mais faites attention à celui avec plusieurs têtes : j’ai l’impression qu’il maîtrise tous les éléments qu’on a : rouge : feu ; jaune : électricité et bleu : eau.
-D’accord ! Dirent-ils en cœur.

Il y eu une explosion et Ifrit apparu, une vague sorti du sol et Léviathan se matérialisa, j’invoquai Virtua qui apparu à travers un nuage. Les trois chimères se mettaient toutes sur le ver géant pour commencer, il ne savait plus où il en était et tournait en rond, ça occupait déjà un des quatre monstres. Carla et Yvan essayaient de tuer l’oiseau en utilisant des tornades et des boules de feu. Quant à moi, j’étais face au Xylomid, j’attendais qu’il fasse un mouvement. Je savais ce que je devais faire : tirer un rayon persistant au centre du Xylomid, dans la bouche quoi, et le faire exploser ensuite ; je l’avais déjà fait une fois, je devrais pouvoir y arriver une seconde fois, de plus que celui là était déjà affaibli par le combat qu’il venait de mener. Il me cracha son liquide visqueux, je l’explosa avec une boule d’énergie électrique tout en restant très concentré à chacun de ses mouvement, je ne voyait plus se que faisaient les autres tellement que j’étais concentré sur mon ennemi. Il se décida enfin à me foncer dessus, je chargeai mon énergie et je tirai, il ne broncha pas. Je recommençai à deux reprises mais sans plus d’effet. Je sautai sur le côté pour l’esquiver, je reçu un tentacule dans le dos qui me fis rouler une dizaine de mètres plus loin. Je me relevai, il me rechargea en envoyant des jets de ce liquide visqueux que seul lui connaissait la composition. J’en esquivai la plupart, j’en explosa d’autre, mais il était déjà pratiquement sur moi : je sautai et lévitai en même temps et je parvins à me stabiliser juste au dessus de lui, je chargeai une nouvelle attaque de foudre. Une aura jaune m’entourait et s’éparpillait de tous les côtés comme la dernière fois que j’ai combattu ce même ennemi, je tirai mon rayon sur le Xylomid ; une fois de plus, il lui passa au travers mais au contact du sol il explosa, je me fis déséquilibrer et je tombai sur le Xylomid. Tout mon corps s’engourdit et je sentis ma puissance s’atténuer. Une tornade apparut juste au dessus de moi et elle m’emporta très loin du sol, le monstre m’accompagnait et tentait de me tirer dessus avec son liquide visqueux puis voyant que ça ne marchait pas du tout il laissa échapper un gaz vert de tous ses tentacules. Ce gaz se répandit dans toute la tornade très rapidement mais Yvan la dissipa avant que cette attaque ne m’atteigne. Je retombai violemment sur le sol et je perdis connaissance. Je voyais Alamand qui me disais de me ressaisir, de me redresser, que je ne pouvais pas finir comme ça mais je ne pouvais rien faire : j’étais paralyser, je voyais ma maison, la salle, les fauteuils, …, mes parents qui me souriaient, je voyais aussi la forêt, avec une lueur blanche dans le ciel, une lueur blanche sur moi, une puissance destructrice. Ces souvenirs… je ne me souvenais même pas être aller dans la forêt après le carnage. Je sentis une force folle s’emparer de moi, une tempête de feu, …, une tempête de feu avait détruit mon village, cette même tempête m’avait emporté mes parents et une tempête de feu ne pouvait venir que du mal : ça ne pouvait pas arriver tout seul, il y avait forcément quelqu’un pour la lancer… et ce quelqu’un, ne serait-ce pas le démon du mal : Thyos, roi des démons. Il avait pour but de me tuer lorsque je ne pouvais pas me défendre,… mais il a échoué,... il a tué mes parents… je dois les venger !!! Le noir qui m’entourait devint jaune, puis blanc, je vis des silhouettes noires autours de moi, puis je vis plus nettement avec les couleurs normale les chimères qui en avaient fini avec le ver géant qui était coupé en deux et dont les deux morceaux étaient à plus de cinquante mètres d’écart et qui s’en prenaient maintenant au monstre à deux têtes, Carla s’occupait seule de l’oiseau qui volait beaucoup plus difficilement et Yvan était devant moi et envoyait une tempête de sable sur le Xylomid. Je me levai, une aura blanche montait du sol et m’entourait, je mis main sur l’épaule de Yvan et je lui dis d’une voix grave qui résonnait dans toute la pleine :

-Je m’occupe de lui, va aider Carla !
-D’ac…d’accord. Dit-il en me regardant comme si j’étais mort.

Le Xylomid me regardait, il avait l’air plus inquiet que lorsqu’on était dans la tornade. Il me chargea, je sentais ce qu’il voulait faire, j’arrivais à voir ce qu’il pensait : il voulait m’envoyer une infection lorsque je serais à portée ; je ne le laisserais pas faire ce qu’il avait prévu. Je pris une épée et je décollai. Il passa sous mes pieds et s’arrêta net après avoir envoyer la fumée d’infection, puis se retourna. De ma main libre je fis un flash lumineux pour camoufler ma descente et je lui enfonçai mon épée dans la bouche, il y eu un éclair suivi d’une explosion qui éjecta mon ennemi, il était mort et était en train de se décomposer en un milliers de particules de toutes les couleurs. Je me replaçai sur le sol, un siphon était apparu autours du monstre bizarre et l’oiseau combattait maintenant au sol. Je redevint normal : l’aura qui m’entourait disparu sous ma commande et je courus dans la direction de mes amis l’épée toujours à la main, je les dépassai toujours en courant et de la même manière que contre le Xylomid, je provoquai un flash avec ma main libre qui éblouit l’oiseau et je le transperçai avec mon épée : il s’effondra sur le sol et comme le Xylomid explosa en plein de particules de différentes couleurs. Mes amis n’en revenaient pas, même après une chute de plus de vingt mètres j’étais toujours capable de me battre et de tuer des ennemis très puissants. Je me dirigeai maintenant vers le chimaira qui posait des problèmes à Léviathan : il lui lançait de la foudre avec sa queue et avec sa tête il envoyait de l’eau sur Ifrit.

-Yvan, envoie une protection autours de Ifrit.

Yvan lança une protection et Ifrit put préparer une nouvelle attaque tandis que j’envoyai une protection anti foudre autours de Léviathan pour le protéger de cet élément. Le monstre vit Yvan et lui envoya une boule de feu qui s’écrasa sur une protection que Carla venait de faire apparaître très rapidement. Il envoya un jet d’eau sur Carla lorsqu’il l’a vue. Ifrit lui fonça dessus et il s’effondra au sol. Je n’avais plus suffisamment de force pour entamer une nouvelle charge et lui donner le coup de grâce, Yvan s’en aperçu et pris la relève : il couru à vive allure vers le monstre qui se relevait difficilement et lui enfonça sa dague dans la nuque en esquivant la queue qui avait essayer de le mordre. Le monstre retomba, mort. Il se transforma en poussière et se mêla à celle déjà présente sur le sol. Les chimères retournèrent se reposer dans l’âme de leur maître. Le combat était fini, pourtant je ressentais encore une puissance très importante proche, je fis un tour sur moi-même pour voir d’où elle venait, je vis un homme au loin qui disparu en même temps que la puissance que je ressentais.

-Je crois que c’était Alamand là-bas. Dis-je aux autres en essayant de récupérer mon souffle.
-Je n’ai rien vu, dit Carla.
-Comment tu as fait, Max ? Demanda Yvan.
-Fait quoi ?
-Pour réussir à vaincre un Xylomid alors que tu t’étais assommé d’une chute d’une vingtaine de mètres.
-…………….
-Tu ne sais pas ?
-…………….
-Qu’est-ce qu’il y a Max ? Demanda Carla.
-Yvan ? Tu te souviens de la tempête de feu qui a ravagé Hitil il y a trois ans ?
-Oui pourquoi ?
-Tu ne crois pas que c’est à cause de Thyos qu’elle est apparue ?
-Tu veux dire que c’est Thyos qui aurait envoyé cette tempête sur ton village ?
-C’est ce qui a tuer mes parents, mais je crois que son but c’était de me tuer moi, pas eux. C’est ça qui m’a donné autant de force, j’ai ressenti une force qui était en moi et que je ne parvenais pas à contrôler jusqu’à maintenant.
-Tu veux parler de ta transformation ?
-Oui, je crois que je peux me transformer comme ça depuis que je suis né : le soir où la tempête à eu lieu, j’étais très triste, j’avais tout perdu en un rien de temps et je suis aller dans la forêt, j’étais très furieux aussi après celui qui avait lancer cette tempête, je ne pouvais pas le voir mais je sentais que la tempête n’était pas venu toute seule. Cette fureur m’a transformer pendant la nuit, mais je ne le savais pas : j’était hors de moi. Se sont mes voisins qui m’ont ramené au village et qui m’ont adopté. Cette même puissance que j’ai ressentis il y a trois ans, en repensant à cette tempête et à celui qui l’aurait causé, je l’ai ressentis à nouveau pendant mon inconscience et c’est ce qui m’a redonner des forces et qui m’a permis de détruire mes ennemis. J’arrive à me contrôler maintenant, et je crois avoir trouvé comment faire pour me transformer.
-C’est une bonne chose alors. Maintenant, on aurait peut être moins de mal à se battre contre ces monstres. Ajouta Yvan.
-Je… Je pense que tout le monde peut se transformer. Dit timidement Carla.
-Pourquoi ?
-Lorsque j’étais encore avec mes parents, j’étais heureuse, mais lorsque Ultech les a tué, j’étais très triste et en même temps très furieuse et, comme Max, la nuit qui a suivi j’ai fais trembler le volcan, du feu sortait de tous les côtés ; à ce moment là, j’ai cru que c’était le volcan qui se réveillait mais il n’y a pas eu d’éruption, je n’y ai plus repenser par la suite mais je pense que c’était à cause de moi.
-Je crois que moi aussi, mais ça na jamais été prouvé : l’usine de Tomag a explosée et mes parents étaient dedans. D’après les enquêteurs, il s’agissait d’une succube qui se serait fait exploser à l’intérieur, mais moi, je suis sûr que c’est ça : j’ai vu la succube rentrer dans l’usine mais je ne savais pas ce que s’était et je ne voulais pas me battre contre elle parce que j’avais trop peur. Lorsque j’ai su que c’était à cause d’elle que mes parents étaient morts, je me suis juré d’en savoir le maximum sur les monstres et de m’entraîner pour que plus jamais cela n’arrive. Le soir de l’explosion, il y a eu une tempête dans la ville, elle l’a bien secoué mais il n’y a eu aucun mort, moi, j’étais dans ma cabane et je ne m’affolais pas je regardais la tempête se dérouler, je n’arrêtais pas de penser à mes parents et j’étais furieux contre moi-même.
-N’importe qui peut donc se transformer si on a vécu un moment de très grande tristesse et de haine en même temps. Dis-je alors. Et je pense que ça se renouvelle quand on y repense et dans les mêmes circonstances que le moment qu’on a vécu. Par exemple, moi ça revient toujours lorsque je suis faible, sur le point de perdre ou lorsque je suis déterminer à me venger d’un coup que l’on m’a donner.
-Ca pourrait être ça parce que je n’ai jamais été dans les mêmes circonstances que ce jour là. Dit Yvan.
-Quoi qu’il en soit je pense pouvoir me transformer quand je le souhaite maintenant. On se couche ? Il fait nuit depuis un certain temps déjà.
-Très bien. Acquiesça Carla.

On monta la tente et on se coucha. Le lendemain, on repartit en direction de l’est encore une fois et après 30 minutes de marche, on arriva au bord d’une falaise.

-Il faut prendre le nord maintenant pour arriver à Galcya, dit Yvan.

On bifurqua sur la gauche et on longea la falaise. C’était en pente : on montait de plus en plus haut et il faisait de plus en plus froid comme Carla nous l’avait fait remarquer. Les monstres étaient de plus en plus rares. On marcha pendant environ deux heures et on en avait rencontré que deux groupes de trois. Il y eu un autre changement notable : il commençait à neiger et la surface sur laquelle on allait avancer était plus molle et plus lisse.

-On arrive je crois. Dit Yvan

On pouvait voir une tour au loin. On avança vers cette tour pendant environ une heure et demie et on aperçu enfin la ville : la tour était géante et n’était pas dans la ville, elle était au bord de la falaise : sur le pic. On entra dans Galcya pour se réapprovisionner et prendre une ou deux journées de repos. Cette tour m’intéressait et je voulais en savoir plus à son sujet. On eu aucun mal à trouver l’auberge et on pris une chambre pour trois pour une nuit. Et on partit explorer cette ville.

Chapitre 8 : Attaque des monstres à Galcya :

On s’était dit qu’on se retrouvera à l’auberge à la tombée de la nuit, ça nous laissait pas mal de temps. J’allais voir tout les villageois pour en savoir plus sur cette tour mais personne ne me donnait de réponse claire : on me disait qu’il ne fallait pas y entrer, qu’autrefois c’était un phare mais que maintenant, il était abandonné. Au final, je ne sus pas ce que ce phare était devenu maintenant. J’en avais marre de ces réponses trop imprécises, je décidai alors de visiter la ville. A peine, cette idée m’était-elle venue que Carla vint me voir et me dit :

-J’ai vu Ethos et Elis dans la ville mais ils sont repartis. J’ai écouté leur conversation et ils demandaient aux villageois où ils pourront trouver un temple aquatique. Personne ne leur a donné de réponse convenable et ils sont partis directement à Meltdown en disant que là, ils sauront où trouver ce temple.
-Ils savent qu’il y a temple ici alors et ils veulent aller chercher la pierre. Ils prennent de l’avance sur nous.
-Tu as eu des renseignements sur cette tour ?
-Je sais que c’était un phare, que maintenant il est habité par des monstres. Ils ne sont pas très informatifs les habitants de ce village.
-Oui, et Elis en avait marre. C’est elle qui est partie en laissant Ethos derrière. Il est beaucoup plus patient qu’elle mais il l’a suivi aussitôt.
-On devrait retourner à l’auberge : la nuit arrive. On partira demain pour ne pas leur laisser trop d’avance.

On retournait à l’auberge, on arriva en même temps que Yvan.

-Quel timing ! Dit-il en souriant.

Il y eu un mini séisme de quelques secondes qui nous perturba, le phare venait de s’allumer.

-Je croyais qu’il était abandonné ! Dis-je surpris.
-Il faut croire que non, me dit Yvan. Sauf si des monstres savent l’allumer.
-Et si s’étaient les monstres qui l’ont allumé ?

Tous les habitants étaient effrayés et courraient s’abriter chez eux.

-Mais qu’est-ce qu’ils ont ? Ce n’est qu’un phare. Dit Carla.
-Ce phare est démoniaque, dit un homme qui venait de sortir d’une maison. N’importe qui ici, en a peur : personne ne veut en parler. Vous êtes venu par la pleine ?
-Oui pourquoi ?
-Venez avec moi, il faut arrêter ces monstres. Il ne faut pas qu’ils envahissent la ville. Je m’appelle Jordan.

Il passa devant nous et je remarquai qu’il était muni d’une lance, il avançait en direction du phare. Je courus le rejoindre.

-C’est déjà arrivé ? Lui demandai-je.
-Oui, et nombreux d’entre nous sont morts pendant la bataille. Il ne reste presque plus de guerrier dans ce village.

Il frappa à une porte, un vieil homme l’ouvrit et demanda se qu’il se passait, après une brève explication, il nous rejoignit avec un bâton.

-Vous ne comptez pas vous battre, monsieur quand même ? Dit Yvan surpris de voir ce vieil homme avec nous. Vous risquerez de vous faire tuer.
-Je suis peut être vieux et un peu raplalpla mais c’est moi le meilleur mage de cette ville. Répondit-il fermement.
-Ah d’accord, excusez-moi.

Il courut jusqu’à la deuxième sortie de la ville, je le suivis. Jordan frappait à certaines portes par lesquelles des guerriers venaient nous rejoindre. Au final, on fut une quinzaine à l’entrée de la ville à attendre que des monstres arrivent. Un deuxième séisme nous signala que l’attaque se rapprochait, je pouvais voir des ennemis au loin, mais ils prenaient leur temps pour venir, ils ressemblaient à des tortues avec des couteaux.

-Faites attention, dit le vieil homme, ces bestioles ont l’air faibles mais elles sont, en réalité, bien plus fortes qu’elles n’en on l’air.

Des succubes arrivaient par le haut du phare et des flambos par le bas. Il y en avait de différentes couleurs : des rouges, des bleus, des jaunes, des marrons mais aussi des bien plus effrayants : il y en avait quatre de plus de deux mètres de haut et entièrement noir avec les yeux rouges.

-Comme vous devez le savoir, ajouta le vieil homme, les flambos sont faibles à un seul élément et ne peuvent pas se faire toucher par des attaques physiques, les gros que vous voyez là bas sont des flambos noirs et ils ne sont faible que fasse à la puissance sacré et encore, ça ne les affecte pas vraiment. Est-ce que l’un d’entre vous maîtrise la puissance sacrée ? Demanda-t-il plus sérieusement.
-Oui, moi, répondis-je. Mais seulement lorsque je suis transformé et j’ai encore du mal à maîtriser cette transformation.
-Tu pourrais essayer ? Je ne sais pas utiliser la puissance sacrée, seulement celle des ténèbres.
-D’accord, j’essaierais.

Les premiers ennemis qui furent sur nous étaient les succubes : c’était les monstres qui avançaient les plus rapidement. Je pris une épée et j’attendis qu’elles viennent sur moi. Le vieil homme lança un rayon noir qui fit exploser une succube directement. Je n’en revenais pas : j’avais senti dans ce rayon, bien plus qu’une simple attaque. Je n’eu pas le temps de réfléchir plus longtemps, une boule de feu avait décidée de me charger, je me concentrai. Lorsqu’elle fut à portée, je lui lançai un coup qui la coupa en deux et qui la fit exploser lorsqu’elle arriva au sol. Le souffle de l’explosion me souffla cinq mètre plus loin, je dis en me relevant :

-Faites attention aux succubes, se sont des bombes !

Une autre succube me fonça dessus, une tornade la chassa. Je vis Yvan qui me fit un clin d’œil, je me préparais à envoyer un sort sur la première qui s’approcherait mais il n’y en avait plus : elles avaient toutes fait demi-tour en nous laissant en plan. Elles se percutèrent et explosèrent ; à la suite de cette explosion, une nouvelle boule de feu en sorti, beaucoup plus grande : elle était au moins cent fois plus grande qu’une boule normale : au lieu de mesurer une vingtaine de centimètres, elle faisait au moins quinze mètres de large.

-Elles ont fusionnées ! Cria un homme qui combattait avec nous.
-Il faut faire attention qu’elle n’explose pas sur la ville ! Dit un autre.
-J’ai une idée, dis-je. Carla, est-ce que tu peux faire une protection autours de la ville ? De cette manière, même si elle explose elle n’endommagerait rien.
-Je ne sais pas si j’y arriverais.
-Tu peux toujours essayer, tout du moins ?
-Oui, j’essaierais.
-Je te dirais lorsque tu lances la protection. Pour l’instant il faut le forcer à grossir pour qu’il explose, il faut lui lancer des attaques.

Je chargeai une attaque de foudre et lui envoyai, il se la pris mais ne bougea pas, le monstre bougeait dans tous les sens, il y eu une explosion sous mes pieds : il venait de me lancer un brasier et, maintenant, je brûlais. Yvan m’envoya de l’eau pour arrêter le feu et lança une tornade aquatique sur le monstre. Il n’aima pas et grossit, il doubla de taille, il était vraiment très impressionnant. Il nous fonça dessus en tournant sur lui-même ; il allait nous percuter. Je sentis qu’il allait faire d’énormes dégâts et il fallait qu’on l’en empêche.

-Lance lui une tornade d’eau, Yvan ! Aussi grosse que tu le peux.

Il y eu des rafales de vents qui tournèrent autours de nous, une tornade apparut et lui fonça dessus, je lançai une attaque de foudre. Le choc qu’il se prit le repoussa mais il rechargea aussitôt en grossissant encore. Le choc ne pouvait être évité, il fallait que je trouve quelque chose pour l’amortir mais je ne savais pas quoi et je n’avais pas beaucoup de temps. Le vieil homme n’arrêtait pas de tirer des rayons noirs mais sans effets. Même les attaques du mage le plus puissant de la ville ne parvinrent pas à arrêter la bombe qui nous tombait dessus. Je ne savais plus quoi faire, je fabriquai une protection de foudre en sachant très bien que ça ne ferait rien, il la passa comme si elle n’existait pas. Je m’apprêtais à recevoir le choc de sa charge ; j’entendis la percussion de la succube sur le sol mais je n’avais pas sentis le moindre dégât sur moi. Je redressai la tête et je vis la succube au sol prête à exploser et le mur mystique contre lequel elle s’était cognée, la protection était jaune avec une sorte de renforcement sur la paroi externe. Je cherchai autours de moi pour voir qui l’avait lancée ; une jeune fille aux cheveux noirs avaient les mains en avant et dès qu’elle les abaissa, la barrière disparu, elle me regarda : ses yeux étaient violet. Ce moment d’inattention suffit à la succube pour se redresser et redevenir dangereuse, un des hommes qui étaient avec nous lui envoya une lance blanche, je supposai qu’elle devait contenir un pouvoir de glace : elle se planta sur le monstre qui grossit encore et devint blanche.

-Maintenant Carla ! Lance la protection ! Hurlai-je.

Une lumière rouge nous entoura tandis que la succube devenait de plus en plus grosse. Elle explosa et tua tous les monstres qui étaient enfin parvenu à arriver jusqu’à nous. Le souffle de l’explosion s’arrêta sur la protection anti-feu mais Carla avait du mal à la maintenir et elle faiblissait de plus en plus. La fille en noir que j’avais vu tout à l’heure remit ses mains en avant et, cette fois, une protection rouge orangée vint renforcer celle de Carla. Environ une minute plus tard, le souffle cessa. Les tortues et les Flambos continuaient d’avancer. Une dame de la ville nous rejoignit et dit au vieil homme :

-Hermès, un troupeau de Xylomides attaquent la ville de l’autre côté !
-Très bien, j’arrive tout de suite. D’habitude, les Xylomides n’attaquent que s’ils sont menacés. Jeune, me dit-il, j’ai confiance en vous et je sais que vous pouvez les battre, je vous laisse deux de ces soldats et je prends le reste. Bonne chance et n’oubliez pas : le sacré sur les Flambos noirs. Quant aux Tomberrys, je vous suggère vos attaques les plus puissantes : ils contre-attaquent très fort à chaque coups que l’on leur donne.
-D’accord.

Tous les attaquants retournèrent dans la ville en nous laissant face aux monstres du phare, seuls. Les Flambos noirs étaient presque arrivés et commençaient déjà à avoir des pics au dessus de la tête signifiant que leur magie était en train de se charger. L’un d’entre eux nous lança un atomnium de puissance minime : il y eu une explosion juste devant moi. Il fallait que je me transforme pour pouvoir utiliser mes pouvoirs sacrés. Je savais que j’en avais mais je ne parvenais pas encore à les utiliser sans me transformer. Je savais ce que je devais faire pour pouvoir me transformer, néanmoins. Je repensai à mes parents, une fois de plus mon cœur battit plus rapidement, mon souffle s’accéléra, des larmes me coulèrent sur la joue. Ma puissance augmentait en même temps que la haine que j’éprouvais pour l’enfer, donc pour tous les monstres. Des éclairs commençaient à tomber de partout ; j’entendis la voix de Yvan très éloignée :

-Il se transforme, on devrait reculer : sa puissance augmente trop rapidement : il risque de ne pas se contrôler, on devrait s’occuper des autres monstres pendant que, lui, s’occupe des Flambos.

Une aura jaune m’entoura et mes forces élémentaires furent accrues, je pensais toujours à cette tempête qui avait détruit ma maison, juste ma maison ; pas celle des voisins, juste la mienne. Je me sentais déjà très fort, mais ma puissance augmentait encore. L’aura jaune qui m’entourait devint blanche, malgré qu’il faisait nuit, les nuages s’écartèrent et des rayons blancs me tombèrent dessus. Ma vision redevint normale : je voyais les Flambos noirs devant moi : ils avaient peur mais ne reculaient pas : ils continuaient à me lancer des sortilèges de magie noire avec courage. Des boules de feu, des rayons de foudre ou des pics de glace : je me prenais toutes les attaques sans ressentir la moindre douleur. Je tapai au sol et au moment où mon poing toucha le sol, un Flambos vola à plus de dix mètres de haut et mourut en retombant à terre. Les trois qui restaient étaient morts de peur mais ne laissaient rien transparaître. Je mis mes mains vers le ciel, un autre rayon me tomba dessus et tourna autours de mes mains ; je l’envoyais en direction des trois Flambos noirs restant, le rayon leur tournait autours maintenant.

-SIDERAL !

Une fois de plus, j’avais prononcé ce mot sans vouloir le dire, le rayon qui tournait autours de mes ennemis fit apparaître des boules blanches autours d’eux puis monta au centre du cercle qu’elles formaient. Chacune d’entre elles tira un rayon sur celui qui s’était stabilisé au centre pour qu’il grossisse, il était maintenant aussi grand que le cercle que formaient les boules blanches qui avaient disparues. Le rayon s’écrasa avec une violence extrême tandis que je sentis toute ma force m’abandonner ainsi que ma haine ; je tombai à genoux. Lorsque l’explosion que le rayon avait formée se dissipa, il n’y avait plus aucun Flambos. Je regardai autours de moi, mes amis et les deux hommes qui étaient restés avec nous se battaient contre les Tomberrys et ne semblaient pas trop mal en point : il n’en restait plus qu’un et ils avaient l’avantage sur lui. Un des deux hommes lança sa lance sur la tortue. Elle se fit empaler et, malgré cette blessure mortelle, elle lança un rayon blanc formé de fantôme sur son agresseur qui tomba au sol en se prenant l’attaque.
Mes forces revenaient petit à petit, je parvins à me lever mais c’était tout juste. Yvan se dirigea vers moi et me dit :

-Ca va ?
-Aussi bien qu’après chaque transformation. J’ai la preuve que je peux me transformer tout seul maintenant.
-Sauf que tu ne te contrôles toujours pas.
-Ouais, je vais devoir apprendre à gérer cette force.

Un autre monstre venait d’arriver du phare, il courrait vers nous à toute vitesse et il s’arrêta à une dizaine de mètres de moi. C’était une bestiole à quatre pattes très grande de couleur violette et qui parvenait à se tenir sur ses deux pattes arrière. Il avait deux cornes noires sur la tête. Je me préparai à combattre à nouveau, on me prit par l’épaule et me rejeta vers l’arrière, c’était Ethos.

-Tu n’es pas de taille à te battre contre un Béhémoth, me dit-il. Ils sont très forts, et je ne suis même pas sûr d’y arriver. En plus, tu es trop faible après une telle transformation : malgré qu’elle soit incomplète, c’est normal avec ta force. Laisse moi faire, met toi à l’abris !
-Mais…
-Fais ce que je te dis !

Un rayon de foudre tomba sur Ethos qui se retrouva au sol, il se releva aussitôt et se retourna en sortant son épée. Les deux soldats et Carla étaient déjà dans la ville ; Yvan m’y ramenait. Lorsqu’on y arriva, je lui demandai :

-Il était censé être allé à la capitale, non ?
-Oui mais il a dû revenir et sans Elis
-Pourquoi il nous aide alors qu’on est contre lui ?
-Il n’y a que lui qui le sait ça.
-Vous vous souvenez de la fille qui était avec nous tout à l’heure ? Demanda Carla qui venait de nous rejoindre.
-Oui, pourquoi ? Demandai-je.
-Personne ne l’a vue et j’ai des raisons de croire qu’elle est partie seule à Meltdown.
-Elle s’en sortira, ne t’inquiète pas, lui dis-je.
-Pourquoi ?
-Elle est très forte au niveau des protection : tout à l’heure, c’est elle qui a lancé une carapace autours de nous et qui a renforcé ton anti-feu avec un blindage.
-Oui, mais les monstres aussi sont forts !
-Il n’y a plus de Xylomides, en tout cas.

Ethos était en lutte avec le Béhémoth : il se battait contre ses griffes et avec son épée et il avait beaucoup de mal : il était déjà griffé de partout. Le vieil homme revint en boitant et en s’aidant de son bâton pour marcher.

-Il n’y a plus de Xylomides. Je suis heureux de voir que vous allez bien. Vous êtes venus à bout de tous les monstres ?
-Il en reste un mais il est trop fort pour nous, dit Yvan. C’est un Béhémoth.
-Qui s’en charge ?
-Un de nos ennemis : il s’appelle Ethos.
-Je le connais, il devrait pouvoir s’en sortir mais on ne sait jamais.

Il alla se joindre à lui. Pendant que le sage envoyait des attaques magiques, Ethos le perçait de toutes parts avec son épée. Le combat fut rude et dura environ un quart d’heure, à la fin de ce combat, le Béhémoth perdit toute sa combativité et lorsque Ethos lui planta son épée dans la gorge, il leva les bras et s’étendit de tout son long en tombant. La terre trembla, des météores tombèrent et s’écrasèrent sur le terrain de bataille. Ethos prit le vieil homme sous son bras et l’emmena le plus vite possible en sécurité dans la ville où tout était calme. Après l’avoir remercier, le vieil homme retourna chez lui et Ethos ne s’attarda pas plus longtemps dans cette ville : il en partit pour aller à la capitale sans rien dire. Je voulais lui parler mais Yvan m’en empêcha. On retourna à l’auberge et on y passa la nuit. Je savais que demain sera une rude journée et je n’avais qu’une envie : dormir.

Chapitre 9 : La traversée d’Angkoll est :

Première partie : Sur le bord de la falaise :

On se leva de bonne heure et on partit vers Meltdown : on allait entamer la deuxième partie de la traversée du continent d’Angkoll. A l’entrée du village, Jordan et le vieux sage nous attendaient.

-Vous vous êtes très bien débrouillés hier, nous dit le vieil homme. Je tenais à vous dire au revoir et vous souhaiter bonne chance pour votre voyage qui, je crois, ne sera pas de tout repos.
-Lorsque vous arriverez au niveau de la montagne, faites attention, nous dit Jordan, cet endroit est un point de rendez-vous pour les monstres et ils ne sont pas dociles.
-Merci de nous avoir prévenu, leur répondis-je.
-On n’est pas venu uniquement pour vous dire ça, ajouta Jordan, je voulais vous donner cet objet pour vous remercier de nous avoir aider hier.

Il nous tendit une bague et le vieil homme reprit :

-Lorsque cette bague est à votre doigt, et que vous êtes en combat, vous pouvez l’activer en la tournant. Lorsqu’elle est active, elle vous donne un pouvoir magique plus important.
-Je vous remercie, dis-je. Au revoir.
-Bonne route jeunes gens.

On sortit de la ville, le soleil apparaissait à notre droite et chassait la nuit. Je mis la bague et l’activai. Je sentis une énergie traverser tout mon corps, des étincelles partais dans tous les sens, mais mon pouvoir spirituel s’usait tout seul : je préférai donc la désactiver.
Pour aller à a capitale, il fallait longer la falaise, ici les monstres étaient rares et lorsqu’il y en avait Yvan les faisaient voler au dessus du vide avec une tornade pour qu’ils tombent.
On arriva relativement rapidement à l’endroit où on avait bifurqué au premier passage, cette fois on alla dans la direction de Meltdown. On avança encore pendant encore quelques heures sans difficulté et on s’arrêta pour manger.

-On en a encore pour combien de temps ? Demanda Carla.
-Si tout se passe bien, on en a encore pour environ vingt heures, répondit Yvan. En gros, ça nous fait entre deux et trois jours.
-C’est long ! J’ai déjà des courbatures dans les jambes.
-Il va quand même falloir que tu marches, dis-je.
-Je sais.

On repartit une demi-heure après avoir manger, les monstres étaient plus imposant que lorsqu’on était parti : se n’était plus des lézards mais des gorilles avec des armures et des haches plus couramment appelés Berserkers. Leur poids étant plus important, les tornades ne les affectaient plus et on devait les affronter sans la possibilité de les éjecter. Un autre problème se posait : les Berserkers étaient insensibles à la foudre car leur armure l’absorbait et à l’eau car c’est l’armure qui se prenait tous les dégâts ; au final, seule Carla pouvait encore leur faire des dégâts avec des attaques du type feu. Cependant, d’autres ennemis moins puissant ne pouvaient pas se faire éjecter comme les insectes volant ou des oiseaux : pour ceux là, il suffisait que Yvan les attaques avec une tornade et que je les électrocute ensuite : ils grillaient tous sur le champs. Je remarquais lors de ces combats que la bague augmentait considérablement mes pouvoirs : le premier sort que j’avais envoyé sur une tornade l’avait fait exploser à l’impact.
On ne tarda pas à arriver à l’endroit que le sage nous avait parler ce matin : à gauche, la falaise d’au moins 500 mètres de hauteur et à droite, la montagne qui se dressait au dessus des nuages.
La nuit commençait à tomber et je pensais que se serait mieux de s’arrêter pour dormir avant ce passage considéré comme dangereux par un mage puissant ; mes compagnons approuvèrent mon idée. On monta la tente et on mangea.

-A part les Berserkers, les monstres d’aujourd’hui n’étaient pas trop puissants, dis-je. On n’a pas eu trop de difficultés pour les battre.
-Oui, mais il faut quand même rester prudent : ils deviennent de plus en plus forts et de plus en plus nombreux, dit Yvan. De plus on arrive dans le passage dangereux dont le sage nous a parlé. Demain, on sera en forme pour le passer.
-Je me demande ce que ça va donner tes attaques lorsque tu vas te transformer, Max, dit Carla. La bague augmente beaucoup ta magie. Et elle est déjà surpuissante lorsque tu te transformes.
-Ma transformation est cependant incomplète.
-Comment tu sais ça ?
-C’est Ethos qui me l’a dit. Mais, moi aussi, j’arrive à ressentir que ma puissance peut encore augmenter. En plus, on appelle ça une transformation, mais à part devenir blanc et pouvoir utiliser de la magie blanche à volonté, je ne vois pas en quoi je me transforme, en tout cas je ne me transforme pas physiquement.
-Oui, peut être… dit Yvan en baillant.
-Il est tant d’aller se coucher je crois.
-Oui, je suis complètement crevée.

On entra dans la tente et on se coucha. Yvan ajouta en souriant :

-Essaie de ne pas rêver trop fort cette nuit.
-Oui, je vais essayer. Bonne nuit !

La nuit se passa bien, à mon réveil Yvan était déjà en dehors de la tente et nous attendait. Dès que je sortis, Carla suivit. On mangea un morceau de pain rapidement, on remballa la tente et on se remit en route. Je ressentais, pendant qu’on marchait, une puissance incroyable autours de nous. Je me tournai et je vis une silhouette au loin, je n’en parlai pas aux autres mais j’avais des raisons de croire que Alamand ou Ultech nous suivait.
Le chemin qu’on suivait était dangereux : s’il y avait des monstres, on aurait été obligé de les affronter sur même pas dix mètres de largeur. On était entre la montagne et le vide et on avait à peine dix mètres pour marcher. Il y eu un bruit d’éboulement, instinctivement je regardai à droite pour voir la montagne mais ce n’était pas ça. Le sol s’effrita et je compris que l’éboulement venait de la falaise.

-Flottez tous !!! Leur criai-je rapidement.

Le sol s’effondra sous nos pieds mais on resta tous en l’air. On avança doucement jusqu’à ce qu’on soit à nouveau sur le sol.

-C’est vrai que ce passage est dangereux. Dit Yvan. Mais pas à cause de monstres.
-Si, c’est à cause d’un monstre : je ressens sa puissance, il ne devrait pas tarder à ce montrer, restez sur vos gardes.
-Comment tu arrives à le sentir ? Demanda Carla.
-Je ne sais pas, mais une chose est sûre : c’est que je sais que cet éboulement n’est pas naturel.

On avançait prudemment en regardant si des monstres étaient présents mais on ne vit rien et on relâcha un peu la garde. J’entendis un autre bruit, cette fois le sol trembla mais il n’y eu pas d’éboulement.

-Je crois que tu avais raison, Max. Dit Yvan.
-Pourquoi ? Demanda Carla en se retournant vers la falaise.

Elle resta figée sur place en voyant le monstre : il faisait environ vingt mètres de long, il ressemblait à un gros poisson dont il ne resterait plus que les arrêtes. Il nous chargea, je fus plus rapide que lui et lui avait déjà envoyé une décharge électrique avec la bague d’activée. Il passa su blanc au jaune et fit un vol vers l’arrière, il n’avait pas aimer l’attaque. Il lança une trombe d’eau glacée qui me rentra dedans, à l’impact je gelai instantanément. Je reçu une boule de feu de Carla et la glace se brisa. J’étais à moitié assommé par le choc et ne pouvais plus me battre correctement : j’invoquai Virtua. Une lumière orangée apparue derrière moi et ma chimère en sortit. Elle vint juste à côté de moi et attendit, Yvan venait d’envoyer une tornade et Carla avait tiré un rayon dedans, la tornade devint rouge feu.

-Virtua, tire un rayon de foudre dedans et lance lui ton attaque ultime, lui dis-je.

Il s’envola et tira un rayon de foudre sur la tornade qui prit une couleur orangée signifiant qu’elle avait à la fois l’élément feu et foudre. La tornade fonça sur le monstre qui ne parvint pas à l’éviter et s’envola à l’intérieur, il tira toute sorte de rayon dedans qui ne firent rien d’autre que de geler la tornade et donc le geler lui. Virtua arrivait très rapidement en brillant et chargea la tornade. J’avais juste eu le temps de dire à Yvan de lâcher le contrôle de la tornade avant que la chimère ne la percute. A l’impact, la tornade explosa et une tornade de foudre apparue par-dessus, la chimère avait disparue et un rayon orangé transperça la tornade qui explosa à nouveau puis le rayon me rentra dedans et je sentis la puissance de Virtua à l’intérieur de mon corps : il venait de revenir en moi. Dès que la fumée se dissipa, je vis le monstre qui était encore là et qui était en train de charger une attaque de glace énorme, il envoya la boule blanche qui prit une teinte noire avant de nous toucher. J’envoyai un rayon et luttait contre la boule, mon rayon avait une couleur orangée comme ma chimère : c’était son élément : le rayon était le mien couplé à la puissance de la chimère : c’est pour ça que j’arrivais à lutter contre cette boule d’une dizaine de mètres de diamètre. Cependant mon rayon se rétrécissait et la boule se rapprochait. Un rayon de feu vint rejoindre le mien, Carla avait rejoint mon rayon pour m’aider à le repousser mais ça ne suffisait toujours pas. Yvan envoya une tornade sur la boule qui commençait à reculer petit à petit mais le monstre ne voulait pas se laisser avoir comme ça et tira lui aussi un rayon de glace sur sa boule pour la repousser vers nous. Sa puissance était supérieure à la notre et la boule se rapprochait dangereusement. La tornade d’Yvan était redevenue rouge car elle avait percutée le rayon de Carla, cette tornade rouge me remémora la tempête qui avait tué mes parents. A cette pensée mon rayon faiblit, la boule se rapprochait encore, mais je sentais ma puissance monter et je remis de la puissance dans ce rayon, cette fois ma puissance l’emporta sur celle de Virtua et le rayon repris une couleur jaune, il gagna en épaisseur aussi, maintenant la boule se rapprochait de l’ennemi à nouveau tandis que ma puissance continuait à augmenter. La boule était pratiquement sur son lanceur, mon rayon devint blanc et la boule explosa sans avoir touchée le monstre. Yvan me dit alors :

-C’est un mort-vivant Max ! Lance lui du sacré, c’est sa plus grande faiblesse.

J’avais entendu ce qu’il m’avait dit. Je pensais à ce que je devais faire et comment le faire, je mis une main en avant, l’autre sur mon cœur et je lançai une attaque qui partit à la base de mon ennemi et qui monta, je dis alors volontairement :

-VIE MAX !

Un ange apparu au dessus du monstre et un cercle blanc monta autours de lui, un cœur apparu au dessus de lui et lui rentra dedans tout doucement. Le monstre explosa au moment ou le cœur s’était stabilisé au milieu de son corps et notre ennemi disparu. Contrairement à d’habitude je restai comme ça après le combat, ma force ne m’abandonna pas et je fus étonné.

-Je… Je suis normal ? Demandai-je.
-Je crois que tu es dans ton état secondaire, me répondit Yvan. Tu as les yeux jaunes et les cheveux presque blancs.
-C’est bizarre, comment j’ai fait pour envoyer un sort sacré alors que je n’était pas transformé ?
-Tu n’as pas envoyé le même que la dernière fois, celui là était moins puissant et utilise moins d’énergie magique. Il permet de redonner connaissance à quelqu’un de KO tout en lui redonnant toute son énergie. Tu dois pouvoir l’utiliser quand tu n’es pas transformé parce que tu peux faire des sorts de soin même lorsque tu es dans ton état normal.
-Ouais, sûrement.
-Tu es dans ton état normal, là : tes cheveux sont redevenus bruns et tes yeux bleus.
-On repart ? Demandai-je. Ca ne sert à rien de s’attarder ici.
-OK, on est reparti ! Dit Yvan.

On marcha à peine dix minutes qu’une dizaine de Berserkers nous surprirent de derrière la montagne, on ne pouvait rien faire : leur nombre était trop important. Il n’y avait que Carla qui pouvait les tuer avec le feu, elle invoqua Ifrit : il apparu dans une explosion. Moi et Yvan, on luttait avec nos armes contre la hache de nos ennemis. Ifrit envoya une boule sur un Berserker qui explosa sur le coup. Lorsque je parvenais à contrer une attaque d’un de ces monstres, je sentais ma force évoluer et après un coup que je contrai à nouveau, je pris une seule épée mais à deux mains, je concentrai ma force dans cette épée et frappai dans le Berserker le plus proche. L’épée brillait d’un éclat blanc, elle passa l’armure du monstre comme si c’était du beurre et je le coupai en deux. Après cette attaque l’épée redevint normale et ma force normale revint, Ifrit avait déjà tué la moitié du groupe mais un ennemi l’avait frappé de sa hache par derrière et il disparut après cette attaque. Carla paraissait mal à l’aise, un cercle rouge se forma sous ses pieds et tourna très rapidement, tout son corps devint rouge, des larmes coulèrent le long de ses joues : elles s’enflammèrent et brûlèrent l’herbe lorsqu’elles y atterrirent. Des rayons de feu montèrent à partir du cercle, Carla s’embrasa intégralement, ses yeux devinrent des flammes, le cercle rouge l’entoura et forma une aura de feu.

-Elle s’est transformée ? Demandai-je.
-Oui, et si tu veux une comparaison, je peux te dire qu’elle fait plus peur que toi.

Tout devint rouge autours de nous, on se croirait en enfer. Des flammes surgissait de n’importe où et fonçaient sur les Berserkers qui ne pouvaient plus bouger. Carla mis une main en avant et un rayon noir semblable à celui du sage qu’on avait rencontré à Galcya en sortit et transperça deux Berserkers qui moururent sur le coup ; les deux qui restaient avaient tellement peur qu’ils ne bougeaient même plus, Carla leur envoya un rayon de feu d’une épaisseur d’au moins trois mètres de diamètre. Le rayon s’arrêta, les ennemis n’étaient plus là, toutes les flammes se dissipèrent et le feu qui entourait Carla alla au sol et s’éteignit. Carla était au sol : elle s’était évanouie.

-Max, essaie de lui faire un sort de vie, me dit Yvan.
-Je vais essayer mais ce n’est pas sûr que j’y arrive.

Je me concentrai en réfléchissant à ce que je devais faire, je lançai un sort de soin sur Carla mais rien ne se produit. Je réessayai avec un sort de soin plus puissant mais je n’y arrivai pas.

-Il faut que tu sois dans ton état secondaire pour pouvoir le faire, je pense. Tes sorts ne sont pas assez puissants.

Je laissai mon énergie déferler dans mon corps pour me mettre dans mon état secondaire, une aura jaune était autours de moi : j’y était parvenu, il fallait maintenant que je lance un sort de soin puissant. Je me concentrai à nouveau et lançai un sort de soin le plus puissant que je le pouvais mais rien ne sortit. Je tombai à genoux et mon aura disparue.

-Qu’est-ce qui ce passe ? S’inquiéta Yvan.
-Rien, je crois que je n’est plus d’énergie magique, je ne peux plus faire de magie.
-On ferait mieux de se reposer ici pendant quelques temps, on repartira après avoir manger. Repose toi pour l’instant, tant qu’un de nous reste éveiller c’est bon de toute façon.
-Mais on est dans le passage, si d’autres monstres viennent par ici on devrait les affronter.
-Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? On ne peut pas bouger d’ici.
-Si tu lances une tornade sur Carla, on devrait pouvoir bouger. Au moins qu’on se mette à l’abris derrière la montagne.
-Oui, d’accord.

Il lança une tornade sur Carla qui décolla à environ 50 centimètres du sol. On marcha pendant environ une demi heure et on arriva derrière la montagne, on s’arrêta ici et on se reposa.

Chapitre 9 : La traversée d’Angkoll est :

Deuxième partie : Le guerrier exilé :

On se reposa pendant bien plus de temps que l’on avait prévu car Carla ne se réveilla que vers la soirée et on dut lui expliquer pourquoi elle avait dormit autant de temps.

-Mais comment tu t’es transformée ? Demanda Yvan.
-Je crois que c’est lorsque j’ai vu Ifrit se faire attaquer dans le dos, ça m’a remémoré ce qu’avait fait Ultech dans Aval : il a tué tout mes proches sans que je ne puisse intervenir, sans que je ne le voie arriver, comme tout à l’heure.
-Ca fait vraiment bizarre, j’ai cru que tu allais exploser, dis-je.
-C’est vrai que c’était impressionnant, bien plus que la transformation de Max.
-On repart tout de suite où on attend demain, maintenant ?
-Je pense que c’est mieux qu’on parte tout de suite et qu’on voyage de nuit, on essaiera de rattraper le temps qu’on a perdu.
-D’accord, je me sens en pleine forme !

Après avoir remanger un morceau de pain, on repartit toujours en longeant la falaise. On arriva rapidement à un endroit qu’il fallait qu’on contourne ; en bas, l’eau était écumeuse et paraissait plus foncée, sûrement le noir qui faisait cet effet pensai-je. Sur le sol, il y avait des traces de brûlure, l’herbe était noircie et à certains endroits, elle était absente. On ne traîna pas longtemps par là : on partit au plus vite, ce n’était pas très rassurant.
Les voyage de nuit étaient plus agréables que de jour finalement : il n’y avait aucun monstre depuis qu’on était reparti mais, comme le disait Yvan, il fallait faire attention parce qu’ils pouvaient très bien se regrouper et nous prendre par surprise. En longeant ce gouffre, on vit des lumières au loin.

-C’est le château de Meltdown. On peut le voir d’ici : il est géant, il va au dessus des nuages et regroupe une bonne partie de la ville. On n’a plus qu’à aller tout droit maintenant.

Les monstres ne restèrent pas bien longtemps sans nous infliger leur compagnie : des rats nous attaquèrent peu de temps après avoir vu cette lumière, on les tua assez facilement malgré qu’ils y voyaient mieux que nous car ils vivaient la nuit et que, pour nous, c’était la première fois qu’on voyageait de nuit.
Vers le milieu de la nuit, on fit une pause d’une petite heure avant de repartir. Des nuages vinrent s’ajouter à la nuit et, comme nous l’avait fait remarquer Carla, on ne pouvait plus voir les étoiles. Mais pire que ça, du brouillard s’abattit sur la pleine et nous obstrua la vue du château, on marcha donc pendant plus de deux heures sans savoir si on allait dans la bonne direction. Après le brouillard, on eu le droit à la pluie que l’on garda jusqu’au matin. On refit une pause le matin, on était trempé et la pluie avait fini par s’arrêter, cependant le brouillard était revenu.

-On n’aura aucune chance de voir le château si ça continue comme ça, dis-je.
-J’espère que ça va s’améliorer, j’ai peur de ne pas aller dans la bonne direction, dit Yvan.

Pendant cette pause, Carla n’ouvrit pas la bouche, même pas pour manger. Je sus que c’était à cause de la pluie qu’elle était mal. On repartit, je trouvais que c’était bizarre que l’on n’ait aucun monstre à combattre, cette absence de monstres arrangeait Carla qui n’avait nulle envie de se battre. J’entendis un bruit de galop qui venait dans notre direction, je tournai sur moi-même pour voir d’où il venait. Je fus étonné de voir qu’un cheval s’approchait de nous, les chevaux étaient des créatures qui ne s’approchaient jamais des hommes en temps normal et qui étaient craints par leur taille. Celui qui s’approchait de nous était bien plus grand que moi et possédait six pattes au lieu de quatre, je fus encore plus étonné de voir qu’un homme était sur ce cheval : il avait une armure et un masque qui nous empêchait de voir son visage, il tenait un sabre dans sa main.

-Qui êtes-vous ? Demandai-je en restant sur mes gardes.
-Il y a longtemps, j’aurais pu dire que j’étais un soldat de talent dans l’armée royale. Maintenant, je dirais plutôt que je suis un chevalier qui s’est exilé dans le but de trouver un adversaire à sa taille, malheureusement, ma quête ne s’est pas encore terminée. Aucun individu n’est parvenu à me causer de dégâts : ils sont tous morts.
-Si vous étiez dans l’armée, vous avez sûrement combattu des hommes plus forts que d’autres, et si vous n’avez pas encore trouvé plus fort que vous, ça serait arrivé à un moment ou à un autre. Répliqua Yvan.
-Certes oui, mais il y avait toujours d’autre personnes de mon clan qui venaient se mêler de mes combats. Je ne le supportais plus, je voulais combattre seul, combattre jusqu’à trouver plus fort que moi. Voyons voir ce que vous valez !

Le cheval s’élança dans ma direction, le soldat tenant son sabre bien fermement dans le but de m’en frapper. Je fis une esquive sur le côté en sautant et je sortis une épée, Yvan créa des tornades un peu partout qui devenait toute bleue à cause du brouillard. Je n’avais pas le temps de voir où le soldat était : je ne fiais qu’au bruit des sabots du cheval, je l’entendis à droite, tout de suite après vers la gauche, puis derrière moi, puis un choc violent me projeta vers l’avant, mon épée vola deux mètres plus loin. Je ne cherchai même pas à la rattraper, je me retournai aussitôt et vis le cheval qui allait m’aplatir, une tornade arriva au dessus du soldat mais elle s’arrêta avant de le toucher. Ce court moment d’inattention me laissa le temps de lancer une attaque de foudre surpuissante, je m’étais mis dans mon deuxième état sans m’en rendre compte, ma rapidité était, maintenant, plus grande ; mon attaque de foudre transperça son cheval qui tomba vers l’arrière, le guerrier était debout à côté de sa monture. Le cheval se redressa et s’éloigna tout doucement et difficilement.

-Je t’avais sous-estimé jeune homme, me dit le soldat, je vais devoir combattre à pieds maintenant. Voit la mort en face !

Le brouillard disparu par la pluie, j’avais l’avantage : la pluie augmente la puissance de la foudre mais l’attaque devient incontrôlable ensuite. Le guerrier ne me laissa pas le temps d’y réfléchir d’avantage : il tenta une attaque que je contrai avec un coup d’épée et je reculai pour ramasser mon autre épée. Une boule de feu arriva sur le soldat mais ça ne lui fit rien, il continua d’avancer vers moi, il redonna une attaque avec son sabre que je contrai à nouveau d’une épée et je donnai un coup avec l’autre au même moment, je lui touchai l’épaule mais son armure lui réduit les dégâts.

-Pas mal, ça fait longtemps que je n’ai pas pris de coup comme celui là, peut être que tu es à la hauteur.
-Max ! Utilise la foudre ! Me dit Carla.
-Mais…
-T’inquiète pas, on es prêts. Me dit Yvan.
-D’accord.
Le guerrier compris tout de suite ce que j’avais l’intention de faire et il me chargea aussitôt pour ne pas me laisser le temps de lancer une seule attaque mais il fut surpris lorsque mon épée devint jaune quand son sabre la percuta ; il fut éjecté vers l’arrière. Je laissai tomber mes deux épées et concentrai une attaque de foudre, tous les nuages devenaient électriques et des éclairs tombaient un peu partout.

-N’y vas pas trop fort Max, quand même. On connaît ta puissance et je sais qu’on aura du mal à y résister si tu y vas trop fort.
-Ne t’inquiète pas, je maîtrise mon attaque.
-Max, tu as les yeux jaunes, dit Carla avec une voix tremblante.

Un cercle de foudre se forma juste devant moi, je visai le soldat qui se relevait avec difficulté. Je laissai toute ma puissance éclater, de la foudre partait dans tous les sens, le cercle d’environ un mètre de diamètre devint plus consistant et un rayon s’en échappa : il percuta le guerrier et le transperça. Toute la foudre se dissipa, je retournai dans mon état normal. Le guerrier se releva.

-Je ne pensais pas que … tu possédais une telle … puissance, dit-il en soufflant. Mais je n’ai pas … encore dit mon dernier … mot.

Il courut vers moi rapidement malgré les blessures qu’il avait et il me donna un coup de son sabre, je l’esquivai de justesse et j’allai ramasser mes épées qui étaient au sol. Je me retournai pour faire face à mon adversaire, je vis le sabre m’arriver dans la tête mais une tornade passa au même moment et envoya le sabre en arrière. Il ne me restait plus qu’à donner le coup de grâce, je me relevai et donna un coup d’épée sur le soldat. Mon attaque n’arriva pas sur mon ennemi : je venais de me faire charger par le cheval et j’étais au sol. Le cheval avait le sabre du guerrier dans la bouche, il se releva et repris son sabre. Yvan sortit ses dagues et couru jusqu’au soldat en tentant de le toucher, le soldat bougeait encore très rapidement pour les blessures qu’il avait.

-Ca suffit, dit-il. Vous m’avez prouvé que vous êtes à la hauteur, surtout toi, Max… Je vais vous dire qui je suis vraiment… Lorsqu’il se sera réveillé.

J’étais réveillé mais je n’avais pas la force d’ouvrir les yeux. Je tentais de me relever mais je ne réussi qu’à me mettre à genoux et à regarder le sol, la douleur m’empêchait de me relever ou à articuler quoi que se soit.

-Il est réveillé, dit Carla. Ca va ?
-…
-Ne force pas trop, dit Yvan. Tien, bois ça.

Il me tendit une bouteille sur laquelle il y avait marqué « potion ». J’en pris une gorgée et je sentis mes force revenir : je parvins à me mettre debout. Yvan me suggéra de rester assis, le guerrier repris la parole :

-Je vais vous révéler ma véritable identité : je suis Odin. Je vis uniquement pour combattre : je cherche toujours à combattre plus fort que moi, le plus souvent, personne n’a le temps de m’attaquer : je taillade tout le monde en restant sur mon cheval et je mets tous mes ennemis en pièces sans leur laisser le temps d’attaquer. Mais contre vous, je n’ai pas eu le temps de vous toucher, vous m’avez fait tomber de mon cheval et affaibli pour qu’il ne puisse plus m’aider. Vous avez une méthode excellente même si vous avez peur de tuer vos ennemis. Je l’ai très bien vu tout à l’heure : Max a tarder à donner le coup de grâce mais j’ai vu qu’il l’aurait fait parce qu’il y était obliger.
-Vous nous avez dit tout à l’heure que vous étiez un soldat avant. C’est vrai ?
-Oui, c’est vrai. Ce métier était à mon goût mais je n’étais pas libre de faire ce que je voulais, je me suis donc exilé et déguiser pour que le roi ne me reconnaisse pas. Je suis devenu un chevalier et dès que je trouve des combats intéressants, je ne demande rien d’autre que de tester la force de mes adversaires. Maintenant que vous m’avez vaincu, je vais vous aider dans vôtre mission : je suis capable de voir ce que des personnes pensent et je sais que vôtre quête est difficile : ça m’intéresse. Prenez cet objet, dès que vous aurez besoin de mon aide, activez cet objet et j’apparaîtrais non loin de vous.
-Vous êtes une chimère ? Et vous savez lire dans les pensées des autres.
-Non… Pas tout à fait. Je ne suis pas une chimère : les chimère sont des monstres le plus souvent et, pour le devenir, il faut choisir un élément et je n’en ai pas : ma seule magie est de voir les pensées actuelles de mes adversaires : ça m’a conduit bien souvent à la victoire. Je dois y aller, reposez vous quelques temps, je vais roder encore quelques jours dans cet endroit et tuer tous les monstres qui s’y trouveront.
-Très bien, je vous remercie, dit Yvan.
-Non, c’est moi qui vous remercie : c’est toujours intéressant de se battre contre des personnes qui ont une force comme la vôtre.

Il partit, la pluie s’arrêta et le soleil revint. Je me sentais mieux mais il fallait que je me repose encore. Après avoir dormi, on repartit dans l’après midi, on marcha pendant toute la nuit sans trouver de monstre et toute la journée du lendemain en faisant une pause toutes les deux heures environ. Meltdown était juste devant : ça ressemblait plus à un pays qu’à une ville. On arriva devant les portes de la capitale vers 16 heure. L’entrée de la ville était gardée, les soldats devaient interroger les personnes qui leur paraissaient louches. Dans la ville, je cherchai l’auberge dès qu’on arriva mais elle était tellement grande qu’on dût demander deux fois où elle était. On appris aussi que les portes du château étaient gardée et qu’on ne pouvait entrer qu’avec une bonne raison de le faire et avec l’accord du roi.

On arriva dans l’auberge, on paya le repas et la nuit. J’étais tellement fatigué que j’allai me coucher aussitôt après avoir mangé et sans rien dire aux autres. Je les entendis se coucher peu de temps après moi, j’étais déjà dans un état de sommeil.

Chapitre 10 : Meltdown :

Première partie : L’infiltration dans le château :

J’ouvris les yeux, il me fallut du temps pour comprendre que j’étais dans l’auberge. Lorsque je fus totalement réveillé, je me rendis compte que j’étais seul dans la chambre : Yvan et Carla étaient déjà réveillés. Je retournai à l’accueil pour savoir où ils étaient, l’homme qui s’occupait de l’accueil me dit qu’ils étaient aller se renseigner pour entrer dans le château et qu’ils reviendront ici pour manger au plus tard ; il était déjà 11 heure. Je n’eus pas à attendre trop longtemps leur retour car une demi heure plus tard, ils étaient revenus.

-On ne peut pas entrer dans le château, me dit Yvan. Ils ne veulent rien savoir, et ils m’ont dit que des enfants de mon âge n’ont pas à venir jouer dans le château, il ne me croyait pas quand je lui ai dit que j’ai 18 ans.
-Bah, c’est vrai que vous ne faites pas vos 18 ans, nous dit l’homme à l’accueil, à vous voir j’aurais dit que vous en aviez 14 tout au plus.
-Oui, je sais, ce n’est pas la première fois qu’on me le dit.
-Il va falloir trouver un moyen de rentrer dans le château, coupa Carla pour mettre fin à cette conversation.
-Je connais un moyen d’y entrer mais il n’est pas facile, nous dit l’aubergiste.
-On vous écoute, dis-je. Comment on s’y prend ?
-Il faut passer par les égouts de la ville, c’est un passage qui n’est pas surveillé au château mais il y a des monstres dans ces lieux.
-Ce n’est pas grave, on a l’habitude maintenant.
-Si vous le dîtes. Le passage est un peu plus loin vers l’extérieur de la ville, je vous y conduirais tout à l’heure, on se perd facilement dans cette ville. Pour l’instant, je vous prépare quoi à manger ?
-Le plat du jour, dit Yvan.
-Très bien, ce sera près dans cinq minutes.

Il nous prépara une assiette à chacun et en mis une quatrième à la même table et avec le même plat que nous.

-Monsieur ! On est que trois, vous avez mis une assiette en trop, dit Carla.
-Non, non, c’est normal, je vais manger avec vous. J’aimerais savoir ce que vous comptez faire au château. Enfin, si ça ne vous dérange pas bien sûr.
-Non pas du tout, répondis-je aussitôt.

Il nous rejoignit à notre table et on lui expliqua qu’il fallait qu’on fasse examiner le livre d’Ultima au château et qu’il fallait qu’on parle au roi pour savoir où se trouvait le temple aquatique.

-Je n’ai jamais entendu parler de ce temple, vous avez dû beaucoup voyager pour croire qu’un temple aquatique puisse exister.
-On a beaucoup voyagé en peu de temps, dit Yvan. On vient du continent d’Inka, du nord de ce continent plus précisément.
-Dans quel but faites vous ce voyage ?
-On cherche à reprendre une pierre que des voleurs nous ont pris et à les empêcher d’en prendre d’autres, dis-je rapidement.
-C’est pour ça qu’on cherche le temple aquatique, il doit y avoir une pierre dedans, dit Yvan.
-Le roi connaît son continent comme sa poche mais si vous vous infiltrez, ça m’étonnerait que vous parveniez à lui parler. Je ne suis jamais allé dans le château mais il parait que le roi siège au niveau des nuages pour avoir une vue d’ensemble sur le continent. Pour y arriver, ça vous sera difficile car il doit y avoir des gardes partout pour le protéger. Enfin, je pense, ce n’est que mon avis.
-On a déjà vu des situations pires que ça, dit Carla.
-Quand voulez-vous qu’on parte ? Nous demanda l’aubergiste.
-Dès que vous le pourrez, répondis-je.
-Très bien, on peut y aller maintenant alors.

Il monta dans les chambres et redescendit avec un jeune homme qui était son fils, il lui dit de garder l’auberge pendant son absence. On sortit et avança vers la sortie de la ville. Quinze minutes plus tard, on arriva dans un endroit sombre et il y avait une plaque d’égout au sol.

-Voilà, c’est ici que je vous laisse, bonne chance à vous. Il n’y a qu’un seul chemin pour arriver au château. Il faut que vous sortiez lorsque vous arriverez dans un endroit circulaire. Il devrait y avoir un escalier par là ou quelque chose qui vous permettra d’arriver dans le château.
-Merci monsieur. Au revoir.

On souleva la plaque d’égout et on descendit par une échelle. On arriva sur le bord d’un tunnel, au centre, il y avait de l’eau verte avec des rats qui se promenait dedans. En face il y avait un rat géant qui était en train de se faire manger par des petites bestioles ressemblant au rat mais qui avait des dents pointues sur l’avant.

-Des goules, dit Yvan.
-Qui a faim ? Demanda Carla sur un ton de plaisanterie.
-Tu rigoles j’espère. Dis-je en sortant mon épée. Jamais je ne mangerais un rat même si j’y étais obligé.
-Max, si on laissait les goules manger ce rat, on n’aura pas besoin de les combattre, dit Yvan.
-Mais si on ne les tue pas, on ne passe pas, dis-je. Elles sont en plein milieu du chemin.
-Euh… oui, tu as raison.

Il sortit ses dagues et m’accompagna en courant jusqu’aux goules. Elles se firent tuer dès le premier coup qu’on leur donnait. Lorsqu’il n’y en eu plus, Yvan lança un coup de vent pour mettre le rat dans l’eau.

-Ce serait trop dangereux de lancer des tornades dans ce tunnel, me dit-il. On risquerait de se faire repérer et en plus, il est possible qu’il nous tombe dessus, il ne m’a pas l’air d’être solide.

On continua d’avancer, on ne rencontra que quelques autres goules, qu’on ne combattait qu’avec des armes à chaque fois jusqu’à ce qu’on arrive, après environ une heure et demie de marche, dans un endroit circulaire comme nous l’avait dit l’aubergiste.

-C’est ici qu’il faut qu’on monte, dit Yvan.
-C’est ici, que plusieurs rats géants vont mourir aussi, dis-je.
-Pourquoi ?
-Regarde.

Sur le bord opposé, une dizaine de rat nous avaient vu et venaient de descendre dans l’eau pour nous rejoindre. Je lançai une décharge de foudre dans l’eau et tous les rats explosèrent en même temps. Les éclaboussures vinrent jusqu’à nous, Yvan lança une protection anti-eau juste avant qu’on se fasse toucher et toute l’eau dégoûtante repartit dans le sens inverse.

-Heureusement que tu as fait ça Yvan, dis-je.
-Ouais, on aurait été tout mouillé sinon, dit Carla.
-Ca n’aurait été que ça, ça aurait été, mais l’eau était foudroyante : je venais de lui tirer dedans. On aurait tous été électrocutés.
-Je n’y avais même pas pensé, dit Yvan. J’ai juste eu le réflexe de créer une protection pour qu’on ne se fasse pas mouiller par une eau qui ne nous aurait pas nettoyé du tout.
-C’était un bon réflexe Yvan, dit Carla en souriant.
-Je crois qu’il faut qu’on remonte de l’autre côté, dis-je. Il y a une échelle, il va falloir qu’on flotte par dessus.

Yvan passa sans problème, je suivis sans trop de difficulté mais Carla avait encore du mal à tenir en l’air, Yvan alla l’aider pour qu’elle ne tombe pas dans l’eau. Lorsqu’on fut tous du bon côté, on monta l’échelle. La salle du dessus sentait vraiment très mauvais : c’était une salle d’ordures, la porte s’ouvrit aussitôt qu’on était arrivé, on juste le temps de se baisser pour se cacher derrière un sac poubelle. La porte se referma, un nouveau sac était arrivé, on attendit un peu et on ouvrit la porte. Je la refermai et je regardai autours : on était dans un couloir au rez-de-chaussée. Il y avait une fenêtre un peu pus loin, j’allai voir où elle redonnait.

-Il faut qu’on aille vers l’intérieur et qu’on trouve l’escalier, dis-je.

On avança le long de ce couloir et dès qu’il y eut une intersection qui menait vers l’intérieur on la suivit. Il y eu un nouveau carrefour peu de temps après, il y avait des escaliers à droite et à gauche. Quelqu’un venait de la gauche, on se dépêcha de monter vers la droite. Les escaliers menaient dans une grande salle qui était vide.

-C’est sûrement un endroit pour s’entraîner, dit Yvan. Il faut qu’on retrouve des escaliers pour monter plus haut. A ce rythme, on arriva jamais, sinon.

J’aperçu une porte au fond de la salle, j’y allai. Cette porte menait à des toilettes.

-Mauvaise pioche, dis-je en ressortant.
-Où on peut aller ?
-Je crois qu’il faut qu’on fasse demi-tour et qu’on passe par les autres escaliers.
-Oui, sûrement.

On repartit par là où on était venu et on monta les autres marches. Elles nous menèrent dans un nouveau couloir qu’on suivit, toutes les portes étaient fermée ; on arriva rapidement à d’autres escaliers en face. Cette fois les escaliers montaient en colimaçon et il y avait des portes pour pouvoir aller à chaque étage. On ne fit que de monter.

-On a de la chance : il n’y a pratiquement personne, dis-je.
-Ils sont sûrement en train de manger ou de faire la sieste à cette heure là.
-Probablement.

On monta une vingtaine d’étages et on arriva à un endroit où on ne pouvait plus monter : on ne pouvait qu’avancer vers une porte. On l’ouvrit discrètement, elle menait au dehors. On marchait maintenant sur le bord d’une tour, on pouvais voir la ville : on était très haut mais on n’était même pas encore au quart du château.

-Il faut encore monter, qu’est-ce que c’est haut, dit Carla.
-Arrête de te plaindre Carla !

On trouva facilement un passage pour monter dans la tour mais il était gardé par deux soldats.

-Qu’est-ce qu’on fait ? Demandai-je. On ne peut pas leur demander de nous laisser passer et on ne peut pas les tuer non plus.
-Je vais lancer des bourrasques de vents pour qu’ils se déplacent vers le bord et on passera derrière eux discrètement, et s’il le faut je lancerais une mini tornade.
-Et au pire, on peut toujours les assommer, dit Carla en sortant son bâton.
-On peut aussi faire comme ça.

Des bourrasques de vents commençaient à pousser les soldats, avec leur armure, ils ne se rendaient même pas compte qu’ils se déplaçaient. On s’approcha discrètement d’eux et on passa juste derrière. On se cacha dans les escaliers en attendant Yvan, il ne venait pas et les gardes étaient retournés à leur place. Yvan arriva par une fenêtre de la tour.

-Je ne pouvais pas passer, ils se sont rendus compte qu’ils bougeaient alors j’ai trouvé un autre moyen d’y arriver.

On monta à nouveau l’escalier en colimaçon, Carla comptait les marches et une fois qu’on ne pouvait plus monter, on sortit de la tour et elle nous dit qu’elle s’était arrêtée à 500 marches, lorsqu’on était arrivé au dixième étage environ. On venait d’arriver à la moitié du château environ.

-J’en ai marre ! S’exclama Carla. On peut pas utiliser la technique d’Yvan pour finir d’escalader ?
-Chut ! On ne peut pas utiliser cette technique parce qu’on a pas suffisamment de magie pour pouvoir le faire. On va arriver à cinq mètres et on va retomber, c’est inutile.
-Bon d’accord. On peut faire une pause au moins ?
-Ca va être dur : il y a des gardes partout : il y en a là-bas et si on s’arrête ils vont nous voir lorsqu’ils se feront remplacer.
-Bon d’accord, on avance.

Un peu plus loin, il y avait à nouveau deux gardes mais, eux, ils tournaient en rond.

-Comment on fait ? Demandai-je.
-On flotte jusqu’à une fenêtre de la tour ? Proposa Yvan.
-Je ne suis pas sûre de pouvoir y arriver, dit Carla.
-Ce n’est pas grave, je vais t’aider, lui répondit Yvan.
-D’accord.

Je décollai et allai jusqu’à une fenêtre située à environ deux mètres du sol. Aussitôt arrivé, je n’en pouvais plus et je m’assis sur une marche en attendant Yvan et Carla. Ils arrivèrent peu de temps après et je dus me relever sans mettre reposer. On continua l’escalade du château, plus on montait, plus les escaliers se rétrécissaient et devenaient étroit. Ca ne devait pas être facile de devoir descendre jusqu’en bas puis remonter ensuite. Un peu plus tard et beaucoup plus haut, on trouva une autre porte qui menait à nouveau sur l’extérieur, on était juste en dessous des nuages mais le château continuait encore plus haut au dessus des nuages.

-Le roi doit être à cet étage ou alors pas beaucoup plus haut, dit Yvan.
-C’est bien, fini l’escalade comme ça, dit Carla.
-C’est seulement le côté positif, dis-je sombrement après avoir vu des soldats partout. On ne pourra jamais passer sans se faire repérer. Ils sont au mois dix à tourner autours de la porte.
-Au non ! Je n’ai pas envie de redescendre !!! Gémit Carla.
-Tu rêves ! On ne redescend pas maintenant qu’on est là ! Dit-je. S’il le faut, on les élimine mais on passe.
-Comment ?
-J’ai une idée. J’envoie un éclair plus loin et on passe lorsqu’ils vont voir se que c’est. S’il en reste, on les assomme.
-Très bien, ça me va, dit Carla.
-C’est quand même dangereux. Ils ont tous des fusils.
-On va passer, ne t’inquiète pas.

Je chargeai de la foudre dans les nuages qui étaient juste au dessus et je la lâcha juste derrière la tour. Tous les soldats l’entendirent, la moitié partit pour voir ce que c’était et trois autres allèrent à l’intérieur pour prévenir le roi sûrement.

-Il n’en reste plus que deux mais il faut faire attention, il y en a trois qui vont revenir. Yvan, lance des rafales en direction du mur pour que les soldats soient repoussés. Pour l’instant moi et Carla on va les assommer : ils ont une armures, les coups d’épée ne leur feront rien.
-D’accord.

Des bourrasques de vent arrivèrent aussitôt, je fonçai sur les soldats, ils me virent mais pris de panique ils n’eurent pas le temps de faire quoi que ce soit. Le premier se pris un violent coup d’épée dans la tête et le deuxième un coup de bâton dans le ventre suivi d’un coup d’épée dans la tête. Ils restèrent au sol, inertes. Les bourrasques cessèrent et on entra, il y avait un escalier de chaque côté de la porte et un couloir en face avec une autre porte au fond. Elle s’ouvrit à la volée et les trois soldats en sortirent en courant, ils nous virent pas : on eu juste le temps de se mettre à l’abris dans les escaliers. Et dès qu’ils passèrent, on sortit et on bloqua la porte.

-On a eu chaud là, dit Carla.
-Le roi ne doit pas être de bonne humeur. Tu crois qu’il nous écoutera ? Me demanda Yvan.
-Il a intérêt : surtout s’il n’a pas de garde dans cette pièce. Répondis-je fermement.

On alla jusqu’à la porte et on frappa.

-Entrez !

J’ouvris la porte, la salle dans laquelle je pénétrai était plus grande que je ne le pensais : elle faisait bien cinquante mètres sur vingt et le roi était juste à côté. Il parut surpris.

-Qui êtes vous ? Comment êtes vous arrivés ici ?
-Ce n’est pas très important, mais le principal c’est qu’on soit ici, répondis-je. Rassurez-vous, on n’a tué personne. On en a juste assommé deux à la porte, ils ne restaient plus qu’eux deux pour surveiller après que la foudre soit tombée.
-Pourquoi venez vous ici ? Pourquoi avoir infiltré mon château pour me voir. Parce que vous êtes bien venus pour ça, hein ?
-Oui, on doit vous parler, dit Yvan. J’espère qu’on ne vous dérange pas.
Le roi sourit et dit : Il est un peu tard pour me demander ça. Mes soldats sont venus me réveiller de ma sieste à cause de vous et vous êtes venus pour me parler, maintenant que je suis bien réveillé et disposé à vous écouter, non, vous ne me dérangez pas. J’aimerais cependant savoir comment vous vous appelez et d’où vous venez.
-Je m’appelle Max Delaroche, répondis-je. Je viens de Hitil.
-Moi, c’est Yvan Tournevent, et je viens de Tomag.
-Carla, je suis née à Aval. Je crois que mon nom c’est Dival mais je n’en suis pas sûre, on ne me l’a jamais dit c’est pour ça.
-C’est étrange, vous venez tous d’Inka ?
-Oui, en quoi c’est bizarre, répondit Carla.
-Vous êtes venu à pieds ?
-Oui.
-Vous devez être forts alors. Enfin bon, je m’appelle Pierre Brima, je suis le roi de Angkoll. Et vous êtes dans le château de Meltdown, ma maison et également celle de toute ma famille.
-Toute votre famille habite dans le château ?!?
-Oui, on est 5000 à peu près, les soldats sont considérés comme nos amis.
-Ouah !!! Ca fait beaucoup quand même.
-Venez vous asseoir, et racontez moi pourquoi vous êtes venus ici pendant qu’on est tranquille. Dès que les soldats arriveront à débloquer la porte que vous avez coincée on le sera moins.

Je lui racontai alors tout notre voyage depuis le début, même des choses que Carla ou Yvan ne connaissaient pas encore comme la vraie raison de mon départ : reprendre la pierre de foudre à Ethos et Elis et la remettre dans le temple de Hitil. Il ne m’interrompit pas et je pus finir mon récit en moins de un quart d’heure.

-Effectivement, vous avez bien voyagés. Je peux vous aider, les scientifiques du château examineront votre livre et je vais vous expliquer tout de suite où est ce fameux temple aquatique. Vous êtes passés devant en venant normalement : c’est en longeant la falaise, vous êtes passés à un endroit où il y avait des écumes dans de l’eau plus foncée que la normale. L’entrée est juste en dessous, mais il y a des gardiens qui la protègent et il y a une épreuve avant de prendre la pierre d’eau. Personne n’a jamais réussi à la passer : tous les hommes que j’ai envoyés là-bas sont morts. Il va falloir que vous vous entraînez un peu ici avant de partir, il y a une salle de combat au premier étage et je peux vous aider, enfin pas moi : ma fille. De tout le château, c’est elle qui à le plus de force et elle a le même type de pouvoir que vous : elle sait faire de la magie.
-Nous vous remercions mais nous n’avons pas de temps à perdre, nos ennemis, vont s’emparer de la pierre si on n’est pas assez rapide.
-Comment s’appellent-ils ?
-Ethos et Elis.
-Ils ont essayés de venir ici, je crois. Ils n’ont pas réussi à entrer et ils sont repartis aussitôt dans la plaine, ils sont en train de la faire de long en large pour trouver une entrée en ce moment : je peux vous assurer que vous avez largement le temps. Et encore, s’ils trouvent l’entrée, ils devront encore se battre contre les gardiens et il m’a fallu mon armée entière pour en venir à bout lorsque j’y suis allé.
-Si vous les avez tués, ils ne reviendront plus alors.
-Oui, ils reviennent à chaque fois que quelqu’un veut y entrer : ce sont des souvenirs et ne peuvent pas être vaincus.

Il s’arrêta, je voulu prendre la parole mais un bruit d’explosion m’arrêta avant même que je n’ouvre la bouche…

Chapitre 10 : Meltdown :

Deuxième partie : Alamand :

Des gens s’approchaient de la salle, je crus que c’était des monstres, je tirai mon épée mais le roi me dit doucement :

-Si tu ne ranges pas tout de suite ton épée tu risques d’avoir des problèmes car ils croiront se qu’ils doutent : que tu ne me veuilles du mal. De plus, je suis persuadé que ma fille est avec eux : il n’y a qu’elle pour faire exploser des portes en voulant entrer, et je doute que vous pouvez tenir tête à dix de mes gardes et à ma fille.
-Je pense qu’on le pourra, dis-je en rangeant mon épée : ça ne me fait pas peur.
-C’est ça le problème avec toi, Max, rien ne te fais peur, dit Carla qui venait de se lever à son tour.

La porte de la salle s’ouvrit et les dix soldats entrèrent, la fille qui était en tête était celle qui nous avait aidé lors de l’attaque de Galcya.

-C’est elle votre fille ? Demandai-je surpris. Elle nous a aidé à Galcya.
-Je sais : elle me l’a expliquer en rentrant mais je ne pensais pas qu’il s’agissait de vous, dans ce cas je pense que vous pourrez tenir contre ces gardes alors.
-Que veulent ces gens, papa ? Demanda-t-elle.
-Ils veulent juste discuter avec moi. Qu’est-ce qu’il y a Luna ?
-Il y a quelqu’un qui est entré dans le château furtivement et je l’ai arrêté, il est très fort : je n’est pas réussi à le vaincre, il m’a seulement dit de te prévenir qu’il était là et qu’il attendrait dans la bibliothèque avec des renseignements pour Max. J’ai rien compris à ce charabia mais une chose est sûre : il attend dans la bibliothèque.
-Comment s’appelle-t-il ? Demandai-je.
-Euh… Alamand, je crois.
-Où est la bibliothèque ?
-Je vais t’y conduire.

Elle partit devant, je la suivis, le roi me dit qu’il aimerait bien me reparler et m’invita à rester au château jusqu’à ce qu’on parte. Je le remerciai et sortis de la salle, Yvan et Carla me suivaient.

-Tu connais cet homme ? Me demanda Luna.
-Je l’ai déjà rencontré, et j’aimerais bien en savoir plus sur lui.
-Tu l’as déjà affronté ?
-Non, mais je ne serais pas de taille : je l’ai vu pendant qu’il se battait vraiment et sans assister au combat je me suis fait mettre KO, alors tu penses bien que je n’ai pas trop envie de me battre contre lui.
-Toi aussi tu es fort. J’ai été étonnée quand je t’ai vu te transformer au phare. Ta puissance est énorme.

On était revenu vers la moitié du château et on était entré dans une salle immense remplie de livre.

-Je vous laisse, revenez à la salle du trône lorsque vous aurez fini, d’accord ?
-Oui.

Elle repartit en fermant la porte derrière elle. Je cherchai Alamand mais je ne le voyais pas.

-ALAMAND !

Il n’y eu aucune réponse. Il y eu du brouillard et dans une explosion Alamand apparu.

-Je ne pensais pas que tu viendrais ici aussi vite, me dit-il. Je n’ai pas beaucoup de temps, pourrais-tu revenir ici demain ?
-Oui, je ne pense pas que ça ne pose de problème.
-Très bien. Tu devrais prendre ton livre sur la magie. Il y en a un ici et on peut faire fusionner les informations que les deux livres contiennent en les mettant côte à côte. Il faut que j’y aille. A demain.

Il disparu de la même façon qu’il était arrivé, je me tournai vers mes compagnons et leur dit :

-Vous ne trouvez pas qu’il était bizarre ?
-Parce que tu l’as déjà vu faire quelque chose de normal ? Me répondit Yvan.
-Oui mais là, il avait vraiment l’air pressé de partir, il nous reste plus qu’à retourner en haut. J’espère que je réussirais à retrouver le chemin pour revenir dans la bibliothèque demain.
-Oh non ! Il va encore falloir monter. J’en ai marre !
-Cette fois, les gardes nous laisserons passer au moins, dit Yvan.
-Mais il va quand même falloir monter !
-On y peut rien.

On sortit de la bibliothèque et on pris la trajectoire du donjon, en quinze minutes on y arriva. On arriva peu de temps après à la porte où il y avait les soldats du roi qu’on avait assommé.

-Passez, je vous en pris, nous dit l’un d’eux.
-Euh… merci, répondis-je.

On frappa à la porte du roi et on entra, il était seul à nouveau et avait plein de papier sur la table, lorsqu’il nous vit arriver, il les rangea tous et il nous prépara des chaises.

-Vous avez fait vite, nous dit-il.
-Il était pressé, il reviendra demain. Au fait, tenez, dis-je en lui tendant le livre de l’Ultima. Surtout dites à vos scientifiques qu’il ne faut pas l’ouvrir.
-Oui, très bien.

Il le marqua sur un morceau de papier et un garde arriva, le roi lui donna le livre et le morceau de papier et lui dit de le transmettre au laboratoire.

-Qu’est-ce qu’il y a au dessus ? Demanda Yvan.
-Il y a le donjon dit le roi mais personne n’a l’autorisation d’y aller à part ma fille et ceux à qui j’accepte de la donner.
-Et comment faut-il faire pour avoir cette autorisation ?
-Il faut que j’ai suffisamment confiance en vous. Mais c’est loin d’arriver : même mes proches ne peuvent pas y aller.
-On n’a aucune chance quoi.
-Vous accepter de rester au château ce soir alors ?
-Oui, bien sûr, c’est toujours mieux que l’auberge.
-Très bien, venez avec moi, je vais vous montrer où est la salle à manger.
-Il va falloir redescendre ?
-Oui, répondit le roi. Mais j’ai des moyens plus rapide et moins pénible pour le faire.

Il nous amena jusqu’à son fauteuil de trône et il le souleva en appuyant sur un bouton, il y avait une autre pièce en dessous avec une échelle qui y menait. Il appuya sur un autre bouton et le fauteuil se remis en place. On était dans un ascenseur.

-Au fait, comment avez-vous fait pour entrer si vous n’êtes pas passés par la porte ?
-Par les égouts, répondis-je.
-Ah, oui, le seul passage qui n’est pas gardé. Tout le monde le sait mais personne ne s’y aventure parce qu’il y a des monstres.
-Ils ne sont pas si terribles que ça, maintenant il y en a beaucoup moins : tout ceux qui étaient dans l’eau sont morts : j’ai envoyé une décharge de foudre.
-Vous vous êtes battu contre des rats garous ?
-Oui, ça devait être les gros rats qu’on a trouvés.
-On arrive, nous dit-il. Ne faites pas de bruits, ce passage là est secret.
-C’est vrai que c’est plus pratique que de prendre les escaliers.

On sortit de l’ascenseur en passant par le chemin normal et on arriva dans un placard. Le roi mit sa main sur la porte et après avoir murmurer quelque chose il l’ouvrit : il n’y avait personne dans le couloir.

-On est au neuvième étage. La salle à manger est au sixième mais l’ascenseur ne peut pas descendre plus bas.

On le suivit jusqu’à la salle. Elle était aussi grande que la salle d’entraînement qu’on avait vu en arrivant. Il y avait huit tables d’alignées et chacune pouvait contenir au moins 400 personnes en même temps : elles étaient sur toute la longueur de la salle.

-Installez-vous, le premier service va commencer dans une demi heure. Je vais faire sonner la cloche.

Il partit par la porte de derrière et on s’installa devant une assiette. Quelques instants plus tard, une cloche raisonna à travers tout le château et le roi revint et s’assit à nos côtés.

-J’aimerais vous voir à l’action, est-ce que vous pourrez venir vous entraîner avec moi et Luna ?
-Bien sûr.
-Demain après midi, ça vous va ? Dans la matinée vous pourrez visitez le château avec Luna.
-Oui, c’est bon mais demain, je vais sûrement être avec Alamand : je reviendrais pour manger, mais si les Carla et Yvan veulent visiter le château, ils peuvent toujours le faire sans moi.
-Bien, c’est d’accord alors.

On ne put rien ajouter : les portes de la salle venaient de s’ouvrir et des centaines de personnes entraient en parlant. Les tables se remplissaient et on commença à manger, le roi nous demanda si on voyait Luna, je lui dis qu’elle n’était pas entrer dans la salle. Je ne l’avais pas vue alors que je n’avais regardé que ça.

-Elle est encore en train de s’entraîner, je lui ai dit qu’elle était forte mais elle affronte toujours plus fort qu’elle donc elle s’entraîne encore plus pour devenir plus forte, elle saute tous les repas en ce moment : elle ne mange plus du tout et ça m’inquiète.

On ne la vit pas de la soirée et le roi l’oublia petit à petit, après avoir mangé, il nous emmena à nos chambres et on se coucha.

Le lendemain, je me levai avant Carla, je descendis prendre mon petit déjeuner. Il y avait un morceau de papier sur la place que j’avais utilisée la veille, dessus il y avait marqué « Ce matin, Alamand ». Il voulait que j’aille le voir le matin, après avoir déjeuner, je retournai dans la chambre, Carla n’y était plus. J’allai dans la pièce d’à côté pour aller me laver et je laissai un mot à mes amis pour leur dire que j’étais à la bibliothèque avec Alamand. Je parvins à retrouver le chemin pour y arriver, lorsque j’entrai Alamand était déjà là et lisait un livre. Lorsqu’il me vit il posa le livre sur une table.

-Tu as pris ton livre ?
-Oui, répondis-je en le sortant.
-Met-le à côté de celui là.

Je plaçai mon livre à côté de l’autre, les deux livres étaient exactement pareil, même l’intérieur était identique. Les deux livres devinrent blancs et ils se regroupèrent.

-J’en étais sûr, dit Alamand, ils fusionnent.

Il prit le livre et l’ouvrit directement à la page qu’il désirait. Je regardai la page qu’il regardait, elle correspondait à Thyos, il y avait des renseignements dessus.

-Tu peux me dire ce qu’il y a de marqué s’il te plait ?
-Tu ne sais pas lire ?
-Oui, bien sûr que je sais lire mais je ne sais lire que ma langue, je ne comprends pas ce qu’il y a d’inscrit ici, je ne comprends que le langage oral.
-Il y a marqué que Thyos est le démon de l’enfer, qu’il utilise principalement ce type de magie pour se battre.
-Il y a marqué quelque chose sur ses points faibles ?
-Oui, il n’en a pas.
-C’est ce que je craignais.
-C’est toi qui m’a envoyé le message ce matin ?
-Oui, pourquoi ?
-Dessus, c’était écrit correctement pourtant.
-Je connais quelques mots quand même.

Je regardai le monstre sur le livre : il était tout rouge avec des grandes ailes et un long cou, il ressemblait plus à un dragon qu’à un démon.

-J’ai fait un rêve pendant qu’on traversait la pleine. J’ai rêvé de toi, tu allais te battre contre Ultech.
-Je sais, j’ai fait le même rêve ; tu sais donc ce qui est arrivé à Thyos.
-Non, je me suis réveillé avant. Tu peux me le dire ?
-J’aurais préféré que tu le vois par toi-même mais si tu veux le savoir, très bien. J’en étais où lorsque tu t’es réveillé ?
-Thyos venait d’apparaître.
-Il n’est pas apparu pendant le combat.
-En tout cas tu venais de te prendre sa première attaque.
-OK, après cette attaque je l’ai cherché mais comme il était invisible je ne l’ai pas vu, il m’a relancé un atomnium, mais cette fois j’ai senti sa force et j’ai su où il était. J’ai envoyé mes trois chimère ce battre en même temps, Nosferatu la chauve souris, Ixion la licorne de foudre et Gargantua la momie géante. Il n’y a que Nosferatu qui a réussi à le toucher avant de se faire mettre KO. J’ai vu que sa puissance était bien supérieure à la mienne, je connaissais le moyen de le rendre visible et de créer un portail temporel pour l’enfermer. Malheureusement, lui, il connaissait le moyen de voir à quoi pense d’autres personnes au moment où il les regarde : il savait donc ce que je comptais faire. J’ai prononcé la formule pour qu’il redevienne visible, ça a marché mais après il a bougé dans tout les sens : je ne pouvais même plus le voir, il me fonçait dedans, dès que je me relevais, je retournais au sol par un moyen ou un autre. Finalement, j’ai trouvé un moyen pour le ralentir : je lui ai envoyé de l’eau, j’ai réussi à le voir comme ça. Mais il savait ce que je voulais faire et lorsque j’ai ouvert le portail temporel juste devant lui, il le savait : il est rentré dedans mais il a quand même lancé son attaque d’explosion finale. Je ne le savais pas : le château dans lequel on se battait était aussi grand que celui de Meltdwon et il a entièrement été détruit par l’explosion. Je suis parti dans le portail : c’était la seule manière pour moi de rester en vie. Ultech m’a suivi, il n’était pas encore mort. On est resté dans ce portail pendant très longtemps : la particularité de cet endroit où nous étions : c’est que le vieillissement s’arrête donc on ne pouvais plus mourir de vieillesse par contre il fallait que j’évite Thyos : il avait toujours la force de m’anéantir mais étant loin de l’enfer sa force diminuait de plus en plus : il devait sortir du portail pour la récupérer. On ne peut pas sortir du portail comme ça : la porte est fermée : il faut en créer une avec la puissance du temps. En arrivant dans le portail : aucun de nous trois savait utiliser cette puissance, nous avons réussi à la maîtriser jusqu’au niveau 15 : le niveau maximum d’une magie : lorsqu’on maîtrise le temps à ce niveau : on peut arrêter volontairement le vieillissement du corps et pour Thyos : créer une porte pour sortir du portail. Après avoir créé sa porte, il a laissé Ultech sortir pour qu’il lui ramène de la puissance démoniaque : lui ne pouvais plus sortir : il n’était même plus capable de marcher.
-Pourquoi tu ne l’as pas tué alors ?
-J’ai compris qu’ici on ne pouvait pas mourir : cette dimension peut réduire ton énergie jusqu’à ce que tu ne puisses plus rien faire mais il ne peut pas te tuer. J’ai suivi Ultech après, pour l’empêcher de redonner de la force à Thyos. J’ai été surpris en arrivant dans ce monde que j’avais connu 70000 ans plus tôt : il m’a fallu apprendre un nouveau langage pour comprendre ce qu’on me disait. J’ai réussi plusieurs fois à empêcher Ultech de redonner de l’énergie à Thyos mais j’ai perdu sa trace : je pense qu’il est retourné dans le portail. Sa fait dix jours que je ne l’ai plus vu : je le cherche en ce moment. Je pense qu’il prépare quelque chose avec son maître mais je ne sais pas quoi.
-Tu as quel âge ?
-J’ai 99847 ans et Ultech a 4 ans de plus que moi.
-Tu sais te transformer ?
-Oui, mais je ne me contrôle pas du tout, je suis conscient de se que je fais mais je ne me maîtrise pas.
-Et ta transformation est complète ?
-Oui, je deviens un démon.

Alors que je réfléchissais à ce qu’il venait de me dire, Alamand se dirigeait vers les étagères de livres. Il y eu du bruit dans un des livres d’une étagère voisine, un livre sauta de la bibliothèque et des pages de papier partirent sur Alamand qui ne fit aucune action pour se protéger et il dit tranquillement :

-Max, tue-le.
-Mais, je n’ai pas d’arme !
-Ce n’est pas grave, il est sensible face à la magie. C’est un Lovecraft, un mangeur de livre. Il se cache dans l’une des pages du livre et si tu l’ouvres à la bonne page il se montre et c’est là que tu dois l’enchaîner, mais seulement à la magie : une attaque physique et il retourne se cacher. Il n’attaque qu’avec des attaques de poison lorsqu’il se montre et qu’avec des pages ou le livre lui-même lorsqu’il est caché. Si tu veux je peux te protéger.

Je m’avançai et le livre se tourna vers moi, ça semblait bizarre : se battre contre un livre. Il me chargea, je lui envoyai une décharge de foudre, rien ne se passa.

-Qu’est-ce qu’il faut faire ? Demandai-je.
-Ah oui !!! Il faut que tu l’attaques physiquement pour qu’il s’ouvre, j’avais oublié. Prend mon épée puisque tu n’as pas d’arme, j’en ai une autre au cas où de toutes façons.

Il me tendit son arme, elle était géante. Je la pris, son poids m’emporta au sol, elle était très lourde, j’avais du mal à la soulever tellement qu’elle était lourde. Avec beaucoup de difficultés je parvins à frapper ou plutôt laisser tomber l’épée sur le livre. Il s’ouvrit à la page 54, il n’y avait rien et le livre se referma. Il lança un tourbillon de papier qui devint des cendres par une attaque de foudre qui s’était stabilisée autours de moi.

-Ton épée est trop lourde, je n’arrive pas à la soulever, dis-je.
-Donne lui des coup de poing alors. Je ne sais pas si ça marche mais tu peux essayer.

Il y eu un nouveau tourbillon de papier qui subit le même sort que l’autre. Je laissai tomber l’épée et je lui donnai un coup de poing lorsqu’il voulu me foncer dessus. Il s’ouvrit à la page 24, il n’y avait toujours rien. Avant même qu’il se relève, je lui donnai un coup de pieds qui l’ouvrit à la page 6 cette fois et une bestiole verte en sortit.

-C’est ce truc ?!?
-Oui.

Je lançai une attaque de foudre qui transperça le monstre, il riposta avec une épaisse fumée verte qui me tomba dessus et qui me fit éternuer. Je me sentais mal, ma force diminuait. Alamand lisait un livre.

-C’EST COMME CA QUE TU ME PROTEGES ?!?
-Oh, désolé, j’avais pas vu que tu l’avais ouvert, ESUNA !

Ma force revint et je me sentis mieux. Une tornade transparente me tourna autours : les attaques de poison ne pourraient plus m’atteindre comme ça. Je lançai une autre attaque de foudre plus puissante mais, sans la bague, l’attaque était réduite. Cette fois le livre eu un mouvement de recul puis il dit : « Houlala !!! Ca fait mal ! » et se referma.

-Oh non ! Il s’est refermé.

Alamand se mit la main au front, quelques secondes après, il s’abaissa et ramassa son épée, puis il donna un coup vertical sur le livre qui se coupa en deux et explosa.

-Merci, dis-je.
-Je t’aurais laissé le finir si j’avais pu resté ici mais il faut que je parte, je crois savoir où est Ultech, j’ai eu une vision. Dit au roi de tenir son armée prête, il se peut qu’une guerre entre le roi et le démon éclate. Je reviendrais ici avant que tu partes. Je dois te dire aussi que si une guerre éclate, même si je n’aime pas le roi, je défendrais cette ville : c’est ma ville natale. Et je continuerai à te protéger : avant que je me batte contre Thyos, j’ai eu une vision de ce démon en combat avec toi et tu avais l’avantage sur lui alors que tu étais seul, je pense que tu peux le vaincre, c’est pour sa que je te protège pendant ton voyage. A plus tard !

Il disparu dans la même explosion qu’il était arrivé en laissant le livre tomber au sol à la page où il était arriver. Je le ramassai et le regardai : je ne comprenais rien, la langue était celle de Alamand mais l’illustration m’aida un peu plus : on y voyait Thyos, enfin je supposais que s’était lui et on voyait un homme à genoux en face de lui, l’image du dessous montrait ce même homme debout et en tête d’une armée de soldats morts-vivants. Je compris qu’Alamand pensais que Ultech allait faire la guerre avec l’armée du démon.

Je remontais dans la salle du trône en à peine 30 minutes et je vis le roi qui venait de se lever.

-Je suis désolé de venir vous voir aussi tôt monsieur mais Alamand viens de m’avertir qu’il faudrait que vous teniez votre armée prête à faire la guerre ; et je suis d’accord avec lui, regardez ce livre.

Je lui tendis le livre que j’avais lu juste avant, le roi regarda les images après avoir vu qu’il ne comprendrait pas les écrits.

-Effectivement, il s’agit là d’une armée de démons morts-vivants, je vous fais confiance, je vais demander à mon armée d’être prête. Il est déjà 11 heure. J’ai dormi comme un loir. On mange dans une heure, vous vous installerez à la même place qu’hier. A tout à l’heure.

Je redescendis jusqu’en bas en prenant mon temps et j’allai dans la salle à manger, Carla et Yvan y étaient déjà et parlaient.

-Luna était déçue que tu ne viennes pas, me dit Carla.
-J’étais avec Alamand.

Je leur expliquai tout ce qu’il m’avait dit et ils parurent inquiets lorsque je leur dis qu’il pourrait y avoir une guerre dans peu de temps. La cloche sonna pour signaler qu’on pouvait manger, comme la veille, les portes s’ouvrirent et laissèrent passer des centaines de personnes dont le roi et Luna qui étaient ensemble.

Chapitre 10 : Meltdown :

Troisième partie : Luna :

Le roi s’était assis à côté de nous et nous avait dit que l’armée sera prête au cours de l’après midi. Après avoir mangé, il nous dit de l’attendre à la salle de combat. Lorsqu’on y arriva, la salle avait beaucoup changée : elle n’était plus vide mais pleine de monstres en cage, il y avait aussi des armures et des armes.

-Et bien ! Ils sont blindés ! Dit Yvan. Comment ils ont faits pour capturer ces monstres ? Regarde, ils ont même un Xylomid.

La porte s’ouvrit et le roi entra avec Luna et des soldats. Il vint jusqu’à moi.

-Alors, vous êtes prêts ? Demanda-t-il.
-Oui, répondis-je.
-Vous ne mettez pas d’armure ?
-Non, on est mieux comme ça.
-Entraînez vous alors.
-Comment vous avez faits pour capturer un Xylomid ? Demanda Yvan.
-Il est venu dans la cage tout seul, on a juste eu à la fermer.

Le roi, mis une armure et pris une épée, les soldats l’aidèrent à mettre l’armure. Luna resta comme ça et fit quelques attaques dans le vide avec une épée. Je me demandais comment elle pouvait faire pour se battre avec une robe.

-Alors on commence par quoi ? Demanda le roi. Un combat entre vous et mes soldats ?
-Vous êtes sérieux ? Demandai-je. Vous savez que vos soldats peuvent en mourir ?
-Il y a des bâtons là-bas, vous en prenez qui correspondent à vos armes et vous les affrontez ?
-D’accord, dis-je en prenant deux bâtons qui ressemblaient à mes épées. Yvan pris deux petits bâtons lui aussi mais Carla pris le sien.
-On interviendra lorsqu’un des deux camps sera en difficulté, dit le roi avant de se mettre sur le côté.

Les soldats étaient 14 et ils venaient tous en même temps sur nous. Je testai quelque chose avant que les soldats n’arrivent : je tapai au sol de toutes mes forces avec le bâton pour voir, il y eu une étincelle jaune. Les soldats s’arrêtèrent aussitôt, l’air effrayé puis après un coup d’œil vers le roi, ils repartirent en courant dans notre direction. Je ne voulais pas taper fort parce que je savais que même avec un bâton mes attaques seront quand même actives. Je désactivai la bague et contrai une attaque du premier soldat qui me frappa et je le fis tomber en lui tapant sur le casque avec l’autre bâton, Yvan attaquait très rapidement trois soldats en même temps, il encaissait autant de coup qu’il donnait et Carla, encore plus rapide tapait les soldats sans la moindre pitié et elle en assomma deux dès les deux premiers coup qu’elle donna. Les soldats étaient plus sur mes amis que sur moi, mais je me doutais que ça ferait ça car je leur avais montré que mes pouvoirs étaient encore actifs. Luna se joignit aux soldats et se mis devant moi, elle courut dans ma direction avec un bâton de 60 centimètres en l’air et un autre identique dans ma direction. Lorsqu’elle arriva à mon niveau, j’écartai l’arme qui était dans ma direction et contrai celle qui venait du dessus, elle fit un tour sur elle-même et donna un coup horizontal très puissant que je contrai avec un seul bâton qui était devenu jaune au moment de l’impact. Elle retenta une taillade mais cette fois je tapai dans son bâton et je le fis voler très loin en arrière dans un bruit de craquement, je venais de casser le mien. Je le laissa tomber au sol et pris l’autre de ma main droite, Luna paraissait surprise que ça ne me choque pas plus que ça : je venais de casser un bâton, il n’y a rien de dramatique la dedans. Je donnai un coup qu’elle ne tenta pas d’arrêter, je l’arrêtai à cinq centimètres de son visage.

-Pourquoi tu t’es arrêté ? Me demanda-t-elle.
-Parce que tu ne faisais rien pour le contrer.

Je regardai autours de moi, tous les gardes étaient debout et mes amis aussi : tous, ils regardaient tous le combat. C’était fait exprès, Luna voulait m’affronter et avait prévu de faire ça la pendant la matinée avec mes amis.

-Tu veux qu’on arrête le combat maintenant ? Me demanda-t-elle.
-C’est trop dangereux qu’on s’affronte : je ne peux pas frapper fort sans utiliser de magie et on n’est pas assez protégés pour l’utiliser.
-Oui, c’est vrai. Tu vas te battre contre des monstres alors ?
-Utiliser la magie augmente ton niveau de magie, tu le sais ? Me demanda le roi.
-Oui, et je sais aussi qu’elle peut arriver jusqu’au niveau 15.
-Comment tu sais ça ? On ne peut pas en être sûr, personne n’a atteint ce niveau, même moi, qui est la plus forte du château je n’arrive pas à dépasser le niveau 3 avec mes pouvoirs lorsque je les utilise dans toute leur puissance.
-C’est Alamand qui me l’a dit, il a déjà réussi à faire des sorts de foudre de niveau 15. Comment tu sais que c’est niveau 3 tes pouvoirs.
-La puissance de l’attaque. Dès que ton attaque à une puissance plus grande, elle monte d’un niveau, quelques fois elle peut même devenir une autre attaque : par exemple le soin devint un vie à partir du niveau 3 : le soin redonne de l’énergie et le vie soigne les KO. Tu sais à quelle puissance tu es toi ?
-Non, si je fais une attaque, je peux le savoir ?
-Oui, si on a une référence pour cette attaque. Tu fais des attaques du type foudre, c’est assez fréquent de voir des attaques de ce type donc on peut facilement le savoir.
-Mais si j’utilise des attaques de type sacré, on ne pourra pas savoir mon niveau.
-Oui, je fais aussi des attaques du type sacré, mais il n’y en a pas beaucoup, je sais faire uniquement le sidéral en attaque qui inflige des dégâts.
-J’arrive aussi à faire le sidéral mais souvent je ne me contrôle pas. J’arrive à faire la vie max aussi, mais ça utilise trop d’énergie magique et à chaque fois et je ne peux plus rien faire.
-C’est la transformation, ça. Tu peux te battre contre le Xylomid et te transformer ?
-Tu sais ce que c’est la transformation ?
-Oui, j’arrive à me transformer depuis assez longtemps maintenant. Mes pouvoirs sont au niveau 3 lors de ma transformation, il n’y a que le sidéral qui est niveau 4 mais je ne le fais pas quand je veux.
-Je veux bien affronter le Xylomid mais est-ce que je peux me battre avec mes amis jusqu’à ce que je me transforme ? J’ai encore du mal.
-Si tu veux.
-Ne restez pas trop proche, par contre.

Luna s’éloigna et Yvan et Carla me rejoignirent. Le roi demanda à un de ses soldats d’ouvrir la grille de la cage. Aussitôt que la grille s’ouvrit, le monstre nous fonça dessus aussi vite qu’il le pouvait. Yvan envoya une tornade dessus pour le ralentir et Carla envoyait des boules de feu. Je demandai à Yvan d’envoyer une tornade de feu pour me remettre en mémoire les dégâts que la tornade avait fait. Carla tira un rayon de feu sur la tornade et elle devint rouge. Je sentis mon pouvoir croître à la vision de cette tornade mais je ne me transformais pas.

-Il y a un problème, dis-je. Je ne peux pas me transformer.
-J’ai une idée, dit Yvan.

Il amena la tornade sur moi et je fus pris dedans avec le Xylomid. Je prenais des attaques dans tous les sens, je sentis ma haine grandir pour ce monstre et je laissai mon énergie de foudre éclater ; la tornade explosa et le monstre et moi retournâmes au sol. Une aura noire m’entoura, je mis ma main en avant et je laissai un rayon de foudre de dix centimètres maximum foncer sur mon ennemi, il devint noir puis il disparu dans une explosion jaune. L’aura noire disparue et je retrouva ma force normale.

-Euh… Max ? S’était quoi ça ?
-Je ne sais pas, je me suis juste mis en état secondaire : j’en avait marre que le Xylomid me tape dessus.
-Tu n’étais pas dans ton état secondaire, me dit Yvan. Tu avais une aura noire, tes yeux étaient jaunes et tes cheveux entièrement blancs et autours de toi il n’y avait que du noir… comme du vide. Et le rayon de foudre était tout petit mais il a fait exploser le monstre.
-C’était peut être mon état secondaire avec de l’énergie plus puissante.
-Bravo, Max ! Dit le roi en arrivant. On a calculé la puissance de ta foudre et on l’a estimée au niveau 9. Comment tu fais pour faire des attaques aussi petites, mais très dangereuses ?
-Je ne sais pas comment je l’ai faites. J’ai voulu me transformer mais je n’ai pu arriver que dans mon état secondaire et sous la colère, j’ai tiré un rayon de foudre sur le Xylomid mais je ne pensais pas qu’il allait exploser.
-En tout cas, bravo. Maintenant, il n’y a plus personne qui ne souhaite vous affronter parmi mes soldats. Mais Luna veut toujours se battre contre toi : elle veut voir ta transformation je crois, me chuchota-t-il tout bas.
-C’est trop dangereux, je ne veux pas, je ne me contrôle pas du tout quand je suis transformé. Et encore faudrait-il que j’y arrive.
-Et si elle, elle se transforme ?
-Ca reviendrait au même, non ?
-Elle se contrôle quand elle est transformée donc elle peut arrêter de t’attaquer si tu es en difficultés.
-Mais si c’est elle qui est en difficultés, qui m’arrêtera, moi ?
-C’est moi qui t’arrêtera !

Je me retournai en sursautant, Alamand se tenait derrière moi.

-J’ai vu ton combat et j’ai la preuve que tu es quelqu’un de très fort, je suis en mesure de t’arrêter si j’en ai envie mais si je veux te battre, je pense que j’aurais quand même des difficultés.
-Je croyais que tu allais vérifier ce que faisait Ultech ?!?
-Je … Je ne l’ai pas trouvé. Mais je suis sûr que son armée est en route. La porte de l’enfer va s’ouvrir à l’ouest d’ici, à la frontière qui sépare Inka et Angkoll. C’est toujours comme ça qu’il s’appelle, hein ? Me demanda-t-il tout bas.
-Oui.
-Qui êtes vous ? Demanda enfin le roi.
-Je suis Alamand. Je vous suggère de ne pas tenter de me tuer, dit-il aux soldats qui s’étaient avancés. Voyez vous je suis bien plus fort que vous et je ne n’aime pas faire du mal inutilement.
-Arrêtez, dit le roi. Il dit la vérité. Max, tu peux faire le combat alors, il y a quelqu’un qui peut t’empêcher de faire trop de bobos à ma fille.
-D’accord. Mais elle doit se transformer d’abord, et m’infliger des dégâts.
-Et le mettre KO, ajouta Alamand. Ainsi, sa transformation sera complète. Comme ça après tu pourras te transformer à volonté.
-C’est pour ça que tu n’as pas réussi à te transformer ? Demanda Luna. C’est parce que ta transformation était incomplète ?
-Je ne savais pas que c’était à cause de ça, dis-je franchement. Tape moi fort dès le départ alors.
-Ta transformation sera complète Max donc tu devrais pouvoir contrôler tes attaques de base mais pas les nouvelles. Je pense par exemple au sidéral, fais attention quand tu l’utilises.

Luna se mis en face de moi et les autres se mirent sur le côté sauf Alamand qui se mit juste en dessous du plafond. En cercle noir se forma sur le sol et constitua une aura noire autours de Luna, ses yeux devinrent noirs et ses cheveux restèrent de cette même couleur mais ils ne lui arrivaient plus aux épaules mais étaient maintenant quasiment au sol.

-Ca ne doit pas être pratique pour se battre ça ! Dit Alamand qui était stabilisé juste au dessus de moi. Prépare toi à te protéger Max : elle arrive.

Elle était en train de s’approcher de moi en courant, une lumière blanche apparu dans sa main et un rayon sortit du sol et me rentra dedans par le dessous et Alamand l’esquiva lorsqu’il vit qu’il était également visé.

-C’est pas sympa, ça. Je veille à ce que Max ne te fasse pas de mal et tu veux m’en faire !

J’avais des douleurs partout mais je rigolais au fond de moi : Luna avait fait exprès de le toucher parce qu’il l’avait critiquée juste avant. Il fallait que je me transforme, c’était inutile de penser à la tempête : les attaques de Luna étaient trop rapide et elles me fonçaient dessus de partout. Les rayons changèrent de couleur : ils devinrent noirs mais étaient moins puissants. Il y en eu un qui me fonça dans la tête par derrière et je fus tellement furieux de cette attaque en traître que mon état secondaire se mis tout seul et, comme pour le Xylomid, je tendis la main et un rayon jaune sortit, une aura noire m’entoura. Le rayon fut dévié par Alamand, qui était devenu invisible, je ne le voyais plus, je voulais lui tirer dedans à lui aussi pour m’avoir dévier mon rayon mais je ne le voyais pas. Je relançai alors un rayon sur Luna qui le contra avec un autre rayon, les deux explosèrent à l’impact. Je me pris un choc invisible sur le ventre qui me fit tomber et j’entendis Luna dire :

-Je peux m’en occuper seule, ne t’en mêle pas !
-Il est beaucoup plus puissant que tu ne l’imagines et il ne se contrôle plus. Dépêche toi de l’assommer.

J’avais repéré d’où venait la voix d’Alamand et je tirai un autre rayon là où je supposai qu’il était. Une paroi invisible, elle aussi, arrêta mon rayon, ma colère augmentait encore et elle finit par exploser lorsque Luna m’envoya un autre rayon par le dessus. Je me retournai vers elle et je prononçai sans le vouloir le mot « ATOMNIUM », une explosion énorme apparue sur Luna mais lorsque la fumée se dissipa elle n’était plus là. Un choc très violent me frappa la tête et je tombai au sol, tout devenait flou autours de moi, je ne vis que du noir pendant quelques secondes puis tout devint rouge, je m’étais fait assommer alors que j’aurais du avoir la victoire. J’ouvris les yeux mais je ne voyais que du blanc.

-Il va bien ?
-Oui, regarde, il ouvre les yeux.
-Ils sont jaunes et des éclairs en partent.
-Ecartez-vous, il se transforme, il ne faut pas rester à côté.
-Ses cheveux !!! Ils ont poussés ! Ils lui arrivent au moins jusqu’en bas du dos !
-Oui, il se transforme. Poussez vous ! Vite !

Ma force revenait, je sentis un pouvoir énorme tout proche de moi et un autre un peu plus loin : c’était sans doute Alamand et Luna. Une explosion m’atterrit dessus : il s’agissait d’un cercle blanc qui était juste en dessous de moi. Je retrouvai la vue : je voyais normalement. Mes cheveux étaient blancs. Je me relevai, le cercle blanc m’entoura et forma une aura blanche. Je vis Luna, en face, elle souriait. Je lui renvoyai son sourire et je lançai une pluie de rayons blancs à son niveau. Elle se protégea et m’envoya un rayon noir sur le côté, je l’arrêtai avec ma main, je le concentrai avec mon énergie et je le renvoyai elle se le pris et tomba sur le dos plusieurs mètres plus loin. Mon vêtement était rongé juste au dessus de la main : le pouvoir était trop concentré. Luna ne s’était pas relevé mais je sentais toujours sa puissance qui diminuait. Elle redevint normal, je couru jusqu’à elle et lorsque j’arriva à son niveau, je sentis la puissance de Alamand juste à côté de moi.

-Tu as appris l’invisibilité aussi. Aurais-tu oublié de me le dire ?
-Non, je ne te l’ai pas dit volontairement, dit-il en redevenant visible.
-Elle va bien ? Demandai-je.
-Elle est assommée : je n’est pas sentis la puissance de l’attaque que tu as envoyée : tu l’avais camouflée ?
-Non, s’était son attaque : je l’ai renvoyé en y ajoutant mon élément, je n’ai pas mis de force dedans.
-C’était vraiment très puissant en tout cas. Pendant que tu es encore transformé, lance lui le sort vie.

Je mis une main vers elle et une main sur mon cœur puis je dis « vie max ». Un rayon blanc l’entoura et un ange apparu au dessus d’elle, l’ange envoya de la poussière et se transforma en cœur puis entra dans au niveau de celui de Luna puis dans un explosion d’énergie, le sort s’acheva, tout ceux qui étaient autours furent entièrement régénérés et Luna se réveilla.

-Tu peux redevenir normal Max. Maintenant tu peux te transformer quand tu le veux. Mais il faut que tu saches que tu ne progresses pas en magie quand tu es transformé, donc fait le seulement lorsque tu y es obligé.
-D’accord.

Je baissai ma force et l’aura disparue, ma transformation s’arrêta. Luna se releva et dit :

-J’ai perdu ?
-Oui, dit le roi. Max t’a renvoyé ton attaque et tu n’y as pas résisté.
-Pourtant, elle n’avait pas de puissance.
-Parce que je n’en avais pas mis, dit Max.
-Ce fut un beau combat, ajouta le roi pour conclure.

Un scientifique arriva dans la salle et dit au roi :

-Monseigneur, le livre nous a attaqué, il a tué un chercheur.
-Celui qui est mort avait-il ouvert le livre ?
-Oui. Il y a eu une incantation dans une langue inconnue et tout est devenu noir et des rayons volaient partout, regardez.

Il nous montra son bras, il avait été transpercé par un rayon de trois centimètres environ.

-C’est encore le livre qui a été ouvert sur le bateau ? Demanda Alamand.
-Oui, vous savez ce que c’est ? Demanda Carla.
-Oui, il s’agit d’un tome de magie. Un tome vous permet d’apprendre des sorts sans rien faire : il suffit d’y résister, lorsqu’on ouvre le tome, l’attaque est lancée. Si celui qui a ouvert le livre, en vivant après l’attaque il l’apprend, s’il meurt, le livre se referme jusqu’à ce que quelqu’un d’autre essaie. L’incantation de se livre est dans ma langue et c’est normale car c’est moi qui a enfermé le démon dedans : il ne savais faire que Ultima alors je l’ai transformé en tome Ultima.
-Pourquoi, tu ne nous l’avais pas dit ?
-Je croyais que vous ne vous encombrerais pas de ce livre. Mais maintenant que vous savez ce que c’est vous pourrez l’apprendre.
-Et comment quelqu’un de normal peut résister à une telle puissance ? Même en s’entraînant…
-C’est inutile de s’entraîner : le livre prend la puissance de celui qui l’ouvre pour lancer l’attaque donc l’attaque est aussi puissante que celui qui ouvre le livre. Mais il y a un moyen, le roi démon de Inka avait un objet qui réduisait les dégâts reçus par des rayons et boostait la résistance magique de celui qui le porte. Il doit toujours être dans la grotte scellée. Pour être sûr qu’on ne lui vole pas, il la mettait toujours dans une parti cachée de la grotte : dans une partie où il faut passer sous l’eau pour y arriver. Vous devrez passer par là quand vous serez dans le coin, ça vous ferait toujours ça en plus.
-Si on y repasse, on ira le chercher mais c’est seulement si on y passe.
-Pour l’instant, je vous suggère de vous reposer et de rester ici quelques jours. Vous pourrez partir une fois que la bataille sera passée, dit Alamand.
-Et pour la pierre ?
-Ethos et Elis sont à Meltdown et attendent la bataille eux aussi. Ils vont nous aider : je les ai observés et savent qu’ils va y avoir une bataille. Ils ont senti qu’une puissance néfaste arrivait sur la planète et ils veulent lutter contre cette puissance comme nous. Donc vous pouvez vous reposer, et non, Max, ils ne sont plus dans la plaine à chercher une entrée : ils l’ont trouvé. Vous pouvez donc vous reposer ici quelques jours, ça ne vous fera pas de mal.
-Qu’est-ce que tu vas faire, toi ?
-Je vais essayer de savoir où est Ultech exactement.

Il disparut et le roi me demanda :

-Cet homme a 100000 ans, non ? Comment il a survécu ?
-Il a appris à maîtriser le temps.
-D’accord. C’est pour ça qu’il sait ce téléporter je suppose.
-Oui, moi aussi.
-On mangera à 19 heure, tu fais ce que tu veux pendant la fin de ta journée, visite le château par exemple. Luna sera ravie de refaire le guide pour toi.

La visite du château nous pris les trois heures qu’on avait avant d’aller manger et on ne l’avais pas encore finie lorsque la cloche sonna : il était géant, on avait à peine fait la moitié et la plupart des pièces étaient des chambres pour les membres de la familles du roi. J’avais aussi appris que Luna n’avais que 16 ans alors qu’elle paraissait en avoir 20 avec ses 10 centimètres de plus que moi : elle mesurait 1m70. On en était arrivé à l’étage de la bibliothèque, et elle me dit qu’on continuera la visite demain. Après avoir mangé, les repas durant à chaque fois près d’une heure, je montai me coucher, Carla et Yvan me suivirent.

Chapitre 10 : Meltdown :

Quatrième partie : le calme avant la tempête :

A 11 heure, j’étais au soixante dix-neuvième étage du château avec Luna pour finir la visite, c’était l’étage de la bibliothèque ; notre chambre était au vingt deuxième étage, elle. Il y avait tout un étage pour la lingerie au quatre vingt cinquième, le laboratoire était au centième, ensuite il n’y avait plus que les salles d’entraînement des soldats du roi et au cent vingtième étage, il y avait la salle du trône, on s’arrêta devant.

-Je n’ai pas l’autorisation de te faire visiter le reste mais peut être qu’un jour tu sauras ce qu’il y a là haut. Il reste encore trente étages au dessus m’expliqua Luna.
-Tu sais ce qu’il y a ? Lui demandai-je
-Oui mais à part moi et mon père, personne d’autre ne le sait et je dois garder le secret jusqu’au moment où on devrait y aller.
-C’est-à-dire ?
-Jusqu’à ce que mon père te donne l’autorisation, ajouta-t-elle en souriant.
-Il te l’a dit quand ce qu’il y avait là haut ?
-Lorsque je lui ai prouvé que j’étais plus forte que lui mais je pense qu’il n’était pas en forme le jour où je l’ai affronter. C’était il y a trois ans.

Elle se pencha au dessus du vide, en s’appuyant sur la bordure, pour voir la ville.

-C’est si petit lorsqu’on est ici, dit-elle doucement.
-Attention mademoiselle ! Dit un soldat, il y a des bourrasques de vents puissantes aujourd’hui et elles risqueront de provoquer votre chute.

Elle revint vers l’arrière sans me regarder et me dit :

-Il y a trois jours, il y a eu beaucoup de pluie et de brouillard, j’étais ici. Je regardais la tempête et j’ai vu quatre personnes dans la plaine, très tôt le matin. Deux d’entre elles se battaient et l’une d’entre elles avait un cheval. J’ai cru te reconnaître Max, tu te battais contre l’homme qui était sur le cheval. Je ne le réalise seulement maintenant, tu as tué le cheval avec un sort de foudre ; tout le monde qui était là a vu ce sort. Etait-ce vraiment toi ?
-Oui, pourquoi ?
-L’homme contre qui tu t’es battu, qui était-il ? Que faisaient tes amis pendant que tu le combattais ? Ils regardaient le combat ?
-Cet homme m’a dit qu’il s’appelle Odin, mais amis m’aidaient mais je crois que Carla n’était pas bien parce qu’elle n’aime pas la pluie mais Yvan je ne sais pas pourquoi il restait sans bouger. Je crois que Odin voulait un combat singulier : ça l’a arrangé que je sois seul contre lui.
-Il y a quarante ans, un soldat de mon grand père, qui était le roi, a quitté l’armée sans rien dire. C’était un soldat excellent, tout le monde c’est demandé pourquoi il était parti, mon grand père était le seul à le savoir. Il m’a juste dit que cet homme cherchait un but dans la vie.
-Son but c’est de trouver des personnes plus fortes que lui pour pouvoir faire un combat intéressant.
-C’est ce qu’il t’a dit ?
-Oui, je l’ai battu et maintenant, il va venir m’aider si j’ai besoin de lui, il m’a donner cet objet si j’ai besoin de lui.

Je lui montrai la boule pourpre qu’il m’avait donnée et après qu’elle l’ait vue je la remis dans ma poche. Je regardais au loin : on pouvais voir une bonne partie de la plaine, j’aperçus un oiseau qui venait par là, je le montrai à Luna.

-Qu’est-ce que c’est ? Me demanda-t-elle.
-Un oiseau, non ?
-Un oiseau ne serait pas aussi gros.
-C’est possible, il y en a des gros dans la plaine.

Il fonçait à toute allure et passa juste à côté de la tour et continua sa route vers le sud.

-C’est un oiseau énorme, dit enfin Luna. Il va vers le continent du sud, il n’y a rien là bas à part des monstres.
-Il s’appelle comment ? Demandai-je.
-Je ne sais pas. Je crois qu’il y en a qui le surnomme « les portes de l’enfer » mais je ne sais pas pourquoi.

Une cloche sonna pour nous indiquer que l’on devait aller manger. Il était déjà 13 heure30.

-D’habitude on mange à 12 heure, non ?
-Oui, mais là c’est le deuxième service, on a raté le premier. On va devoir se dépêcher de descendre si on veut manger. Elle ajouta tout bas : et sans l’ascenseur : il n’y a que mon père qui a la clé.

On se dépêcha de descendre, on courrait à tout vitesse dans les escaliers : on arriva au troisième étage en dix minutes, lorsqu’on entra dans la salle à manger, elle était déjà remplie.

-Il ne nous reste plus qu’à trouver deux places libres maintenant, dis-je.
-J’en vois deux là-bas.

On partit vers le fond de la salle où on avait vu les deux places. On passa le long d’une table et un homme se tourna vers nous :

-Voulez-vous ma place, princesse ? Proposa-t-il.
-Je vous remercie mais j’ai trouvé une place.

On continua et une fois qu’on se fut suffisamment éloigné, je demandai :

-Je croyais que tout le monde faisait partie de ta famille, pourquoi vous vous vouvoyez ?
-Tout le monde fait partie de ma famille mais je n’en connais pas plus de 200 sur les 5000, je ne vais pas m’amuser à apprendre tout leur prénom pour les tutoyer.
-Oui, c’est vrai que… enfin, je n’avais pas pensé à ça.

Sur le passage, plusieurs autres personnes proposèrent de laisser leur place à Luna mais elle refusa à chaque fois. On arriva finalement aux deux places de libres qu’on avaient vues. On mangea relativement rapidement par rapport à d’habitude et Luna alla retrouver le roi : elle devait aller le voir, pendant l’après-midi, je retournai dans ma chambre pour trouver quelque chose à faire. Je montai jusqu’au 22ème étage et j’entrai, il y avait déjà quelqu’un : une fille avec une robe rouge, elle me dit :

-Eh, Max ! Tu sais quoi ? Il y a Alamand à la bibliothèque. Il cherche dans des livres mais je n’ai pas l’impression qu’il comprenne grand-chose de ce qu’il lit.
-Quoi ? C’est toi Carla ?
-Bah, bien sûr, pourquoi ?
-C’est simplement parce que je ne t’ai jamais vu avec une robe, ça fait bizarre.
-Tu n’aimes pas ?
-Non, pas du tout, ça fait simplement…bizarre… Tu disais qu’il y a Alamand à la bibliothèque ? Qu’est-ce qu’il fait ? Je croyais qu’il allait voir quand Ultech va attaquer.
-Oui, moi aussi, mais il est à la bibliothèque et il n’avait pas l’air très content, il parlait dans sa langue bizarre en jetant les livres par terre, je me demande ce qu’il cherchait.
-Moi aussi, je vais le voir.
-Ne lui parle pas de moi, il ne sait pas que je suis allé à la bibliothèque.
-Qu’est-ce que tu y as fait ?
-Au départ je voulais lire là bas mais comme il était là, j’ai préféré prendre plusieurs livres et venir les lire ici.

Elle me montra la pile de livre qu’elle avait pris. Je souris et alla en direction de la bibliothèque, je remontai une quarantaine d’étages avant d’atteindre le 69ème et d’arriver dans la bibliothèque. Je n’aurais pas su que c’était Alamand, lui non plus je ne l’aurais pas reconnu : il avait d’habitude un grand manteau noir, là il ne l’avais pas : il avait un T-shirt bleu marine et un pantalon noir. Il se tourna, ses cheveux étaient tous ramenés vers l’arrière et on voyait nettement ses yeux verts ; il ne paraissait pas du tout surpris de me voir et me dit :

-Carla t’a dit que j’étais ici, je suppose ?
-Comment le sais-tu ?
-Elle ne le sais pas mais je suis capable de détecter n’importe qu’elle puissance dans une salle où je suis donc je n’ai même pas eu à me retourner pour savoir que c’était elle.
-Oui, c’est Carla qui m’a dit que tu étais ici, tu fais quoi ? Je croyais que tu cherchais Ultech.
-C’est ce que je t’ai dit, mais je t’ai menti pour que tu ne sois pas dans mes pattes. En réalité je cherche des renseignements sur une autre transformation possible à un mage : une sorte de deuxième transformation. Le problème, c’est que tous les livres qui sont ici, je ne trouve rien parce que je ne comprends rien à ce que je lis. Puisque tu es là tu peux m’apprendre quelques trucs sur l’écritures de votre langue ? Comment tu écris transformation ?

Je pris un bout de papier et un stylo et je lui marqua le mot sur une feuille, il la prit et lu à haute voix :

-Trane-sfor-ma-ti-one. C’est bizarre : le « t » devient un « s ».
-Tu arrives à lire mais tu ne comprends rien ?
-C’est que dans ma langue, toutes les lettres du mots en question sont prononcées et que dans la votre, il faut les associer. Par exemple, le son « on » n’existe pas dans ma langue : on dit « one ».
-J’avais remarqué. Pourquoi tu cherches des trucs sur les transformations ?
-A cause de toi. Répondit-t-il après un long moment de silence. Tu te souviens lorsque tu as lancé un atomnium hier ? Et un sort de foudre « de niveau 9 » ? Tu ne te contrôlais pas à ce moment là, et ton pouvoir était bien trop grand avec ta force actuelle pour que ce ne soit que l’état secondaire. Je pense qu’il s’agissait d’une autre transformation, plus puissante que l’autre, qui utilise ton élément. Il y avait une aura noire autours de toi et les transformation qui utilisent ce style d’aura sont celles qui ont des pouvoirs des ténèbres et lorsque tu as fait exploser le Xylomid, il est devenu noir alors je pense que ta foudre était mélangée à des ténèbres.
-Tu n’étais pas encore là hier, lorsque j’ai tué le Xylomid ?
-A tes yeux, je n’étais pas là, mais tu aurais été capable de voir les choses invisibles, tu m’aurais vu vers la porte.

Il jeta encore un livre par terre, l’étagère où il cherchait était déjà vidée de moitié : elle n’avait que des livres concernant la magie et il cherchait dans des rayons concernant l’anormalité des mages.

-Tu devrais plutôt chercher dans les compartiments « forces accrues ».
-C’est lequel ?

Je lui montrai les rayons et il dit :

-for-kès ac-crou-èce. La lettre « c » ce prononce comme un « s » ?
-Oui.
-Très bien.
-Est-ce que… tu sais te transformer Alamand ?
-Oui.
-Tu t’es déjà transformé ?

Il posa le livre qu’il venait de prendre et se tourna vers moi :

-Une seule fois, je n’ai jamais recommencé.
-Pourquoi ?
-Ma force est beaucoup trop grande : je fais peur à n’importe qui.
-Mais tu te contrôles ?
-Bien sûr, mais quand je dis que ma force est beaucoup trop grange, c’est pas que ne me contrôle pas, c’est que le seul fait que je sois transformé crée un séisme sur un kilomètre autours de moi et…

Il s’arrêta, j’attendais qu’il me dise la suite.

-Et ? Demandai-je.
-La seule fois que je me suis transformé, c’était dans un château comme celui-ci, dans une autre dimension, je n’ai lancé qu’une attaque sur mon adversaire que je n’arrivais pas à vaincre même en état secondaire, je ne lui est envoyé qu’un rayon de même pas un centimètre de diamètre de type foudre, le rayon lui est passé au travers et il a explosé. L’explosion était si puissante que tout le château a explosé avec toutes les personnes qu’il y avait dedans. Je suis le seul à avoir résisté ; lors de ma transformation, j’ai des ailes noires, c’est ça qui m’a aider à résister : je me suis protégé en m’entourant de mes ailes.
-Tu sais à quoi tu ressembles lorsque tu es transformé ?
-Non, mais certaines légendes d’il y a 50000 ans de cette dimension m’ont surnommé l’ange noir. Je dois vraiment être terrible, je sais aussi que j’ai grandi pendant la transformation : tout me paraissait à la fois plus faible, mais plus petit aussi.
-Je te trouve déjà très fort, alors si tu n’arrives pas a tuer quelqu’un et qu’après t’être transformé tu le tues avec une attaque faible, personne n’a aucune chance de te battre.
-Il, y a au moins une personne en ce moment, et peut être d’autre dans peu de temps. Ultech à la possibilité de ce transformé aussi, il ne l’a jamais fait mais il le peut et il le sait. L’enfer lui donne une transformation spéciale aussi : il peut se transformer en démon de l’enfer : Thyos projette sa force dans le corps de Ultech, ainsi leurs deux forces fusionnent, je ne te raconte pas le carnage.
-Qui sont les autres ?
-Toi et tes amis. Ta force a énormément augmentée en très peu de temps ainsi que celle de tes amis. Je ne sais pas si, je pourrais lutter encore longtemps contre vous avec mon état normal : toi seul qui est transformé, je ne pense pas pouvoir te battre sans utiliser mon état secondaire.
-Je suis fort à ce point là ?
-Oui, il y a cependant des monstres que même avec ma transformation je ne peux pas battre : il existe toujours plus fort que toi.
-Oui, je sais. Sinon, tu sais ce que fais Ultech ?
-Oui, il a décidé d’attaquer dans peu de temps, il va surgir de l’enfer par l’ouest et attaquera le château avec une armée de morts-vivants, ne t’inquiète pas je sais comment les battre, je pense que vous n’aurez pas à vous battre, même pas les soldats du roi : que moi.
-Tu as une idée ?
-Oui mais je ne préfère pas en parler tout de suite. Je vais aller voir le roi pour lui dire, on se reverra plus tard.

Il alla vers la porte lorsqu’une question me vint à l’esprit :

-Au fait ! Pourquoi restes-tu ici ?
-Que veux-tu dire ?
-Pourquoi tu restes dans cette ville alors que lorsqu’on se croisait avant, ce n’était que pendant cinq minutes.
-Il y a une réponse simple : je suis né ici, je connais ce château comme ma poche. J’aurais dû en être le roi suite à la mort de mon frère, il y a très longtemps. Mais étant considéré comme mort à cause de ma disparition dans le portail suite à l’explosion d’un château, la place resta vacante. J’ai appris plus tard que c’est mon fils qui a pris le trône.
-Tu as eu un enfant ?
-Oui, mais je ne le savais pas quand j’ai affronter Thyos, il est né plus tard.
-Donc ça voudrait dire que…
-Que le roi est mon descendant mais qu’il parait plus vieux que moi, je te demanderais de garder le secret, il ne le sais pas.

Il sortit avant que je n’aie le temps de lui poser d’autres questions, les réponses qu’il m’avait données me trottant dans la tête. Lorsque j’eu accepter tout ce qu’il venait de me dire, je me résolu à aller dans la ville pour aller voir l’aubergiste qui nous avait aider à nous infiltrer. Les gardes me laissèrent passer pour sortir en me disant qu’ils savaient qui j’étais et qu’ils me laisseraient à nouveau entrer. J’eu moins de mal à retrouver l’auberge mais je dus quand même demander alors que j’étais dans la rue parallèle. J’entra dans l’auberge, dès que l’aubergiste me vit arriver, il se jeta sur moi.

-Je me suis fait un sang d’encre pour vous : je n’avais plus de nouvelles depuis votre départ alors j’ai cru que vous vous étiez fait prendre. Où sont vos amis ?
-Ils sont au château : on a eu aucun mal a s’infiltrer, sauf un peu au pieds mais ça aurait été la même chose pour tout le monde de toutes façons. On a parlé au roi et il nous a écouté, maintenant il nous héberge. Je suis désolé de venir seulement maintenant mais j’ai été très occupé ces derniers temps et je n’ai plus du tout pensé à vous.
-Je comprend : vous devez avoir une vie très mouvementée.
-Plutôt, oui.
-Qu’est-ce qu’il se passe au château alors ?

Je lui expliquai ce que je savais, il ne parut pas plus surpris que ça et disait qu’on était au bord de la guerre : il y avait eu un trop grand silence entre toutes les parties du monde et qu’en fait elles se préparaient toutes à attaquer ou à se défendre. On discuta ainsi pendant toute la fin de l’après midi et il m’offrit un repas avant que je ne parte.
Je revins au château à 22 heure et la plupart du monde dormait ou était sur le point de se coucher. Je montai dans les chambres et je trouvai Alamand devant la porte, appuyé contre le mur.

-Qu’est-ce que tu fais là ? Lui demandai-je en chuchotant.
-Je t’attendais. Je dois te parler. Il faut que je te dise quelque chose concernant ma famille : je sais que ça t’a choqué ce que je t’ai dit tout à l’heure. Luna sait que je représente quelque chose pour elle : elle l’a ressenti pendant notre combat, si elle te pose des questions me concernant, tu peux lui répondre, mais seulement à la question qu’elle te pose, tu ne t’étend pas sur les détails.
-C’est tout ? C’est pour ça que tu m’as attendu ?
-Non, je voulais aussi te parler de mon grand frère. On c’est tout les deux entraîner ensemble, on avait le même maître, on maîtrise les même techniques. Il aurait dû être le roi mais il a rejoint le mal, j’aurais dû prendre sa place mais, d’après les chercheurs, j’ai été réduit en miettes dans l’explosion d’un château que mon frère aurait fait exploser. Après cela, on n’a plus du tout parlé de nous. Je ne t’ai jamais dit mon nom de famille, je suis Alamand Brima, mon frère est Ultech Brima. Oui, c’est mon frère, mon meilleur ami mais aussi mon ennemi. Ca peut poser des problèmes, c’est pour ça que je dois l’affronter seul, je veux le faire revenir de mon côté, mais s’il veut combattre, je ne peux pas l’en empêcher, mais si je peux éviter de le tuer, je le ferais. Sur ce, bonne nuit Max. Et tâche de rentrer plus tôt la prochaine fois.

Il partit beaucoup plus rapidement que je ne l’aurais voulu, je ne pus même pas lui poser de questions. J’allai dans la chambre pour me coucher, Yvan dormait mais Carla était éveillée et lisait un livre.

-Tu parlais avec qui ? Me demanda-t-elle tout bas.
-Avec Alamand.
-Qu’est ce qu’il voulait ?
-M’expliquer qui est Ultech réellement.
-D’accord. Bonne nuit.
-Bonne nuit.

Je me couchai, Carla éteint la lumière et fit de même. Je retournais dans ma tête tout ce que Alamand m’avait dit. C’est sur ces pensées que je m’endormis.

Chapitre 10 : Meltdown :

Cinquième partie : Un combat rapide mais spectaculaire :

J’étais à la bibliothèque en train de lire un livre sur la magie, j’avais déjà presque fait toute l’étagère concernant la magie : ça faisait dix jours qu’on était à Meltdown et une semaine depuis qu’Alamand m’avait dit qu’il était parent avec Luna. Depuis ce jour, je ne l’avais pas revu. La plupart de mon temps, je le passais dans la bibliothèque, Carla dans la chambre : elle venait prendre des livres et allait les lire dans la chambre ; Yvan n’était pratiquement jamais dans le château, et quand il y était, il regardait le paysage de la tour du 120ème étage. Je ne savais pas ce qu’il faisait de ses journées. Celle-ci était comme l’une d’entre elles : calme, sans action, je ne m’entraînais même plus. J’avais essayé de battre quelques monstres de la salle d’entraînement mais ça ne m’amusait pas, je les battais trop facilement : il n’y avait plus de Xylomid. Il faisait beau, c’était une journée bien ensoleillée, avec au moins trente degrés à l’ombre, la première journée depuis le début de l’année où il faisait aussi chaud : il était temps, le mois de juin approchait.

Je fermai mon livre et je regardai par la fenêtre sans savoir quoi faire. Je sortis de la bibliothèque et me dirigeai vers la tour. Aux alentours du 100ème étage, j’entendis du bruit dans des étages plus haut, juste après j’entendis comme si du verre venais de se briser. Ma curiosité me poussa à aller vois ce qu’il se passait, j’étais en face d’une porte au 102ème étage ; elle s’ouvrit à la volée laissant passer une femme et deux enfants très jeunes puis dernière un oiseau géant noir, comme ceux qu’on avait vu dans la plaine, mais celui là avait comme une aura autours de lui. Il se dressa devant moi, je n’avais aucune arme sur moi, je lui lançai un sort de foudre mais ça ne lui fit rien. Il me fonça dessus, comme il occupait tout l’espace du couloir je dus courir dans la direction opposée, j’eu une idée : le plafond était haut et l’oiseau n’allait pas jusque là. Je sautai et planai vers le haut puis m’arrêtai net, je retombai sur l’oiseau qui ne s’était pas arrêter, il se débattait en tapant dans tous les murs, plusieurs portes s’ouvrirent et des personnes en sortaient puis retournaient à l’intérieur mais d’autres venaient m’aider avec des épées.

-Reculez !!! Leur dis-je.

L’oiseau compris que j’étais toujours sur lui et se remit à bouger dans tous les sens. Je chargeai une attaque de foudre très puissante que je lançai après environ trente secondes de chargement dans sa nuque, la puissance de l’attaque me fis voler vers l’arrière et projeta l’oiseau vers l’avant. L’attaque l’avait tué : il avait un trou dans la nuque qui allait jusqu’au cou. Je me relevai et vis tout le monde sortir pour voir si j’allais bien.

-Vous êtes vraiment impressionnant jeune homme, me dit un homme d’âge avancé.
-Qu’est-ce que… Qu’est-ce que c’était ? Demandai-je en reprenant mon souffle.
-Un monstre, dit quelqu’un d’autre. Je me demande ce qu’il faisait là. Heureusement que vous étiez ici, mon garçon, sinon je crains fort que cet oiseau aurait manger pas mal d’entre nous comme des vers. D’où est-il sorti ?
-De la chambre là bas. Dis-je en leur montrant du doigt la chambre en question.
-C’est la chambre de Lili et ses enfants. J’espère qu’ils vont bien.
-Ils sont sortis juste devant l’oiseau et sont partis dans les escaliers, leur dis-je. Je pense qu’ils vont bien.
-Oui, j’en suis sûr : je les ai croisés en venant jusqu’ici.
-En tout cas, on vous doit une fière chandelle jeune homme. Que voulez vous comme récompense ?
-Hein ? … Je ne veux rien, c’est normal d’aider des gens qui en ont besoin quand on le peut.
-Si seulement tout le monde était comme vous mon enfant.
-Il va falloir ce débarrasser de cet oiseau maintenant. Y a –t-il un volontaire pour le faire descendre jusqu’aux ordures ? Hurla quelqu’un derrière.

Il y eu plusieurs réponses, j’en profitai pour continuer mon ascension vers le 120ème.
Une fois au sommet, je regardai le paysage. Je ne le regardai pas pendant bien longtemps : la porte du roi venait de s’ouvrir et Alamand en sortait, il avait les cheveux tout ébouriffés et toujours les mêmes vêtements qu’il y a sept jours et tout brûlés de partout, il y avait aussi comme une impression de puissance qui sortait de son corps : des étincelles partaient de dessous ces pieds à chaque pas qu’il faisait.

-Tu n’as pas dormi ? Lui demandai-je aussitôt.
-Non, je suis allé faire un tour dans l’enfer, je viens seulement de revenir. L’armée de Ultech est en route et arrivera ici en fin d’après midi. Tu sais où est Yvan ? J’aurais besoin de lui.
-Non, je ne le vois pratiquement pas dans la journée, pourquoi as-tu besoin de lui ?
-Il devait me monter une caisse ici avant l’attaque. Elle était dans la salle d’entraînement, tu sais s’il l’a fait ?
-Oui, il l’a monté, c’est pas celle là qui est là bas ? Lui demandai-je en lui montrant une caisse de 2 mètres sur deux près de la porte par où il était arrivé.
-Oui, c’est celle là. Je vais me changer, viens avec moi.

On alla au 64ème étage et il me dit d’attendre devant un mur.

-Pourquoi je dois attendre ici ? Demandai-je.
-J’ai toujours une chambre au château mais je ne voulais pas que quiconque n’y entre donc je l’ai verrouillée à la méthode de l’époque : au son de la voix de celui qui l’a fermée. Personne ne sait qu’il y a une chambre ici. Na ast Alamand, purta uvre iot !

Il mit la main sur le mur qui disparut.

-Qu’est ce que ça veut dire ça ?
-Je suis Alamand, porte ouvre toi. Attend ici, j’en ai pour quelques secondes.

Il entra, une porte en bois se referma. Une minute plus tard à peine, il ressortit. Une odeur de souffre arriva jusqu’à moi dans un nuage de poussière.

-Ca fait environ 100000 ans que personne n’y est entré, c’est normal qu’il y ait un peu de poussière.

Je le regardai, il avait remis son gros manteau noir et était coiffé comme d’habitude : avec les cheveux qui cachent la moitié de son visage et on ne distinguait même plus la couleur des yeux, il ne faisait plus d’étincelle en marchant et semblait avoir perdu de sa puissance.

-Tu es malade ? Lui dis-je. Il fait plus de trente degré dehors et tu vas te battre avec un manteau comme ça ?!?
-Ce n’est pas un manteau… Enfin, oui, s’en ai un mais il n’a pas que cette fonction : il canalise mon pouvoir et m’empêche de trop l’utiliser, de cette manière je ne peux pas me transformer. Et si tu veux savoir aussi, je ne me suis pas coiffé, lorsque je porte ce … manteau, ils se mettent comme ça tout seul, je ne fais rien. Au début ça me gênait mais je m’y suis fait et maintenant ça passe très bien et, quelques fois même, ça m’arrange : il y a certaines personnes qui ne me reconnaisse pas lorsque je met le manteau donc ils ne peuvent pas savoir que c’est moi qui ai démoli telle ou telle chose. Viens, il faut trouver Yvan et Carla. Le roi va chercher Luna et son armée et il va tous les monter là haut.
-Pourquoi là haut ?
-Personne à part moi n’aura à combattre, Yvan le sait déjà, c’est pour ça que je lui ai dit de s’isoler : pour que vous ne lui posez pas de questions, je croix que lui, ça l’a arrangé.

On repartit vers le haut pour aller à la bibliothèque, Carla venait d’y arriver.

-Comment tu savais qu’elle était là ? Lui demandai-je
-Je le sens. Carla ? Tu peux aller en haut s’il te plait ? Dans la salle du trône. Si tu veux tu peux prendre des livres. C’est simplement parce que Ultech ne vas pas tarder à arriver et il faut que tous les combattants soient en haut.
-D’accord, j’y vais tout de suite.
-Tu sais où est Yvan ? Demanda-t-il.
-Oui, il est dans la salle d’entraînement.
-Merci, dis-je alors que Alamand était déjà en train de partir.

Il marchait à toute vitesse et je faillis tomber plus d’une fois dans les escaliers en essayant de le rattraper. Quand je lui demandai pourquoi il marchait plus vite, il me répondit que c’était pour ne pas laisser le temps à Yvan de s’envoler. On arriva dans la salle de combat : Yvan n’était pas au sol, il était à une dizaine de mètres au dessus du sol, les yeux fermés, les jambes croisés.

-En voilà un qui sait quoi faire de son temps perdu, dit Alamand. C’est pour ça que je ne pouvais pas le sentir. Il médite, il a camouflé sa puissance. Si on veut qu’il nous entende il va falloir y aller fort. Lorsqu’il est comme ça c’est pire qu’un sommeil profond mais c’est le meilleur entraînement pour augmenter la force mentale. Je vais pénétrer son esprit pour lui dire qu’on est ici.
-Tu sais faire ça ?
-Bien sûr ! J’ai appris la méditation lorsque j’ai voulu maîtriser le temps, c’était une capacité indispensable pour pouvoir utiliser cet élément. Ne fais pas de bruit maintenant : il me faut de la concentration.

Il décolla à la même auteur que Yvan et ferma les yeux, il se croisa les jambes et je vis des ondes partir de lui et atteindre Yvan. Quelques minutes plus tard, il ouvrit les yeux et redescendit au sol.

-Il m’a entendu mais je ne sais pas s’il m’a cru.
-C’est comme ça que tu m’as parler lors du combat contre le Xylomid ?
-Oui, tu as une bonne mémoire, je ne m’en souvenais plus.
-Ce genre d’expérience, je ne les oublie pas facilement.

Yvan ouvrit un œil et nous vit, il décroisa les jambes et redescendit au sol violement, il se dirigea vers nous rapidement.

-Ca y est ? Il attaque nous demanda-t-il aussitôt. C’est toi que j’ai entendu dans ma tête Alamand ?
-Oui, c’est moi. Il faut que tous les hommes capables de se battre montent dans la salle du trône, lui dit-il.
-Bien sûr. J’y vais tout de suite. Je suis le dernier ?
-Oui, j’ai encore quelques trucs à faire. Je serais là haut dans une heure environ. A tout à l’heure.
-D’accord.

Il partit en courant. Yvan et moi allâmes vers les escaliers et je dus à nouveau les monter. J’avais l’impression d’avoir fait que ça de l’après midi. On arriva dans la salle du trône, on était les derniers. On dit à tout le monde que Alamand n’allait pas tarder à arriver. Yvan alla dehors et revint quelques instants plus tard avec la caisse qu’Alamand lui avait demandé d’apporter.

-Il y a quoi là dedans ? Demandai-je.
-Tu vas voir. Alamand va s’en servir. Me répondit-il en souriant.

Alamand n’arriva pas très longtemps après. Il s’approcha du roi et lui dit quelque chose tout bas que je ne pus entendre et il dit à tout le monde :

-Cette boite contient 100 queues de phénix, dit-il sans autre préambule. La plupart d’entre vous savent que la particularité principale d’une queue de phénix est de redonner vie à quelqu’un qui vient de mourir, cependant elle est capable de la prendre à ceux qui sont déjà morts. Je m’explique, lorsqu’une personne meurt, elle va dans un endroit entre la vie et la mort qui peut être les ténèbres, l’enfer ou tout autre dimension démoniaque. Lorsque cette même personne meurt une nouvelle fois, elle devient un mort-vivant. Si on ressuscite un mort-vivant, il retourne dans sa vie antérieur, donc dans une dimension démoniaque autres que celles où il est déjà allé. Rassurez-vous, on ne va pas s’amuser à leur lancer des queues de phénix d’ici, d’autant plus qu’on en aura pas assez : ils sont environ 500000. Je connais une incantation qui permet de transformer 50 queues de phénix en un phénix en entier. Le phénix est une chimère secrète qui ressuscite un groupe entier à la suite de son attaque ultime mais lorsqu’on le crée de cette façon, il ne fait plus que son attaque ultime une seule fois. J’avais peur qu’un seul phénix ne puisse pas toucher tout les morts donc j’ai pris la précaution de prendre le double de queue de phénix au cas où. Le phénix ne dure que 15 minute une fois invoqué alors je ne le ferais qu’au dernier moment. Vous avez des questions ?
-Comment se déroule l’incantation ? Demanda le roi.
-Dans une langue ancienne, il faut prononcer une phrase et lancer un sort angélique. Je ne maîtrise pas ce genre de sort alors je suis aller chercher quelque chose de semblable : une aile de Paddatack, un oiseau angélique qui n’utilise que ce genre d’attaque. L’aile produit les mêmes effets que l’attaque. J’en ai pris une deuxième au cas où.
-C’est quoi un sort angélique, demandai-je.
-C’est une amélioration des sorts de l’enfer : un mélange de sort sacré et de sorts de feu en quelques sortes. C’est bon ?... Bon d’accord, on a encore quelques minutes. Je vais préparer l’invocation. Yvan, tu peux venir m’aider ?

Yvan s’approcha de la caisse et l’ouvrit, les queues de phénix étaient rouges et mesuraient environ vingt centimètres chacune. Yvan les fit décoller une à une avec la puissance du vent et les stabilisait à environ un mètre de haut. Alamand les comptait et, une fois qu’il y eu cinquante queues en suspension, il referma la boite et un cube incolore les engloba.

-On va les attendre dehors, Yvan, amène la boite avec toi, je prends le cube.

On sortit tous et on alla sur la tour, on attendit encore un quart d’heure jusqu’à ce qu’un flash rouge nous éblouisse.

-La porte de l’enfer vient de s’ouvrir, dit Alamand. Les morts s’approchent avec Ultech en tête.

Il se tourna vers moi et ajouta :

-Je ne veux pas que tu t’en mêles, c’est d’accord ?

Je ne donnai aucune réponse, je vis l’armée de Ultech arriver. Il y avait bien 500000 soldats comme nous l’avait dit Alamand mais ils n’étaient pas tous regroupés, Ultech décolla et s’approcha de la tour en volant, puis une fois qu’il fût assez proche de nous, il dit :

-Personne ne vivra après cette bataille, pas même toi Alamand, les soldats sont tous aussi forts que moi, ils ont subi le même entraînement que moi.
-Tu as oublié un détail Ultech. Ils sont peut être forts, mais sont déjà morts donc il nous suffit de les ressusciter pour nous en débarrasser.
-Ils sont trop nombreux, je suis curieux de voir comment tu vas t’y prendre cette fois.

Il redescendit aux côtés de son armée et leur donna l’ordre de passer à l’attaque, tous les morts courraient vers nous.

-Ils ne savent même pas voler, dit Alamand ; puis, en se tournant vers le cube, il ajouta : Fishion renega la imvolka phoenix !
-Ca veut dire quoi ? Demandai-je.
-Fusion redonne toute la vitalité de l’invocation phénix, répondit-il.

Il envoya une aile dans le cube, le ciel devint rouge et toutes les queues brûlèrent. Un oiseau rouge vif en sortit, il était en totale incandescence. Il était magnifique.

-Ressuscite les morts, lui dit Alamand en lui montrant l’armée. N’en laisse aucun sur le terrain, tu as un quart d’heure pour en faire le maximum, dépêche toi.

Il partit sur l’armée en restant au même niveau que nous, de la poudre s’échappait de lui et dès qu’elle touchait un mort vivant, il disparaissait. La moitié de l’armée y passa et le phénix se pris une boule de feu de Ultech qui lui passa au travers. Il n’avait rien eu, et il contre-attaqua avec une charge qui déséquilibra le mage et qui retomba au sol, pendant que l’oiseau continuait de tuer les morts-vivants, Alamand avait remarqué que Ultech essayait de le tuer à nouveau et il s’interposa. Une fois de plus, ils étaient près à se battre, mais cette fois le combat était aérien. Je ne pouvais même pas intervenir si je le voulais : ils combattaient à plus de 100 mètres de haut et je ne pouvais même pas dépasser 5 mètres en flottant, Yvan avait peine à arriver à 10 mètres alors que c’était sa spécialité. Ils ne commencèrent pas le combat tout de suite, ils devaient parler. Le phénix avait pratiquement tué tout le monde mais le quart d’heure arrivait à sa fin et il explosa, il restait environ 1000 soldats. Alamand s’en était rendu compte et il commença le combat contre Ultech : il lui envoya un rayon de foudre qui échoua et Ultech mis sa main en l’air, le ciel devint rouge et un météore arriva, Alamand mis ses deux mains en l’air et une aura rouge l’entoura, en très peu de temps il forma une boule de feu de plus de 50 mètres de diamètres à l’extrémité de ses mains et l’envoya sur le météore qui s’approchait encore. A l’impact les deux explosèrent et on ne vit plus le combat qui se poursuivait à cause du nuage de fumée qui s’élevait. Lorsqu’on put voir à nouveau se qu’il se passait, ils étaient au sol et combattait très violemment avec de la magie, à un tel point que aussi bien Alamand qu’Ultech tirait sur les soldats restant et les détruisait en un coup. Alamand pris son épée et en donna un coup très rapide sur Ultech qui ne parvint pas à la contrer et qui se fit projeter en arrière avec une entaille dans le ventre. Un portail rouge apparu juste derrière lui tandis que le sol tremblait et on put entendre nettement quelqu’un qui dit dans un souffle :

-ULTIMA !

Tout devint noir et Alamand avait disparu, des rayons partirent du portail avant qu’il ne se referme puis montèrent très haut dans le ciel puis se multiplièrent très rapidement en grossissant. Lorsqu’ils furent très nombreux ils se jetèrent tous sur une cible invisible qui nous révéla la position d’Alamand, il redevint visible aussitôt puis disparu à nouveau et réapparu à un endroit beaucoup plus éloigné, les rayons se regroupaient tous petit à petit au fur et à mesure qu’Alamand se téléportait et que les rayons changeaient de trajectoire pour pouvoir le toucher. Ils finirent après une dizaine de minutes à tous se rejoindre et Alamand s’arrêta pour les attendre avec les mains en avant, l’aura rouge apparut de nouveau et un rayon jaune partit de ses mains, il engloba tous les rayon de l’ultima et les fit exploser. Après cette explosion, Alamand était toujours debout et revint vers nous. Au centre du champ de bataille, il ne restait plus qu’un cratère qui montrait que le combat s’était fini ici. Alamand nous avait rejoint et nous dit :

-Thyos y est pour quelque chose, c’est sûr. Ultech a lancé l’attaque mais c’était la voix de Thyos qu’on a entendu sortir de la bouche de Ultech. Je ne pensais pas devoir utiliser mon état secondaire. Le météore aussi, c’est de Thyos : Ultech ne sait pas le faire et l’attaque était trop puissante pour appartenir à un homme comme lui. Je crois qu’il risque de revenir dans peu de temps ; seul cette fois, mais il risque de faire du carnage s’il revient. Il sait pourquoi je suis ici, ajouta-t-il avant de partir.
-Où tu vas ? Lui demanda Carla.
-Je vais me reposer. Vous feriez mieux de partir maintenant, je crois que plus tôt vous aurez regroupé les pierres, mieux se sera, bonne chance sur la route.

Il sortit de notre champ de vision, Luna s’approcha de moi et me demanda :

-Qu’est-ce qu’il voulait dire ?
-Je ne sais pas. Mon but, c’était justement de faire en sorte que les pierres ne soient pas regroupées au départ.
-En tout cas, il a dit qu’il faudrait mieux partir le plus tôt possible, on y va maintenant ? Demanda Yvan.
-Oui, on part, dis-je l’air pensif. Regroupez toutes vos affaires et on se rejoint devant l’entrée, je vais passer à la bibliothèque avant pour prendre un livre.

J’allai à la bibliothèque et je pris un livre sur la magie parlant du mal que j’aurais voulu lire mais que je n’avais pas eu le temps de commencer puis j’allai dans la chambre où Carla et Yvan étaient déjà passés mais étaient déjà repartis. Je rangeai tous mes vêtement dans mon sac et j’ajoutai le livre aux deux autres : le tome ultima et l’enfer de la magie. Je regardai s’il ne restait rien d’autre dans la pièce et après avoir fait cette dernière inspection je descendis rejoindre mes compagnons qui m’attendaient devant la porte.

Chapitre 11 : Un aller-retour :

Première partie : Les gardiens de la pierre aquatique :

Ils étaient tous prêts quand j’arrivai, le roi m’attendait lui aussi, lorsqu’il me vit, il me dit :

-Serait-ce possible que Luna vous accompagne le temps de cette quête ? C’est… difficile pour moi, en tant que père, de la laisser partir : vous comprenez, j’ai peur qu’il lui arrive quelque chose, en plus c’est la princesse de ce royaume, mon héritière. Mais elle semble vouloir vous accompagner plus que de prendre ma place et comme je veux son bonheur, enfin… est-ce possible ?
-Je veux bien, répondis-je, mais notre quête est vraiment très dangereuse et épuisante, je vois mal une princesse vivre dans cette situation.
-Mais si c’est ce qu’elle veut ? Dit le roi.
-Dans ce cas, il n’y a aucun problème, répondis-je.
-Je vous remercie pour elle. Elle vous attendra à l’entrée de la ville, a-t-elle besoin de quelque chose en particulier ? Demanda le roi.
-Des armes et de quoi ce changer, c’est le plus important : on a de quoi manger et Yvan a des potions alors je pense qu’elle n’a besoin de rien d’autre, dis-je.
-Au revoir et bonne route. Faites attention.
-Merci, à bientôt.

On sortit du château et on se dirigea vers la sortie de la ville. Carla me demanda :

-C’est quoi le livre que tu as pris à la bibliothèque ?
-C’est un livre que je n’avais pas eu le temps de lire sur la magie, sur tout le mal.
-Ah d’accord.

On arriva à l’entrée après une demi-heure de marche, Luna nous attendait toujours vêtue d’une robe noire.

-Tu n’as que des robes ? Demandai-je surpris de la voir partir comme ça.
-Euh… Oui pourquoi ? Ce n’est pas bien ? Demanda-t-elle.
-Non, c’est juste que ça ne doit pas être facile de marcher ou de courir avec ça. Mais si tu y es habituée, c’est toi qui vois.
-Ca ira, dit elle en souriant.

On sortit de la ville et on repartit vers le nord : vers la falaise où on avait vu les écumes. J’étais prêt à me battre, ça faisait déjà plus de dix jours qu’on avait plus marché sur cette plaine. Odin ne devait plus être là pour tuer les monstres et nous devrions en rencontrer plus qu’à l’allée normalement. Mes pensées se confirmèrent quelques mètres plus loin, on n’était pas partit depuis cinq minutes que des limaces géantes nous attaquaient, la plupart d’entre elles craignait la magie mais certaines se jetaient des protections et il fallait leur donner des attaques physiques pour leur causer des dégâts, une fois qu’on eut compris ce qu’il fallait faire pour les tuer, les combats contre elles ne durait plus que quelques secondes. On rencontra aussi, sur la route, des Fourmillions, quelques loups mais jamais des monstres bien coriaces, les plus durs à battre furent les vers géants, on en rencontra deux, c’est Virtua qui tua le premier et le deuxième se fit complètement désintégrer par une tornade remplie de pouvoir de feu et de foudre.
On marcha pendant toute une journée et la moitié d’une autre et on arriva à l’endroit où l’entrée devait être : il y avait des écumes à la surface de l’eau en bas de la falaise.

-On doit se laisser tomber ? Demanda Yvan.
-Je pense que oui, lui dis-je. On va flotter pour ne pas se blesser lorsqu’on arrivera dans l’eau.
-Je… je ne sais pas comment faire, dit timidement Luna.
-C’est facile, il faut que tu sentes l’air autours de toi, une fois que c’est fait tu utilises ta force magique pour pousser l’air et prendre sa place, mais plus tu es haut, plus c’est difficile. Expliqua Yvan. Je ne pense pas qu’on puisse sauter en flottant ici. Il va falloir trouver autre chose.
-Si je crée des carapaces étage par étage, ça devrait aller, proposa Luna.
-Si tu penses en être capable, pourquoi pas, mais il y a quand même environ 500 mètres à descendre comme ça.
-Le sol est brûlé ici, il doit y avoir une entrée de cachée, dis-je. Carla, tu peux brûler toute la surface pour voir.
-Oui, si tu veux.

Elle lança un sort qui s’étala sur toute la surface brûlée, il y eu un séisme, puis une fois qu’il s’arrêta, le feu sur le sol se dissipa et laissa apparaître un passage. Il allait vers le bas avec l’aide d’un escalier en colimaçon. Le sol trembla à nouveau, un escargot géant était apparu du passage et le bloquait, maintenant.

-Il doit s’agir d’un des quatre gardiens du temple, dit Luna. Il va falloir qu’on le combatte.
-Il est plutôt gros, Ifrit, aide nous, dit Carla.

Je commençai directement par lui envoyer un rayon de foudre suivi d’une attaque à l’épée, l’escargot ne bougeait pas d’un pouce, il me lança une bulle jaune qui me fit tomber, je me redressa mais je me sentais pas bien du tout, j’avais du être empoisonné par l’attaque du monstre et j’en avertis le groupe, Luna m’envoya un sort du nom de Esuna qui soigne n’importe qu’elle anomalie. Ifrit sauta au dessus de l’escargot en grognant :

-COLERE DIVINE !!!

La surface en dessous de l’escargot devint rouge, de la fumée noire entoura la chimère puis Ifrit cracha une boule de feu énorme sur l’escargot, à l’impact elle explosa, le monstre arrêta d’essayer de nous bombarder avec ses mucus toxique et visait maintenant la chimère qui bougeait dans tous les sens, elle retomba au sol et provoqua une secousse tellement puissante que l’escargot décolla et se stabilisa à l’intérieur d’une boule de feu que Ifrit avait envoyée. Il tapa sur le sol de ses poings et il arracha la terre puis l’envoya sur l’escargot qui explosa une nouvelle fois et qui retomba sur le dos. L’attaque se termina et l’escargot se retourna pour faire face, sa coquille était cassée. Sa vitesse était beaucoup plus importante qu’avant et il nous lançait des attaques plus puissantes et plus rapides. Nous ne pouvions plus rien faire, même pas Ifrit. J’entendis une voix dans ma tête, c’était encore Alamand : « Use ta force, Max, écrase ton épée au sol en disant ragnarok. Ton épée sera projetée à la puissance avec la quelle tu l’enfonceras. Plus elle sera profonde, plus elle arrivera vite sur ton adversaire. Il faut que tu regardes ton adversaire pendant l’attaque, sinon c’est toi qu’elle visera ».

-Max, réagit !
-Hein ?... Quoi ?

L’escargot me rentra dedans et je fus projeté très loin en arrière, je me redressai et me préparai à faire ce qu’Alamand m’avait dit, l’escargot s’en prenait maintenant à Luna qui avait lancé une carapace devant elle, l’escargot se cogna et se fit arrêter net, il était assommé. Je pris mon épée à deux mains, et je dit ragnarok en plantant mon épée le plus profondément possible et en regardant mon ennemi. La terre devint noire autours de mon épée et une épée géante de cinquante mètre de long s’abattit sur le monstre en son centre, le sol devint noir tout autours du monstre comme pour mon épée. L’escargot mourut sur le coup, je retirai mon épée du sol et l’épée géante disparut, l’escargot se désintégra.

-Comment t’as fait ça ? Demanda Yvan.
-J’ai entendu Alamand dans ma tête me dire ce qu’il fallait faire, j’ai appliqué les consignes qu’il m’a données.
-Il peut faire des trucs comme ça ?!? Dit Carla.
-Oui, il me l’avait déjà fait.
-Mais comment il a pu savoir qu’on se battait contre un monstre ?
-De la tour probablement, dit Luna, il y a des jumelles : on peut voir aussi loin que c’est possible avec, il n’a pas du avoir trop de mal a nous repérer.
-Maintenant, il sera plus difficile pour lui de savoir ce qu’on fait. On descend ? Demanda Yvan.
-Je croyais qu’il y avait d’autres gardiens du temple, dis-je.
-Je crois que Ethos et Elis sont passés avant nous et qu’ils ont fait le ménage, répondis Yvan d’un air naturel.
-Ils auront oubliés un gardien ?!?
-Non, c’est le gardien qui est arrivé en retard je pense, dit Luna en souriant.
-Ouais, je pense aussi la même chose, dit Yvan.

Je descendis l’escalier en colimaçon, les trois autres me suivirent. C’était de plus en plus difficile de respirer : on s’enfonçait en dessous de l’eau et l’oxygène était plus difficile à saisir. On arrêta de descendre et on pris le seul chemin qui nous était possible de prendre. Ce temple était relativement simple : il n’y avait qu’un seul chemin à chaque fois, mais à chaque porte on devait combattre contre un monstre, le premier fut le même poisson zombie que celui qu’on avait battu sur la plaine : on eu beaucoup moins de difficultés à le battre : Luna étant une experte en magie blanche, elle en vint à bout sans notre aide après lui avoir lancer deux sorts de vie. Le long du couloir suivant, il y avait des fresques de dessinées, elles représentaient encore Léviathan avec des diamants partout, c’était exactement la même que celle de la grotte sous-marine, il y avait juste une petite différence : il y avait un socle en plus avec une pierre dessus et un homme juste à côté, mort. Une inscription était inscrite dessous : « La koti ast gurda rap on déos, ni os parochei sap ».

-Qu’est-ce que ça veut dire ? Demanda Carla.
-C’est écrit dans l’ancienne langue, dit Luna. Je ne la connais pas.
-Alamand la connaît, il sait la parler couramment.

A ce moment là j’entendis dans ma tête : « cela signifie : la pierre est gardée par un démon, ne vous en approchez pas ». Je répétai cette phrase au groupe.

-Comment tu peux en être sûr ? Me demanda Yvan.
-C’est Alamand qui vient de me le dire.
-Comment il peut le savoir ?
-Je ne sais pas, mais il doit le savoir, c’est sûr.
-Qu’est-ce que ça peut être comme démon ? Demanda Luna.
-Aucune idée, si on regarde le dessin, il se peut que se soit Léviathan mais il est différent de la chimère que je connais.
-On verra bien. On a déjà vaincu Léviathan, on pourra le faire une nouvelle fois, on est plus nombreux en plus, on aura l’avantage par rapport à la dernière fois. Dit Carla.
-Je croyais que tu n’aimais pas l’eau Carla. Tu parles de ce combat comme si tu le désirais.
-On a les pieds dans l’eau depuis bientôt deux minutes au cas où tu ne l’avais pas encore remarqué, répondit-elle.

On avait, effectivement les pieds dans l’eau, la seule à l’avoir remarqué était Carla : l’eau était douce et de la même température que l’air normal, le temple était en descente, on allait devoir passer sous l’eau. Yvan créa une tornade d’air qui repoussait l’eau au fur et à mesure qu’on avançait, c’était toujours la même ligne droite depuis le départ. On arriva dans une grande salle ronde mais fermée.

-On va où maintenant ? Demandai-je.
-Là haut, dit Yvan en montrant une entrée en l’air. J’arrête la tornade, préparez vous à nager.

Carla ne dit rien et accepta sans problème se qu’il venait de dire se qui me surpris et je n’avais pas pris d’air lorsque l’eau m’arriva dessus, je fus donc le premier arrivé au passage qui était en surface. En face, il y avait une deuxième porte, je me doutais qu’il y aurait encore un nouveau combat après, je me préparai. Tout le monde était prêt, j’ouvris la porte, on avança. Une créature surgit du sol et nous boucha le couloir : elle était grosse et avait une cage en guise de bouche. Luna dit effrayée :

-C’est un géoxpulseur ! Cette créature est sensée avoir disparue il y a plus de 10000 ans, je ne pensais pas avoir à me battre contre ça ! Elle est très forte, elle résiste à n’importe quel type de magie et aux attaques physiques aussi.
-On est heureux de le savoir, dit Carla. Tu n’as pas une manière pour le battre ?
-Je n’en connais pas mais j’espère qu’il en existe une.
-Bienvenue dans le temple aquatique, voyageurs. Si vous vous désirez vous emparer de la pierre de puissance élémentaire d’eau, il vous faudrait pour cela me vaincre, sinon, vous devrez faire demi-tour. Selon moi, c’est la meilleure solution que vous avez de repartir vivant d’ici.
-Nous devons passer, et s’il le faut, on te tuera. Tu te pousses, où on t’écrase. Dis-je en me préparant à attaquer.
-Pauvre fou, tu n’as aucune chance de me vaincre, n’as-tu donc pas écouté ce que ton amie t’a dit ?
-Oui, mais j’ai aussi entendu qu’il existe un moyen de te vaincre, s’il le faut je le trouverais maintenant.
-Ainsi soit-il.

Il chargea en ouvrant la bouche, la seule issue possible était l’intérieur du monstre. Je tirai une boule de foudre très concentrée dans la bouche du monstre qui perdit l’équilibre et tomba. Il parut choqué sur le moment mais ouvrit la bouche et cracha un rayon de glace sur le sol et les mur puis de l’eau arriva de derrière lui pour nous emporter et nous faire retomber à l’étage inférieur. Yvan lança une tornade sur toute la surface du chemin, enfin, je crus que c’était une tornade, mais je sus très peu de temps après que c’était un anti-eau, l’eau se stabilisa contre cette paroi.

-Vas-y Max, balance lui tout ce que tu as ! Et ne lésine pas sur la dose.
-Très bien.

Une aura jaune m’entoura pendant que je chargeai une attaque de foudre la plus puissante que je pouvais, trente seconde plus tard je l’avais finie et je la lançai sur la paroi. L’attaque m’éjecta en arrière tellement qu’elle était puissante, l’eau était devenue jaune puis blanche puis le niveau s’abaissa puis, enfin, il n’y eu plus du tout d’eau dans la salle. Le monstre était encore là mais il ne pouvait plus se battre.

-Vous êtes trop forts, passez, je vous en prie.
-Merci, répondis-je poliment après avoir bien explosé ce monstre.

On arriva dans une autre pièce circulaire après 100 mètres de ligne droite environ. Comme dans le temple d’Aval, la pierre était sur un socle au milieu de la pièce. Je m’en approchai et instinctivement je sortis mon épée en m’approchant de la pierre. Il y eu des pointillés qui se formèrent au dessus du socle, un monstre se matérialisa : c’était Léviathan. Il était différent de celui qu’on avait : celui là avait des diamants blanc et argentés sur tout son corps et brillait. Il n’était plus bleu mais blanc et paraissait être beaucoup plus méchant que l’autre. Il dit :

-Vous, ne pas toucher pierre ! Vous devoir mourir ici ! Force de l’eau, protégez votre pouvoir ! Aidez moi, venez à moi ! Que le purgateur triomphe des intrus.

Il y eu un flash blanc puis le monstre clignotait entre le noir et sa couleur normale. Il me fonça dessus sans autre préambule et me percuta. Je me retrouvai sur le sol quelques mètres plus loin, ma tête me tournait : j’étais complètement sonné. Lorsque j’eu retrouvé mes sens, je vis le monstres s’en prendre à Luna avec un jet de glace qui fut contré par un blindage. Yvan tenta une tornade, elle fit tourner le monstre mais il lança une vague déferlante sur Yvan qui perdit le contrôle de son attaque. Léviathan lança des trombes d’eau sur tout le monde et vis que Carla n’aimait pas ça du tout alors il se mit principalement sur elle. Il n’y eu que très peu d’attaques qui arrivèrent au but malgré la puissance qu’elles avaient car Yvan avait lancé un anti-eau et Luna un blindage. Carla lança plusieurs boules de feu et des rayon qui ne firent rien au monstre, je chargeai une attaque de foudre, je me concentrai pour la faire la plus puissante que je pouvais en le moins de temps possible, une dizaine de seconde plus tard, j’appelai le serpent de cristal pour qu’il se tourne vers moi, ce qu’il fit aussitôt, je lui lançai une boule de feu blanche tellement que je l’avais chargée en foudre, je me fis projeté en arrière et la boule explosa au contact de Léviathan qui, lui aussi, vola de son côté. Cependant lorsqu’il se redressa, il avait l’air encore plus méchant qu’avant, il me regarda, je vis ses yeux blancs, tout devint blanc : il venait de geler toute la pièce. Il me fonça dessus en m’envoyant un rayon de glace avec de l’eau autour ; pour le contrer, je lançai une attaque de foudre qui n’affecta en rien l’attaque du monstre. Je plongeai sur le côté mais le rayon toucha mes jambes, elles gelèrent sur le coup, je voulus les dégeler en tirant de la foudre dessus mais rien à faire, ça ne partait pas, il fallait brûler. Je n’avais pas de pouvoirs de feu, en tout cas je ne savais pas les utiliser, mais j’avais touché la pierre e feu donc je devais pouvoir faire du feu. Je tirai une boule d’énergie sur ma jambe, elle était jaune ; je refis l’expérience une dizaine de fois mais à chaque fois c’était de la foudre que je lançais. Pour l’instant je ne pouvais plus rien faire et la chimère s’en prenait à Carla avec des attaques de glace qu’Yvan et Luna avait de plus en plus de mal à contenir par leur puissance. Le monstre en eu marre de voir toutes ses attaques échouer et il disparut dans une lumière blanche et réapparut instantanément derrière Luna et lui donna un coup de sa queue dans le dos, elle fut assommée sur le coup. Il disparut à nouveau avant de se prendre le rayon de feu que Carla avait lancé et apparut juste devant Yvan en lui donnant une charge de glace qui le gela, il fit de même contre Carla, qui n’aimant pas la glace perdit connaissance en gelant. Je retentais de me débarrasser de la glace qui m’entourait les jambes, elle avait à moitié fondue avec l’énergie que je lui avais déjà envoyée et je parvins à la faire glisser. Le monstre vit qu’il m’avait oublié et me chargea à nouveau, je boostai ma puissance pour le contrer, une aura jaune m’entoura, j’étais en état secondaire. Il me lança encore un rayon de glace, je tirai une boule de foudre instantanément : le contact entre ces deux attaques forma une explosion énorme qui déstabilisa Léviathan : il ne me chargea pas. J’en profitai pour régénérer Luna avec un sort de vie rapide, elle se redressa sans comprendre où elle était et ce qu’elle y faisait, lorsqu’elle vit la chimère, elle se rappela aussitôt du combat et ses craintes furent confirmées lorsqu’elle vit Yvan et Carla.

-Tu sais utiliser le feu ? Lui demandai-je.
-Non, pas du tout. Répondit-elle en lançant un rayon blanc sur le monstre.
-Il faut trouver un moyen de dégeler Yvan et Carla.

Léviathan semblait avoir compris et lança un tsunami sur Carla : le glaçon dans lequel elle était entouré par de l’eau et le faisait rouler sur tout le terrain disponible. Il voulait exploser la glace pour tuer Carla. Il chargea sur le glaçon, mais s’arrêta net lorsque celui-ci devint rouge étincelant. Le sol devint rouge et la salle commença à prendre feu d’un peu partout, le glaçon d’Yvan fondit, celui de Carla avait déjà disparu et on pouvait voir Carla debout et entouré de rouge : elle était entièrement en feu et avait les cheveux qui tombaient jusqu’au sol brûlant tout sur son chemin. Ses yeux étaient cachés derrière une flamme ; Léviathan ne comprit pas ce qu’il se passait et finit par relancer un rayon de glace sur Carla. Le rayon fondit avant de la toucher et elle lança un tourbillon de feu sur le monstre, il tournait dedans ; elle lança une boule de feu et dans une explosion le serpent retomba au sol. Il lança un nouveau tsunami plus violent que le premier qui toucha tout le monde, Yvan venait de reprendre conscience lorsque l’eau le toucha. En se levant il failli retomber en voyant Carla juste devant lui en feu. Elle tapa au sol avec un coup de poing, son bâton se dressa devant elle, elle le saisi et le tourna en direction de Léviathan. Un rayon de feu en sortit et transperça le monstre, elle lâcha son arme qui partit dans le ventre du monstre et qui se tourna pour enfin exploser. Carla devint encore plus incandescente et fonça sur son adversaire qui n’en pouvait plus et elle explosa en le touchant. Léviathan vola contre le mur et tomba au sol, tout le feu de la pièce se rejoignit juste en dessous de Carla, son aura de feu tomba au sol avec les autres flammes, elle redevint normal et tomba sur le dos.

-Elle a utiliser beaucoup trop d’énergie pour lancer ses attaques, dit Luna. Je pense qu’on ferait mieux de se transformer Max. Léviathan n’est pas encore mort et il semble vouloir se battre jusqu'à ce que se soit le cas.
-D’accord. Yvan occupe toi de Carla s’il te plait. Evite qu’elle soit trop proche du combat.

Je montai ma force au maximum et je sentis ma puissance monter en partant du sol : une aura blanche montait en même temps que ma force, mes cheveux s’allongèrent et ma vision se satura de blanc pendant un instant avant de redevenir normale et ma transformation finie. Je me tournai vers Luna : elle était déjà prête et attendait mon signal. Je lui dis que c’était bon et on fonça sur la chimère qui s’était redressée. On ne put pas avancer plus loin : un voile nous repoussa et nous empêcha de continuer. La chimère devint entièrement blanche et dit d’une voix forte qui raisonna dans toute la pièce : « EAU, VIENT EN MOI ! EAU, DETRUIT LA NATURE QUI SE DRESSE DEVANT MOI ! TEMPETE GELEE !!! ». La salle devint noire et le sol blanc, un pic de glace se dressa sur le centre et monta jusqu’au sommet, des nuages blanc apparurent vers le sommet, eux aussi. Des grêlons tombèrent très violemment sur nous et les nuages tournèrent sur eux-mêmes et formèrent une tornade blanche, un blizzard sortait de la tornade et venait vers nous avec la tornade.

-Le seul moyen de contrer la tempête, c’est de tuer Léviathan, dis-je.

Je lançai un rayon sacré sur la chimère, Luna fit la même chose et les rayons avaient une force équivalente, lorsqu’ils furent côte à côte près de la chimère, ils s’éloignèrent et lui tournèrent autour. Je lançai alors une boule de foudre très puissante, elle explosa sur le monstre et les rayons sacrés lui rentrèrent dedans. Il était au sol, je ne lui laissai pas de temps de repos :

-SIDERAL !!!

Cette fois je l’avais dis volontairement et en y mettant le maximum de puissance que je pouvais, au même moment Luna avait hurlé « ATOMNIUM !!! » Il y eu un brouillard noir autour du monstre et une lumière blanche au dessus. On ne voyait plus Léviathan mais une chose est sûre : la terre tremblait tellement la puissance était grande dans la salle, la tornade de glace se dissipa. Le brouillard noir disparu et les derniers rayons blancs avaient disparus. J’allai voir Carla et je lui lançai un sort de vie avant de redevenir normal. Luna redevint, elle aussi, à sa forme normale. Léviathan était mort.

-C’était une chimère ? Demanda-t-elle aussitôt qu’elle eut reprit conscience.
-Oui, une chimère purgatrice, il l’a dit avant de nous affronter, expliqua Yvan. C’est une chimère possédée par le mal.
-On prend la pierre et on se repose ici le temps qu’il faut, dis-je en m’approchant du socle bleu.

Je pris la pierre d’eau, je sentis mon bras s’engourdir puis devenir lourd et la pierre m’éjecta. Je la ramassai à nouveau et la mis dans le sac à Yvan comme si de rien n’était mais, au fond de moi, je savais que je pouvais faire des pouvoirs aquatiques maintenant.

Chapitre 11 : Un aller-retour :

Deuxième partie : Un retour urgent au château :

On se reposa pendant une heure et demi avant de repartir, la salle de combat était entièrement blanche avec une énorme tâche noire à l’endroit où la chimère avait explosée, il faisait relativement froid dans la pièce maintenant. Lorsqu’on se décida à repartir, Carla n’avait toujours pas retrouvé toutes ses forces et Yvan lui avait donné de la potion. On repassa par le long tunnel où on avait combattu le Géoxpulseur, il n’était plus là quand on arriva à son niveau. On arriva ensuite à l’endroit où il fallait passer sous l’eau mais elle avait gelé.

-Qu’est-ce qu’on fait ? Demanda Carla. On la réchauffe ?
-Il y a peut-être un meilleur moyen ? Dis-je en cherchant.

Il y eu du bruit, comme si quelqu’un creusait dans la glace et d’un coup elle devint rouge, je dis à tout le monde de reculer, on arriva juste à temps à la porte : une énorme explosion détruisit toute la glace.

-Qu’est-ce qui a fait ? Demanda Carla.
-Allons voir, suggéra Yvan.

On ne voyait rien en contrebas, on descendit en planant sauf Luna qui avait lancé des carapaces et qui s’en était servi pour descendre étage par étage. On regarda aux alentours, il n’y avait rien qui nous signalait la cause de cette explosion, on continua alors à avancer un petit peu. On allait franchir la porte de la salle lorsqu’une petite bestiole bleue nous fonça dessus, elle devait faire environ cinquante centimètres de large pour vingt de long et elle avait un bec de dix centimètres très pointu, elle était très rapide et à cause de ça, elle devenait très difficile à voir, elle me fonça dessus et me transperça le bras gauche entre le poignet et le coude. La douleur montait, je ne pouvais plus utiliser mon bras, avec l’autre je lançai des éclairs un peu partout sans jamais réussir à l’atteindre, Yvan lança des tornades mais sans succès non plus et les attaques de Carla étaient inefficaces par leur lenteur.

-Je vais essayer une nouvelle technique, dit Yvan. La méditation m’a permis d’apprendre des pouvoirs de temps mais je ne les ai encore jamais utilisés. Il faudrait que vous attirez son attention et je lui lancerais une attaque pour l’arrêter.
-Je vais m’en occupé, dis-je en espérant me venger.
-Je vais t’aider, dit aussitôt Luna.
-Ouais, moi aussi, tu crois arriver à quoi avec ton bras dans cet état ?!? Dit Carla en s’approchant à son tour.

Je fis des murs de foudre un peu partout pour l’obliger à changer de trajectoire : s’il se prenait un mur de foudre, ça ne lui ferait rien à part une mini décharge électrique mais il avait l’air de ne pas vouloir se prendre le moindre dégât. Luna créait des murs infranchissables avec son sort carapace et Carla, ne pouvait pas faire grand-chose au niveau magie alors elle se contentait de faire peur à la bestiole avec des boules de feu. Le monstre bougeait de moins en moins vite pour éviter tous les obstacles, mais toujours suffisamment pour éviter nos attaques, elle lança un rayon de glace sur moi pour m’empêcher de lancer de la foudre et pour qu’elle puisse passer. Je ne vis pas le rayon assez rapidement et il me gela les mains, le froid m’envahissait mais je ne voulais pas abandonner et je tentai une nouvelle fois de lancer un sort de feu pour me décongeler. Une fois encore, ce fut de la foudre que je vis mais elle s’immobilisa lorsqu’elle arriva dans le glaçon, la foudre était en filet jaune, ça faisait bizarre, le gel sur mes bras ne me faisait plus d’effet de froid mais de chaud, je voyais dans ma tête que c’était une flamme que j’avais besoin et cette fois lorsque j’avais utilisé de l’énergie magique, c’était du feu qui était sortit, la glace avait aussitôt fondue. Le monstre était dans un territoire de plus en plus petit, il m’avais peut-être mis hors service temporairement mais Luna avait continué de le bloquer et il était ne bougeait plus que pour esquiver les attaques de Carla. Yvan était prêt à lancer son sort : il avait mis ses deux mains en avant et dit en fixant bien la bestiole :

-STOP !!!

Une horloge géante apparu sur le monstre et les aiguilles ralentirent jusqu’à s’arrêter et lorsqu’elles furent arrêter, l’horloge disparue et le monstre devint gris au lieu de sa couleur bleue. Yvan avait toujours les mains sur lui et il dit :

-Tant que j’ai mon pouvoir sur lui, il ne pourra pas bouger, mais si je lâche l’emprise, le pouvoir se dissipe : je ne peux rien faire, c’est à vous de l’achever.
-D’accord.

Je voulais tester le pouvoir de feu, je pensai à de la chaleur très intense : à un volcan en éruption : je chargeai un pouvoir très puissant comme je l’aurais fait pour la foudre mais à la place du chatouillis que j’avais habituellement, c’était une sensation de chaleur que j’avais là. Une dizaine de seconde plus tard lorsque je tirai ma boule d’énergie, elle était rouge, elle était en feu. Le monstre se désintégra dans l’explosion de la boule.

-Comment tu as fait pour lancer du feu ? Demanda Carla.
-Tu te souviens de la pierre de feu, d’Aval ? Lorsque je l’ai prise j’ai été propulsé en la touchant, en fait ça ma donné le pouvoir du feu mais jusqu’à maintenant je n’en avait pas l’utilité puisque tu étais là, mais je me suis dit que ce serait quand même bien de savoir utiliser tous les pouvoirs que j’ai. J’ai utilisé ce pouvoir sur du gel, à l’instant mais tout à l’heure encore, je n’y parvenais pas contre Léviathan.
-C’est pour ça que tu as été propulsé quand tu as pris la pierre d’eau tout à l’heure ? Tu as appris les pouvoirs aquatiques ? Me demanda Luna.
-Oui, je pense. On y va ?

On repartit en direction de la surface sans avoir d’autre incident, mon bras me faisait moins mal mais je ne pouvais toujours pas le bouger. Lorsqu’on arriva sur la plaine, la journée touchait à sa fin, un soldat du roi nous attendait, dès qu’il nous vit, il dit tout essoufflé :

-Le château est attaqué !... C’est le même type que la dernière fois, mais cette fois, les monstres sont passés par les égouts et ont attaqué le château par l’intérieur, on n’arrive pas à lutter contre eux : ils sont trop forts pour nous, on a besoin de vous… Revenez le plus vite possible je vous prie.
-Depuis combien de temps ? Demanda Luna. On a le temps d’arriver avant qu’il ne soit entièrement pris ?
-…

Le soldat s’écroula au sol et mourut, Luna était très inquiète et elle partit en courant en direction du château.

-Eh ! Luna, attend nous !! Cria Carla.

On la suivit autant qu’on le pouvait mais elle prenait de plus en plus d’avance. Je m’étais totalement trompé : sa robe ne devait pas du tout l’embêter : elle courait beaucoup plus vite que nous, on ne s’arrêta que beaucoup plus tard cependant, on ne l’avait pas rejoint.

-Elle court beaucoup plus vite que je ne le pensais, dit Yvan.
-Il faut … qu’on la rattrape, dis-je en tentant de reprendre mon souffle. Elle ne pourra rien faire contre les monstres de l’enfer.
-Oui, allons-y, dit Carla en se remettant à courir.

On continua à courir pendant plusieurs heures lorsqu’on entendit un bruit de galop, je m’arrêtai et me tournai, c’était Odin.

-Vous avez besoin d’aide ? Demanda-t-il.
-Oui… Le château de Meltdown a été attaqué et on doit y retourner au plus vite, dit Yvan.
-Il y a des monstres dans le château ?
-Des monstres de l’enfer, dis-je.
-Très bien, je passe devant, vous me rejoindrez plus tard… On ne me laissera pas rentrer dans le château si j’y vais seul. Je passerais par les égouts, à tout à l’heure.
-Attendez, si vous croisez une fille sur le chemin, dites lui de nous attendre s’il vous plait, demanda Carla.
-Très bien, jeune fille, bonne route, les monstres seront absents sur ce chemin.

Il repartit aussi vite qu’il était venu et on se remit à courir. Une demi-heure plus tard, on trouva Luna arrêtée à côté d’un cadavre de tricorne : un gros monstre sur quatre pattes possédant trois cornes sur la tête.

-Ca va Luna ? Demandai-je.
-Ca pourrait aller mieux, je me suis fait attaquée et je pense que si je n’avais pas été aidée je ne serais plus de ce monde, je n’avais même pas vu le monstre quand il m’a foncé dedans et aussitôt après c’est une épée qui me passe devant le nez, un guerrier avec un cheval à tué le monstre et m’a dit d’attendre ici pendant quelques minutes et est repartit vers le château.
-C’est Odin, dis-je. Il va nous aider à tuer les monstres du château et il va passer par les égouts pour entrer.
-Ca ne sera pas la peine, répondit-elle. La porte ne sera pas gardée si le château a été attaqué.
-Ah ouais, je n’avais pas pensé à ça, dis-je.
-Hâtons nous d’y aller avant qu’il ne sois trop tard, dit Luna en se levant et en repartant devant.

On la suivit une nouvelle fois en courant, cette fois on avait moins de mal à la suivre car elle était épuisée mais elle était toujours en tête. On courut pendant toute la nuit et on arriva très tôt dans la matinée devant le château, il était pareil à d’habitude mais l’air était plus tendu. Il y avait du feu dans la pleine entre nous et le château, Ultech était à l’origine de ce désastre et nous attendait. On continua d’approcher, une lumière blanche apparut devant nous et Alamand en sortit, lorsqu’il vit que j’avais le bras en sang, il posa sa main sur la blessure, elle devint blanche, je sentis une sensation de chaleur et lorsqu’il l’enleva, je n’avais plus rien, je pouvais à nouveau bouger le bras.

-Ne restez pas là ! Dit-il d’un ton dur et soudain que je ne lui connaissait pas. Il risque d’y avoir beaucoup de dégâts, j’ai déjà réussi à l’attirer en dehors du château, maintenant je vais devoir l’affronter. Reculez !
-Pourquoi ? Demandai-je. On t’a déjà vu combattre, pourquoi on ne pourrait pas cette fois ?
-Ultech est possédé par Thyos, il est donc très dangereux…
-Comme d’habitude quoi ? Dis-je.
-Il risque de se transformer en démon, s’il le fait, ma seule chance de lutter sera de me transformer moi-même. Tu sais ce que ça peut engendrer Max. Ne te mêle pas de se combat, éloigne toi. Il arrive.

Ultech s’approchait tout doucement en marchant, Alamand alla à sa rencontre. On pouvait encore entendre leur conversation, Yvan me demanda :

-Qu’est-ce que ça peut engendrer sa transformation ?
-La seule fois qu’il s’est transformé il a détruit un château aussi grand que celui là, lui dis-je en lui montrant le château de Meltdown.
-Il doit vraiment être puissant alors, dit Yvan.
-Il ne pensait pas que son rayon sera aussi puissant justement, ajoutai-je. Ils parlent, écoutez !
-Tu sais ce que cela signifie, Alamand, dit Ultech.
-Oui, l’un d’entre nous mourra ici.
-Exact, prépare toi à mourir !!!
-Ultech, je dois te dire quelque chose avant que tu ne perdes le contrôle de toi-même : je suis l’ange noir lorsque je me transforme, si tu deviens un démon de l’enfer, je devrais utiliser ma forme transformée pour t’affronter. Tu sais que tu ne pourras pas rivaliser avec moi-même si tu es contrôlé par Thyos.
-Ne me fais pas rire. Tu ne peux être l’ange noir. Il a totalement détruit cette dimension lorsqu’il est apparu, comment aurait-il pu survivre ? Tu n’es pas suffisamment puissant pour pouvoir modéliser un rayon d’une telle puissance.
-Si tu ne me crois pas c’est ton problème. Mais je t’aurais prévenu, si nous unissons nos forces, nous pourrions battre Thyos, si nous nous transformons tous les deux il n’aura aucune chance. Je peux me transformer en un démon, si je le peux, tu dois le pouvoir, tu n’as pas à avoir peur de lui, Ultech.
-Je n’ai pas peur !!! Et je vais te le montrer !!!

Ultech explosa, le sol s’enflamma tout autour de lui, il grandit et devint entièrement rouge, des ailes apparurent dans son dos, il devait mesurer 2m30 environ. Alamand enleva son manteau et le lança au sol. Il y eu du vent autour de lui et une décharge électrique lui entra dedans par le sol, ses cheveux revinrent vers l’arrière.

-Je te retrouve enfin mon frère, dit Ultech d’une voix sifflante et presque éteinte, accueille ta mort !
-Tu ne me laisses pas le choix Ultech, je vais devoir te tuer, j’espère simplement que tu te rendras compte de ma puissance avant de mourir.

Un nuage noir entoura Alamand, il se dissipa presque aussitôt ; Alamand devint plus grand, aussi grand que Ultech et des ailes noires poussèrent dans son dos, autour de lui, sur le sol il y avait un grand cercle noir qui couvrait une distance énorme, on était dedans. Le sol se mis à trembler très violement, il s’envola. Le sol s’arrêta de trembler : la tache noire avait disparue.

-C’était donc vrai ! Dis Ultech n’y croyant pas. Tu es l’ange noir ?!?
-C’est exact, répondit Alamand calmement avec une voix qui résonnait dans toute la plaine.
-Mais comment as-tu fais pour survivre ? Toute la dimension a explosé ! Il n’y avait aucune issue : le portail le plus proche était à plus de 15000 kilomètres
-J’ai créé un autre portail juste à côté de moi lorsque j’ai vu que je ne pourrais pas survivre à une telle explosion. Ma transformation me donne des pouvoirs bien plus grands que n’importe qui puisse l’imaginer. Il n’y a qu’une personne que je connaisse qui puisse dépasser ma puissance et tant que cette personne sera plus faible que moi je la protégerais !
-Na vio ec is na kiera ritar Max, na masta et accultar event.
(Je vois que si je veux tuer Max, je devrais te vaincre avant.)
-Exactement Thyos, maintenant essaie de ne pas réduire à néant cette dimension, ça pourrait être embêtant.

Ultech lança un rayon sur Alamand, il n’était pas bien gros mais Alamand ouvrit un portail devant lui pour que le rayon disparaisse dans une autre dimension. Ultech lança aussitôt une boule d’énergie énorme, elle était noire, Alamand la contra avec un coup d’épée très rapide, elle s’était allongée d’au moins dix mètres pour toucher la boule noire. Alamand semblait terrifié. Ultech s’envola et mis ses mains en l’air, un météore qui couvrit tout le ciel de rouge tombait sur Alamand. Il leva une main et enveloppa le météore de foudre, il le rétrécit jusqu’à faire une boule qui pouvait tenir dans sa main et il l’envoya sur son ennemi. A l’impact il y eu une explosion qui arriva jusqu’à nous, j’eu juste le temps de lancer un sortilège d’anti-foudre pour nous protéger de l’élément de Alamand mais celui de Ultech était passé et on fut tous brûlé par le souffle. Alamand lança une boule jaune sur Ultech, une prison de foudre s’éleva autour de lui, Alamand le fit décoller du sol et mis une main à l’avant, tout le décors devint noir et des rayons violet sortirent en masse de sa main et se dirigèrent vers Ultech puis lui tournèrent autour. Il y avait au moins une centaine de rayon qui tournaient autour de l’ennemi à une telle vitesse qu’on ne le voyait même plus. Tous les rayons se regroupèrent puis lui foncèrent dessus, la cage jaune qui l’entourait eu une paroi violette. Ultech était totalement enfermé, il ne pouvait plus rien faire dans sa prison, il tenta de tirer un rayon mais il revint sur lui et il explosa, la cage ne laissait passer aucune attaque en dehors.

-Tu es pris au piège Ultech, rend toi ou je vais faire exploser la cage.
-Tu peux toujours essayer !!!

Un portail rouge apparu, Alamand fit un mouvement de la main et la cage implosa : elle explosa de l’intérieur, le portail fut détruit. L’ange noir atterrit au sol, le cercle noir revint et le tremblement de terre reprit. Alamand redevint normal et remit son manteau, il vint ensuite vers nous.

-Le portail est peut être détruit mais il y en a toujours un autre dans le sud, il ne peut être détruit, si Ultech veut ressortir, il devrait prendre celui là. Je dois aller voir dans la dimension du temps, libérez le château, Odin a déjà fait pas mal d’étages, il en était au 22ème quand je suis sorti, bonne chance.
-Attend !!! Dis-je avant qu’il parte. C’est vrai que tu as fait explosé un monde entier ?
-Un terrible accident pour une seule attaque, lorsque je t’ai dit que j’avais explosé seulement le château, c’est ce que j’ai cru lorsqu’il y avait eu l’explosion, je préférais minimiser cet acte. Je dois y aller, c’est urgent. Je dois vérifier que Thyos est toujours enfermé dans le portail.

Il disparu dans une épaisse fumée blanche, on ne s’attarda pas ici, on alla vers le château en courant derrière Luna qui était déjà partie.

Chapitre 11 : Un aller-retour :

Troisième partie : Extermination :

Je n’arrivais toujours pas à croire qu’Alamand était aussi fort que ça. Et il me disait que je peux le vaincre, je me demandais comment je pourrais m’y prendre rien que pour lui infliger des dégâts. On était en train de courir dans la ville en direction du château, des monstres se baladaient dans la ville, ils courraient dans tous les sens, l’un d’entre eux me sauta dessus mais se fit écraser contre une maison par une tornade d’Yvan. On arriva devant la barrière du château : elle n’était pas ouverte mais pas gardée non plus. On entra dans le château, il semblait désert, il n’y eu rien ni personne jusqu’au 28ème étage où on vit une souris géante enflammée, je lui donnai un coup d’épée et elle mourut coupée en deux.

-Odin a bien fait le ménage, dit Carla. Il ne nous a rien laissé. Je me demande où il en est.
-Hâtons-nous ! Pressa Luna.

On repartit dans les escaliers et on continua de fouiller le château jusqu’à l’escalier entre le 41ème et le 42ème étage, il y eu un bruit d’épée ainsi que des bruits de galop et on vit une un chien de feu tomber dans les marches coupé en deux et exploser contre le mur en bas. On alla rejoindre le chevalier.

-Eh bien !!! Vous en avez mis du temps ! S’exclama-t-il. Je me demandais quand vous viendrez.

Il coupa encore un monstre en deux sans le moindre effort et ajouta :

-Je commence à en avoir marre.
-Ah bon ? Ca vous arrive d’en avoir marre ? Demanda Carla.
-Oui, ces monstres sont trop nuls, ils n’ont aucune stratégie à part de te sauter sur l’épée pour se faire couper plus rapidement. J’espère au moins que les monstres du dessus seront plus forts.
-J’espère qu’ils n’auront pas fait trop de dégâts, dit Luna. Je vais monter directement dans la salle du trône, s’il y a un problème, c’est là que mon père nous a dit de se regrouper.
-Je viens avec vous princesse, dit Odin. Pour racheter la faute que j’ai commise dans le passé je vais vous protéger jusqu’à ce que vous soyez en sécurité.
-Merci beaucoup. Max, tu nous rejoins en faisant le ménage jusqu’en haut ?
-Bien sûr, à tout à l’heure.

Elle repartit en courant suivie par le Odin sur son cheval. On alla dans l’autre direction pour finir cet étage, les monstres qu’on rencontra ne nous attaquait même pas ; jusqu’au 75ème étage on eu aucune difficulté à en venir à bout. Par contre maintenant ils étaient en groupe de trois à chaque fois et ils ne laissaient aucun temps de répit, on dut faire cet étage avec une tornade générale mélangée au pouvoir de feu de Carla. Celui du dessus, on eu l’avantage : les monstres étaient tous tournés lorsqu’on arriva et on les tua tous sans même qu’ils nous aient vus. On arriva alors au 79ème étage : la bibliothèque. Je sentis qu’il y avait des monstres mais je ne les voyais pas.

-Ils sont invisibles me dit alors Yvan. Alamand vient de me le dire, il m’a dit de lancer une attaque de vent pour pouvoir les voir.

Il se mit à genoux et tapa très fort sur le sol en disant : « DESCOLORES !!! », le sol trembla et une onde me percuta ainsi que Carla et on s’effondra sur le sol.

-Ca va pas ?!? T’es fou de faire ça sans prévenir !!! Dit Carla qui avait dû avoir aussi peur que moi.
-Je ne pensais pas que se serait si puissant que ça, dit alors Yvan.
-Regardez ! M’exclamai-je.

Il y avait des pointillés autours des monstres : je pensais qu’il devait s’agir de lézards d’après la forme que les pointillés prenaient, ils semblaient savoir qu’on pouvait les voir car des le moment où l’onde s’arrêta, un des trois lézards qui étaient présents me sauta dessus. Je l’esquivai et le transperça dans le dos en me retournant très rapidement. Les deux autres devinrent alors visibles parfaitement : il s’agissait bien de lézard mais ils étaient rouges et crachaient du feu par la bouche. Ils nous lancèrent un jet de flammes tous les deux en même temps, le feu s’arrêta sur un anti-feu mais ils savaient que leurs attaques nous tueraient pas et ils avaient prévu de nous sauter dessus après, je fus surpris de voir un des lézards me sauter dessus et je reculai pour l’éviter mais cette fois je tombai sur le dos avec le monstres qui essayait de me mordre le visage, mon épée était tombée plus loin et je ne pouvais pas la saisir. Je tentai alors de pousser mon adversaire mais il était trop lourd, je lui tapai dans le ventre et il y eu une onde de choc qui l’éjecta contre une bibliothèque, sans réfléchir je me relevai et lui envoyai une boule de foudre qui explosa à l’impact, la bibliothèque s’écrasa sur ce qu’il restait du lézard. Lorsque je regardai si Yvan y arrivait avec son lézard, je vis qu’il avait aussi fini de le tuer, sans nous poser de questions on continua notre ascension dans les étages du dessus. Yvan nous expliqua que le sort qu’il avait dit, c’était Alamand qui lui avait dit de le lancer, comme lorsqu’il m’avait dit de faire un Ragnarok sur l’escargot. Justement en pensant à cet escargot, je tombai nez à nez avec un autre escargot : plus petit que celui qu’on avait déjà battu mais toujours imposant et lent. Je me chargeai d’énergie de feu pour voir si je pouvais faire des attaques de cet élément aussi puissantes que celles de foudre, Yvan et Carla me couvrait pendant que je préparais l’attaque. Trente secondes plus tard mon attaques gagnait encore en puissance mais je ne sentais plus la chaleur des flammes dans mes mains mais la puissance de foudre, une dizaine de secondes plus tard, je ne pouvais plus la charger d’avantage, il fallait que je la tire mais le rayon que j’allais former était énorme, j’avais du mal à parler tellement que l’énergie que j’avais dans les mains était lourde, je réussis à dire très difficilement :

-Attaque… puissant… derrière… moi… vite…

Ils me regardèrent bizarrement et comprirent ce qu’il se passait, en me passant à côté Carla me dit en souriant:

-N’explose pas le château quand même.

Je lâchait toute la puissance que j’avais accumulée sur le monstre qui était en train de charger sur moi, le rayon était aussi grand que moi et de couleur orangée avec de la foudre qui s’en échappait : elle était sur le bord et le feu devait être à l’intérieur. Je me sentais libéré d’un poids énorme que je venais de transmettre à mon ennemi par le biais d’une attaque qu’il ne pourra pas éviter. Lors de l’impact je sentis l’escargot sur le rayon : il essayait de le contrer, je remis de l’énergie dans l’attaque que j’avais faite, le rayon pris une couleur jaune parce que j’avais lancer que de la foudre. Je vis une teinte verte sur mon rayon : c’était celui de l’ennemi qui gagnait sur le mien. Je me mis dans mon deuxième état pour lutter plus facilement mais son rayon se rapprochait encore de moi, je voulais battre cet ennemi seul et je demandai à mes amis de ne rien faire : je me transformai, ma puissance augmenta brusquement et le rayon jaune devant moi devint blanc. Le vert qui s’approchait disparut d’un coup et le rayon partit à toute vitesse sur l’escargot qui vola jusqu’au bout du couloir et explosa contre le mur laissant sur le mur une grosse tâche verte. Je redevins normal et regardai les autres.

-Tu viens de nous prouver que ta force lorsque tu es transformé est beaucoup plus grande que lorsque tu ne l’es pas : elle a au moins triplée. Me dit Yvan. Le rayon de l’escargot s’est dissipé des qu’il a senti le pouvoir sacré.
-Dépêchons nous de monter, j’ai peur qu’il n’arrive quelque chose à Luna malgré qu’elle soit avec Odin.
-T’as raison, dis-je. Allons-y.

La boule bleue que m’avait donnée Odin était devenue verte, je ne cherchai pas à comprendre ce phénomène mais je pensais le demander au guerrier lorsque je le retrouverais. On repartit vers les étages en courant, une nouvelle fois comme nous l’avait fait remarquer Carla. Les monstres sur les étages suivants furent assez nombreux mais ne nous posèrent pas trop de difficultés, il suffisait d’envoyer un rayon aussi gros que le couloir et l’étage était fini. Un peu plus tard, on arriva devant le laboratoire au 100ème étage : il y avait des explosions à l’intérieur. On entra prudemment, la salle était remplie de succubes noires, il y en avait eu moins 20.

-C’est dangereux par ici !!! Dit Yvan lorsque une succube venait d’exploser au dessus d’une fiole provoquant une déflagration.
-On doit quand même les affronter, dis-je. Venez !

On entra dans la pièce, aussitôt toutes les succubes nous foncèrent dessus et sans attendre je lançai des éclairs sur toutes celles qui me fonçaient dessus, certaines explosaient d’autre ne faisaient que reculer, Yvan lançait des jet d’eau aussi puissant que ma foudre qui n’avait pour effet que de les faire reculer et grossir. Carla lançait des protections contre le feu pour nous éviter de terribles brûlures dues aux explosions de ces bombes ambulantes. Le laboratoire était complètement détruit à cause des succubes qui explosaient, Yvan lança une tornade qui regroupa les cinq succubes qui restaient, elles se cognaient dans la tornade et finissaient par exploser, il n’en resta finalement plus qu’une et Carla l’acheva avec un coup de bâton qui finit exploser le monstre contre le mur, un trou s’était formé suite à cette explosion. On n’attendit pas plus longtemps dans cette pièce là : on continua notre ascension, la boule d’Odin était brûlante, et commençait à me ralentir, Carla me la prit : elle ressentait beaucoup moins la chaleur que moi ou Yvan. Les étages du dessus étaient pratiquement vides mais lorsqu’il y avait un monstre il était relativement fort : au 107ème étage, on eut à se battre contre un Xylomid rouge, il était possédé par l’enfer. Le seul élément qui pouvait lui faire du mal ne lui faisait maintenant plus rien, je lançais une boule de foudre pour lui signaler notre présence et il se retourna en nous lançant une boule de feu mélangée à du poison, Carla se la prit et tomba au sol sans rien avoir, le Xylomid était surpris de voir que son attaque n’avait pratiquement pas d’effet et le fut encore plus lorsqu’il se pris mon épée dans le côté, lorsque je l’enlevai une lumière jaune sortit avec mon épée, c’était mon pouvoir de foudre, je me pris une tentacule qui me projeta loin derrière le montre, je ne pouvais plus voir mes amis : le Xylomid me les cachait par sa taille, j’entendis le bruit de l’eau, une vague déferlante me venait dessus avec le Xylomid, je me mis à plat ventre, le monstre me passa par-dessus sans me toucher et alla s’écraser contre le mur une serpent géant me passa aussi par-dessus et fonça sur le Xylomid qui n’en avait plus pour longtemps : à l’impact, il explosa et Léviathan retourna dans le corps d’Yvan.

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